www.meteosol.net

 

Revue de Presse ou de Sites Météo

 Page 4 en cours

 

 Historique   1  2  3

 

                 

REMONTEZ le TEMPS dans les ARCHIVES de METEOSOL! RLTAM

 Cumuls des Variations-J de la T° maxi   CVJT  

 

 

         INDEX        ACCUEIL      TABLEAU  GLOBAL       AGENDA      FERRIES       INHABITUEL     CYCLONES

 

SOURCES COMMUNIQUES
France-Culture

 23/2/2021

 

 

L'oiseau météo : l'hirondelle  

 

La journée avait pourtant bien commencé, ensoleillée et chaude. En début d’après-midi quelques nuages blancs avaient fait leur apparition. Il était maintenant cinq heures, les nuages grisonnaient et les hirondelles rasaient la surface de la Loire à la recherche d’insectes. 

Mon grand-père m’avertit : il faut plier les cannes à pêche et se préparer à rentrer car il va pleuvoir. À mes yeux d’enfant, à une époque où les prévisions météorologiques étaient balbutiantes, ce grand-père était un devin. 

Aucune magie en l’occurrence, il suivait à la lettre un dicton centenaire : « Quand les hirondelles volent bas, l’orage n’est pas loin ».    Un dicton malin.                                                                                                                                                                                            

À l’approche de l’orage l’air se rafraîchit en altitude, les insectes descendent dans les couches basses pour rester au chaud, les hirondelles les suivent et un festin de moucherons se prépare au ras du sol. Très bon indice, mais on peut aussi apercevoir des cumulonimbus qui se regroupent. 

Les hirondelles fournissent ainsi des prévisions météorologiques aux hommes qui, en échange, leur procurent des emplacements propices pour établir leur nid : granges, étables, auvents, rebords de toiture... Hélas, cet échange de bons procédés s’étiole avec le progrès. Nos bâtiments trop lisses ne conviennent plus à leurs nids et nous nous passons des hirondelles pour prévoir le temps. Pire, nous leur rendons la vie difficile.

 

   
Météo-France

 24/1/2020

 

 

Nouveaux records absolus de pression élevée en France et sur le Nord-Ouest de l'Europe !  

 

La pression de l'air guide le temps qu'il fait. Cette semaine a été marquée par de hautes pressions record sur le nord de l'Hexagone, qui ont apporté un temps sec et ensoleillé en début de semaine.

Le record absolu national, après guerre, de pression* élevée a en effet été battu ce lundi 20 janvier avec 1049,7 hPa mesurés à Abbeville, dans la Somme, à 11 h 30, battant les 1048,9 hPa de la pointe du Chemoulin le 3 mars 1990.

Dans un contexte dynamique, une puissante dorsale (axe de hautes pressions en altitude) s'est développée sur l'Atlantique jusqu'aux îles Britanniques, entre dimanche 19 et lundi 20 janvier. Au sol, les pressions se sont renforcées pour atteindre des niveaux record lundi.

À la station de Paris-Montsouris, ouverte en 1873, on a mesuré 1047,8 hPa. De telles pressions n'ont pas été observées depuis 1905, où on avait mesuré 1048,9 hPa le 29 janvier. Le record à la station reste les 1049,1 hPa enregistrés le 17 janvier 1882. Il s'agit donc du troisième épisode de pression élevée depuis l'ouverture de la station de Montsouris.

 

Le maximum de pression a été relevé à  Mumbles Head, aux Pays-de-Galles, où la pression a dépassé les 1050 hPa. On a relevé 1050,5 hPa ce lundi, nouveau record pour le Pays-de-Galles, batant les 1049,2 hPa de Sennybridge le 27 janvier 1992. On n'avait pas mesuré de pressions aussi élevées au Royaume-Uni depuis le 16 janvier 1957 (1050,9 hPa à Benbecula en Écosse). On reste tout de même loin du record absolu sur le Rpyaume-Uni, détenu par Aberdeen en Écosse, avec  1053,6 hPa le 31 janvier 1902.

 À Londres, on a relevé  1049,6 hPa à l'aéroport d'Heathrow Airport ce 20 janvier. Il s'agit d'un record pour la station, battant les 1047,3 hPa du 07/02/1974, mais également pour tout Londres sur plus de 300 ans de mesures depuis 1692 ! Le précédent record était détenu par les  1049,1 hPa de Kew Gardens le 18/01/1882

En Belgique, à la station d'Uccle, ouverte depuis 1833, un nouveau record a été établi avec  1048,3 hPa, battant les 1048 hPa du 27 janvier 1932.

Ces hautes pressions sont d'origine dynamique. Un anticyclone dynamique, lié à la circulation atmosphérique, oblige par moment des masses d'air à se comprimer. Les pressions record sous ces anticyclones restent loin des pressions pouvant être enregistrées sous des anticyclones thermiques, comme celui de Sibérie. Ils sont liés au refroidissement progressif des régions continentales en hiver. En l'absence de mouvements d'air, les basses couches se refroidissent et l'air piégé devient de plus en plus dense. Les valeurs de pression peuvent alors atteindre des valeurs extrêmes. Le record mondial de haute pression (altitude inférieure à 750 m) est d'ailleurs détenu par la station d'Agata en Sibérie où on a mesuré 1083,8 hPa le 31 décembre 1968.

 

Météo-France

 16/7/2020

 

 

Chaleur record en Sibérie !  

La Sibérie a subi une vague de chaleur exceptionnelle le mois dernier. Le mercure a atteint des niveaux jamais mesurés au-delà du cercle polaire. Samedi 20 juin, jour le plus long de l'année, 38,0 °C ont été mesurés à Verkhoyansk, au nord de la Sibérie, une température supérieure de 17 °C aux normales de saison. Du jamais vu à cette latitude aussi au nord de la planète. Depuis le début de l'année 2020, la Sibérie subit une vague de chaleur sans précédent, avec des températures moyennes supérieures de plus de 5 °C à la normale de janvier à juin.

Au XXè s. la t° moyenne du globe a augmenté d'environ 0.9°C . Mais ce réchauffement n'est pas homogène : l'Arctique est la région du globe la plus touchée, d'autres l'étant moins ou pas du tout. En tout état de cause, dans la situation actuelle, une chaleur aussi prolongée et extrême reste peu probable.

 

Météo-France

 26/6/2020

 

 

Aux Antilles : une épaisse brume de sable !  

Entre vendredi 19 et mardi 23 juin dernier, un épisode communément appelé « brume de sable » très intense a touché tout l'arc Antillais, avant de gagner les grandes Antilles, le golfe du Mexique et les côtes des USA entre le Texas et la Floride actuellement. Ce très vaste nuage de poussières, surnommé « Godzilla » par les Américains,  a été soulevé par les vents d'Est forts au-dessus des régions désertiques du Sahara. Les plus grosses particules de sable retombent assez rapidement, mais les poussières plus légères sont ensuite transportées par les alizés au-dessus de l'océan Atlantique jusqu'aux Caraïbes.

Sur les Petites Antilles, on dénombre en moyenne une cinquantaine d'épisodes de brume de sable par an, avec un pic du nombre de jours en juin et juillet (20 en juin selon les moyennes 1981-2010 en Martinique, 19 en juillet). Ces épisodes ne sont pas nouveaux, les records datant de 1983 et 1994 avec 29 jours.

Cet épisode est toutefois exceptionnel par l'étendue de la poche de poussières de sable sur plus de 2000 km et la concentration des particules très dense. 

 

Météo-France

 28/5/2020

 

 

Y a-t-il un risque de canicule cet été ?

 

Oui il y a un risque de canicule, comme par ailleurs tous les étés. À l'échéance saisonnière, on peut difficilement quantifier ce risque, mais nous pouvons identifier des facteurs favorables ou défavorables. Pour cet été, il y a un facteur favorable à ce risque, c'est la circulation générale : plusieurs modèles suggèrent un anticyclone des Açores plus développé.

L'été, la position de l'anticyclone des Açores détermine le type de temps qu'il fait sur la France. Si l'anticyclone s'installe sur le nord ou l'est de l'Europe, le temps est plutôt chaud sur notre pays. Les hautes pressions forment un obstacle au passage des perturbations atlantiques et les vents d'est et du sud apportent de l'air chaud et sec. Si ces conditions persistent, un épisode de canicule peut s'installer. Les météorologistes qualifient ces situations de « phénomène de blocage ».

Dans le cas de cet été, plusieurs modèles suggèrent un anticyclone des Açores plus développé que la normale, donc des épisodes de temps calme,ensoleillé plus fréquents. C'est un contexte qu'on retrouve davantage sur le sud-est de l'Europe . Ceci est conjugué à des sols secs qui tend à augmenter le risque de canicule .

La frange nord-ouest du pays est dans la zone " normale probable " : cela n'exclut bien sûr pas le risque de canicule sur ces régions, même si ce risque est moins fort.

 

Météo-France

 8/4/2020

 

 

 Inédit en France : 10 mois consécutifs plus chauds que la normale !  
 

Après un mois de mai 2019 plus frais que la normale, la France connaît une suite ininterrompue de mois plus chauds que la normale*. Ainsi, mars 2020 est le 10e mois consécutif (depuis juin 2019) avec une température moyenne au-dessus des normales. C'est une première en France !

Ce diagnostic est élaboré à partir de l'indicateur thermique sur la France, calculé depuis 1900 à partir des longues séries de mesures sur 30 stations météorologiques représentatives sur le territoire. Une telle série de 10 mois « chauds » consécutifs à l'échelle du pays est inédite depuis le début des mesures en France. Néanmoins, en 2018 déjà, les températures étaient restées exceptionnellement douces pendant 9 mois consécutifs, d'avril à décembre. En 2017 ainsi qu'en 2003, la France avait également connu 7 mois consécutifs plus chauds que la normale.

 

Météo-France

 29/4/2020

 

 

 Début d'année le plus chaud enregistré en France !  
 

La température depuis le début de l'année 2020 atteint, en moyenne sur la France, 9,6 °C, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale 1981-2010. Cette température est la plus chaude mesurée sur la même période depuis le début du 20ème siècle, devant les années 2007 et 2014 qui avaient également connu des débuts d'année très doux avec une température de 9,4 °C.

Après des mois de janvier et février remarquablement chauds pour la saison (+2,2 °C et +3,6 °C) et un mois de mars également doux (+0,7 °C), avril 2020 pourrait figurer sur le podium des mois d'avril les plus chauds avec une température +3 °C au-dessus de la normale.

Les températures douces depuis début janvier sont particulièrement chaudes l'après-midi, avec des  maximales exceptionnelles 2 à 3 °C supérieures aux normales et jusqu'à 4 °C sur un large quart Nord-Est (voir carte). Depuis le 1er janvier, l'anomalie de température maximale est en moyenne de +3.8 °C à Lyon et atteint +4 °C à Strasbourg.

Proche de la normale sur le Sud, l'excédent d'ensoleillement atteint 20 % sur la moitié nord du pays et jusqu'à 30 % sur un large quart nord-est. Localement, l'ensoleillement dépasse la normale de  40 % en Franche-Comté et dans le Grand-Est. En région parisienne comme en Alsace, on mesure 40 % de plus comme à Paris avec 560 heures de soleil, soit plus de 60 heures de bonus, et à Colmar, l'excédent dépasse 50 % avec un bonus de 150 heures par rapport à la normale.

Les températures élevées pour la saison et l'ensoleillement généreux, associés à un déficit pluviométrique depuis mi-mars, ont contribué localement à un assèchement des sols superficiels. Au 23 avril 2020, l'indice d'humidité des sols est ainsi déficitaire sur un large quart nord-est du pays.

 

Météo-France

 8/4/2020

 

 

 Inédit en France : 10 mois consécutifs plus chauds que la normale !  
 

Après un mois de mai 2019 plus frais que la normale, la France connaît une suite ininterrompue de mois plus chauds que la normale*. Ainsi, mars 2020 est le 10e mois consécutif (depuis juin 2019) avec une température moyenne au-dessus des normales. C'est une première en France !

Ce diagnostic est élaboré à partir de l'indicateur thermique sur la France, calculé depuis 1900 à partir des longues séries de mesures sur 30 stations météorologiques représentatives sur le territoire. Une telle série de 10 mois « chauds » consécutifs à l'échelle du pays est inédite depuis le début des mesures en France. Néanmoins, en 2018 déjà, les températures étaient restées exceptionnellement douces pendant 9 mois consécutifs, d'avril à décembre. En 2017 ainsi qu'en 2003, la France avait également connu 7 mois consécutifs plus chauds que la normale.

 

Météo-France

 6/3/2020

 

 

 L'hiver le plus chaud mesuré en France depuis le début du 20è siècle !  
 

L'hiver 2019-2020 (déc-jan-fév) a été l'hiver le plus chaud en France depuis le début du XXe siècle. Une douceur remarquable a dominé tout au long de la saison et s'est accentuée en février qui s'est classé au second rang des mois de février les plus chauds. Cet hiver a été par ailleurs très agité avec de fréquents passages tempétueux en décembre puis février. Il a également été marqué par des épisodes de pluies intenses qui ont provoqué de sévères inondations en décembre sur la région Provence - Alpes - Côte d'Azur et en janvier sur le Roussillon en marge de la tempête Gloria.

La température a été en moyenne plus de 2 °C au-dessus de la normale en décembre et janvier et plus de 3 °C en février avec plusieurs pics de douceur remarquable. De nombreux records de douceur ont été enregistrés en février, notamment sur le sud du pays avec des maximales parfois supérieures à 20 °C. En revanche, malgré quelques refroidissements ponctuels, la France n'a pas connu de pic de froid durant cet hiver. La température moyenne a été supérieure aux valeurs saisonnières sur l'ensemble du pays, généralement de plus de 3 °C sur un large quart nord-est. En moyenne sur la saison et sur la France, la température de 8,2 °C a été supérieure à la normale* de 2,7 °C, plaçant l'hiver 2019-2020 au 1er rang des hivers les plus chauds sur la période 1900-2020 devant les hivers 2015-2016 (+2,6 °C) et 1989-1990 (+2,0 °C). 

L'ensoleillement a été excédentaire** de 10 à 30 % sur une grande partie du pays. Il a été plus conforme à la saison de la pointe bretonne à la Gironde et à la Méditerranée et déficitaire sur les Hauts-de-France. Le soleil a été particulièrement généreux pour la saison du Centre-Val de Loire à l'Alsace et au nord de Rhône-Alpes.

 

Météo-France

20/1/2020

 

 

  ZZZ  2019 : l'année la moins foudroyée en France depuis trente ans !   ZZZ  
 

Avec moins de 282 000 éclairs nuage-sol enregistrés, 2019 est l'année la moins foudroyée depuis l'existence du réseau Météorage. Ce niveau correspond à moins de la moitié du foudroiement enregistré en 2018 et à 60 % de la moyenne annuelle du foudroiement depuis 2000 (453 000 éclairs nuage-sol).

Malgré ce faible nombre de foudroiement, Météorage a tout de même enregistré, l'an dernier, 267 jours d'orage, soit légèrement plus que la moyenne (263 jours). Cela montre que les jours d'orage, bien qu'aussi nombreux qu'habituellement, n'ont pas connu une activité très importante. D'ailleurs, le jour de 2019 avec le plus de foudroiement, le 26 juillet, on a enregistré plus de 15 000 éclairs nuage-sol, alors qu'en moyenne les journées record annuelles ce chiffre est de 34 000.

Les conditions caniculaires qu'a connues la France en 2019 en sont la cause principale. En plus des températures élevées, l'air a été particulièrement sec, surtout pendant l'été. En revanche, en octobre plusieurs épisodes méditerranéens se sont produits autour du golfe du Lion, avec une activité orageuse plus importante et donc un mois d'octobre actif.

La densité moyenne de foudroiement en France depuis 1989 est de 0,88 éclair nuage-sol/an/km². En 2019, sur le pays, la moyenne a été de seulement 0,51 éclair nuage-sol/an/km².

La région Provence-Alpe-Côte-d-Azur (PACA) qui a été la plus foudroyée (1,45 éclairs nuage-sol/an/km²), et plus particulièrement le département des Alpes-Maritimes (1,93 éclairs nuage-sol/an/km²). La commune la plus foudroyée en 2019 a été Sermano (Haute-Corse) avec 7,15 éclairs nuage-sol/an/km².

 

Le Monde

(archives)

31/7/1956

 

 

 Une violente tempête d'été sur la Manche en 1956 ! 
 

Une dépression tempétueuse très inhabituelle en cette saison (fin juillet) a affecté toutes les côtes d'Europe occidentale et plus précisément le sud de l'Angleterre et le littoral français du Finistère au Pas-de-Calais. Des vitesses moyennes de 150kmh ont été enregistrées avec des pointes à 180kmh. L'ouragan ayant duré plus de douze heures, des zones de vagues de plus de 10m furent nombreuses, la plupart très verticales (lames) et déferlantes.

Quatre bateaux ont sombré, 3 marins ont été emportés par une lame depuis le pont du navire grec Haliki et la course Le Havre-Portsmouth a été gravement perturbée (treize yachts n'ayant plus donné de leurs nouvelles). Plus de 20 demandes de secours furent captées par les stations côtières qui ne purent répondre à tous les appels et se portèrent vers les bâtiments les plus touchés tandis que toutes les liaisons ferry entre l'Angleterre et la France étaient interrompues.

Cette tempête d'été était sans précédent depuis une cinquantaine d'années.

 

   
Météo-France

13/12/2019

 

 

 Les vents violents du vendredi 13 ! 
 

"Ce vendredi 13 décembre au soir et la nuit de vendredi à samedi, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de -Corse sont concernés par un très fort coup de vent. Des pointes à 100 km/h sont possibles dans les terres, 120 km/h près du littoral." (prévisions)

Vendredi 13 décembre, les vents tempétueux ont effectivement abordé le pays par l'ouest avant de se décaler vers l'Est et de concerner aussi les côtes varoises et la Corse :

On a mesuré : 140 km/h à la Pointe du Raz (Finistère), 136 km/h à Brignogan (Finistère), 134 km/h à Granville (Manche), 111 km/h à Biarritz

et en Corse (une dépression s'étant creusée dans le Golfe de Gênes) : 198 km/h à Sponde (en altitude, 1981 m),183 km/h à Calacuccia, 173 km/h au Cap Corse, 128 km/h à Bastia.

Dans un flux océanique qui se renforce depuis mercredi, des perturbations actives balaient successivement le pays.

Avec un courant jet d'altitude extrêmement rapide et relativement rectiligne sur l'Atlantique  le contexte était propice aux vents forts en Europe de l'Ouest. 

Dans ce contexte un minimum de surface très creux a circulé des îles britanniques au Benelux, entre le 12 et le 13 décembre. À Lille, la pression atmosphérique réduite au niveau de la mer a chuté à 971 hpa vendredi matin, une valeur qui n'est pas exceptionnelle si l'on considère les longues archives du passé, mais qui n'a tout de même pas été observée depuis plus de 10 ans.

Le jet stream matérialise la limite entre l'air plus chaud et humide d'origine tropicale et l'air froid d'origine polaire, avec des vents d'autant plus forts que le contraste thermique est marqué. 

 

Météo-France

28/10/2019

 

 

 Rare : un puissant cyclone en mer d'Arabie ! 
 

Le super cyclone Kyarr évolue, ce 28 octobre, en mer d'Arabie, avec des vents soutenus (moyennés sur 1 minute) entre 225 et 235 km/h et des rafales à 260 km/h. 

Issu d'une dépression tropicale formée en mer d'Arabie le 24 octobre, Kyarr a été catégorisé super cyclone dès le 27 octobre par l'IMD (Indian Meteorological Department), classe la plus élevée sur l'échelle utilisée dans ce bassin.
C'est le deuxième cyclone le plus puissant observé en mer d'Arabie, derrière le super cyclone Gonu  en 2007. 
Avec une pression de 915 hPa mesurée au coeur du cyclone, c'est aussi la deuxième plus basse pression mesurée dans le bassin de l'océan Indien nord derrière le cyclone Odisha en 1999, le plus puissant jamais observé dans le golfe du Bengale.
 
Le bassin de l'océan Indien nord est relativement peu actif, avec en moyenne environ cinq systèmes par an
Les cyclones se forment habituellement entre avril et décembre, avec deux périodes privilégiées, l'une en mai-juin, et l'autre en octobre-novembre, la période de mousson étant peu propice à la formation cyclonique, en raison du cisaillement vertical associé aux vents de moussons. De plus, les cyclones ne se forment pas ou n'atteignent pas une forte intensité sur l'ouest de la mer d'Arabie, grâce à la présence d'air sec en provenance du désert de la péninsule arabique. 
 
Cette saison 2019 est la plus active en terme d'énergie cyclonique accumulée*, dépassant la saison 2007. Sans compter la tempête cyclonique Pabuk, née en mer de Chine Méridionale, dans le bassin Pacifique Nord-Ouest, qui a changé de bassin en traversant la péninsule malaisienne, Kyarr est le 4e phénomène cyclonique de la saison dans l'océan Indien nord,

 

Météo-France

4/10/2019

 

 

 Octobre 2019 :  un début en surchauffe ! 

 

L'hémisphère nord vient d'enregistrer son nouveau record de chaleur pour un mois d'octobre avec 47,6 °C à Wafra (ou Al Wafrah), dans le sud du Koweït ! L'ancien record nord-hémisphérique était détenu par Mecca (sud de la Californie, USA) avec 47,2°C le 2 octobre 1980. 
Ce début de mois d'octobre est globalement marqué par de fortes anomalies de températures dans l'hémisphère nord : de très nombreux records mensuels de températures ont été battus, dans de très nombreux pays. Les records chauds s'enchaînent depuis le début du mois et concernent des zones géographiques remarquablement étendues.

Etats-Unis et Canada

L'est et le sud des Etats-Unis connaissent depuis le début du mois une période exceptionnellement chaude. De nombreux records de chaleur pour octobre ont été battus.
De façon stupéfiante, Raleigh (Caroline du Nord) a enregistré 37,8°C le 3/10/2019, ce qui constitue non seulement un nouveau record pour octobre (ancien 36,7°C), mais c'est aussi le record de chaleur de l'année 2019, il n'avait jamais fait aussi chaud de toute l'année (a fortiori de tout l'été).  Le précédent maximum annuel le plus tardif avait été relevé un 16 septembre 1956 avec 36,1 °C. 
On peut citer aussi :
  • 35 °C à New York La Guardia le 2/10/2019 (ancien 33.9°C le 5/10/1941)
  • 36.7°C à Washington DC le 2/10/2019 (ancien 35.6°C le 5/10/1941)
  • 36,7°C à Atlanta le 3/10/2019, améliorant le 35,6°C du 2/10/2019, qui battaient l'ancien record mensuel de 35°C en octobre 1954.
  • 38.9°C Meridian le 2/10/2019 (record mensuel pour l'Etat du Mississippi)

Asie

La Mongolie vient d'enregistrer la température la plus élevée jamais mesurée en octobre à l'échelle nationale : le nouveau record mensuel national est désormais de 31,1°C à Hanbogd. La barre des fortes chaleurs (30°C) est franchie pour la première fois au mois d'octobre dans plusieurs stations ! 

La chaleur était également très marquée de la Chine au Japon en passant par la péninsule coréenne. Ce 3/10/2019, le nouveau record national mensuel en Corée du Nord s'est établi à Huichon avec 31,4°C. Record mensuel aussi dans la capitale Pyongyang le même jour avec 30,0°C (ancien 28,9°C du 6 octobre 2013). A Hong-Kong, 36,7 °C à Tai Mai Tuk établissent un nouveau record mensuel national (ancien : 36°C à Wetland Park en octobre 2014). 

 

Météo-France

8/8/2019

 

 

 Situation HYDROLOGIQUE en France début août 

 

Depuis juillet 2018, la pluviométrie sur la France est marquée par un déficit qui persiste  notamment sur les régions du Grand-Est, de la Bourgogne – Franche-Comté ainsi qu'en Auvergne. Au mois de juillet 2019, les précipitations ont été encore déficitaires sur la moitié nord du pays alors que la Corse a bénéficié de pluies abondantes ainsi que plus localement le pourtour méditerranéen et le sud de l'Aquitaine. De plus, le second épisode de canicule du 21 au 26 juillet a également favorisé l'assèchement des sols superficiels.

Du 1er au 7 août, des épisodes pluvio-orageux bienvenus ont arrosé la quasi-totalité des régions, avec des cumuls localement abondants en Auvergne – Rhône-Alpes ainsi que dans le Nord-Est. Par contre les régions méditerranéennes, la Corrèze et l'extrême nord du pays ont généralement été épargnés par les averses.

Depuis le début du mois d'août, les sols se sont légèrement humidifiés sur la façade ouest du pays, dans le Bassin parisien ainsi que de la Haute-Loire au sud de l'Alsace où l'indice d'humidité a retrouvé des valeurs proches des normales saisonnières.

La sécheresse des sols superficiels (dite " agricole ") ne constitue qu'une composante de la situation hydrologique globale. Les autres composantes de la sécheresse, comme le débit des rivières ou le niveau des eaux souterraines, sont suivies par les services du ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES).

 

Météo-France

1/7/2019

 

 

 CANICULES - Records de chaleur en Europe ! 

 

La canicule qui touche la France a concerné une grande partie de l'Europe les dix derniers jours de juin 2019 avec des températures remarquables. Des records de chaleur ont été battus en France, sur la péninsule ibrérique,en Allemagne, Pologne,  République Tchèque. A l'origine, de cette séquence caniculaire, une masse d'air très chaud d'origine saharienne a envahi l'Europe. 

L'ESPAGNE a subi des températures très élevées entre le jeudi 27 et samedi 29 juin. Des records absolus de températures ont localement été battus : le mercure a atteint 43,9 °C à Girona. Les températures sont restées supérieures à 40 °C pendant trois jours consécutifs à Madrid Barajas avec 41.2°C vendredi, un record pour un mois de juin (ancien record : 40,1 °C le 17 juin 2017).

Avec 39,4 °C à Borda Vidal jeudi 28 juin, la principauté d'Andorre n'avait jamais eu aussi chaud depuis le début des mesures de température. 

Historiques, pour une fin juin, les températures relevées sur la FRANCE, ont localement pulvérisé les records mensuels, parfois, même les records absolus. A l'échelle du pays, le 27 juin, l'indicateur thermique national (élaboré sur un échantillon de 30 villes) affiche une température maximale de 35,8°C ; seules les canicules de la fin juillet 1947 (en particulier le 28/07/1947), et celle d'août 2003 ont affiché des valeurs d'indicateur quotidien supérieures).

Un nouveau record national absolu de températures est établi le 28/06 à Gallargues-le-Montueux, à l'ouest du Gard, avec 45,9 °C à 16 h 20. Le 29 et le 30/06, le pic de chaleur se propage également vers le nord puis le nord-est de l'hexagone, avec là aussi de nouveaux records à la clé comme à Saumur (42°C), Le Mans (39,7°C), Poitiers (38,3°C), Strasbourg (38,8°C).

Dimanche 30 juin, les fortes chaleurs se sont répandues sur l'ALLEMAGNE, de la Hesse au Brandebourg. Avec 39.6 °C à Bernburg/Saale (Saxe-Anhalt), le record national de chaleur pour un mois de juin est battu s'approchant ainsi du record absolu allemand (40,3 °C).

En REP.TCHEQUE, la température de l'après-midi culmine à 38.8°C à Dobřichovice le 30 juin, valeur proche du record national de juin (38.9°C, Doksany, 26/06/2019).

En POLOGNE, la barre des 35°C est allègrement franchie, avec 37,2 °C à Pila,36,8 °C à Poznan.

 

Météo-France

4/6/2019

 

 

 INDE  :  les premiers 50°c de l'année ! 

 

Alors qu'en France on dépassait pour la première fois cette année les 30 °C le week-end dernier, une région du globe a connu des températures encore plus chaudes. Dans le nord-ouest de l'Inde et l'est du Pakistan, on a ainsi relevé entre vendredi 31 mai et dimanche 2 juin plus de 50 °C, une première dans le monde pour 2019.

Dès vendredi à Jacobabad et à Larkana (Pakistan) les températures maximales sous abri ont affiché 50,0 °C. En Inde, à Ganganagar (Rajasthan), on a frôlé ce seuil avec 49,6 °C, record mensuel pour la station. Samedi 1er juin, il a fait encore plus chaud. À Jacobabad, le mercure est monté jusqu'à 51 °C, valeur encore atteinte dimanche, encore loin du record national pakistanais de 53,5 °C qui date de mai 2014 et 2010. En Inde, le record national pour un mois de juin a été battu samedi à Churu avec 50,8 °C, à 0,2 degrés de la température la plus élevée jamais relevée dans le pays (51,0 °C mesurés à Phalodi le 19 mai 2016).

 

Météo-France

29/5/2019

 

 

 La saison des tornades !

Aux États-Unis, avec plus de 500 signalements de tornades sur ces 30 derniers jours, on connaît la séquence la plus active depuis l'épisode d'avril 2011. La saison est particulièrement propice à ces phénomènes sur ce pays.

On dénombre ainsi 935 tornades depuis le début de l'année dont 442 pour le mois de mai seulement.

 

Météo-France

13/5/2019

 

 

 Un week-end contrasté !

Ce week-end (11/12 mai) a été contrasté dans le ciel entre un samedi souvent très perturbé, fortement pluvieux au nord, et un dimanche bien plus ensoleillé mais très venteux sur le Sud-Est, placé sous l'influence grandissante des hautes pressions regonflant par l'ouest.

Record de pluie quotidien pour mai à Orly :

Dans le flux d'ouest régissant le temps sur la France en fin de semaine passée, une nouvelle dépression s'est creusée vendredi 10 sur le proche Atlantique et a circulé sur le nord du pays, à l'origine d'un épisode pluvieux conséquent entre vendredi soir et samedi après-midi de l'intérieur de la Normandie au nord de la Lorraine en passant par la Champagne et l'Île-de-France avec des cumuls sur l'épisode atteignant généralement 30 à 50 mm, parfois jusque 60 mm comme sur le sud de la région francilienne . Ceci correspond à 3 semaines à un mois de précipitations, comme à la station de référence d'Orly qui enregistrait alors un nouveau record mensuel de précipitations quotidien vendredi 10 avec 56,4 mm. Cet épisode pluvieux s'inscrit dans un contexte qui l'est déjà depuis le début du mois, les cumuls sur les douze premiers jours du mois étant pour l'heure historiques sur les stations de référence franciliennes (Paris-Montsouris, Orly ou Trappes).

 

Un bon coup de Mistral !

Entre les hautes pressions qui gonflaient à nouveau par le nord-ouest du pays dimanche et une dépression sur l'Italie, le différentiel de pression était grand sur le sud-est du pays. Les vents de nord à nord-est se sont ainsi installés sur le pays, se renforçant tout particulièrement dans le domaine du Mistral par confinement dans la vallée du Rhône, où les rafales ont, comme dimanche 5 mai, à nouveau aisément franchi le seuil des 100 km/h, avec des pointes à 126 km/h à Avignon et 117 km/h à Arles, de nouveaux records mensuels (pour un mois demai) pour ces deux stations, effaçant des tablettes les records précédents établis …

 

NOAA

19 avril 2019

 

 

L'ouragan Michael réévalué en cat. 5 au moment de toucher la Floride le 10 oct 2018   !

 

 

Science et Vie

avril 2019

 

 

En traversant des nuages un avion peut faire pleuvoir (ou neiger)  !

 

D'après des images radar analysées sur onze années, des chercheurs finlandais ont remarqué que certains jours les précipitations se concentraient sur une bande dirigée vers l'aéroport voisin et qu'elles coïncidaient avec les départs et arrivées d'avions !

L'explication tient au phénomène de surfusion de l'eau. Dans les nuages, malgré des températures souvent très négatives, les gouttes restent liquides en raison de leur pureté. Si elles rencontrent des grains de poussière - et à fortiori une aile d'avion - elles cristallisent aussitôt et tombent d'abord sous forme de cristaux de glace puis de neige ou de pluie. (Et si ces cristaux tombent sur un autre nuage en train de donner des précipitations, celui-ci décharge alors avec plus d'intensité).

 

Sciences et Avenir

oct 2018

 

 

Portugal : la plus violente tempête depuis 1842 !

 

Le 14 octobre 2018, tôt le matin, la tempête Leslie a frappé le Portugal avec des pointes record où le vent a atteint la vitesse de 176 km/h, arrachant des arbres et privant provisoirement d'électricité des centaines de milliers de personnes. La tempête a ensuite poursuivi son chemin dans le nord de l'Espagne, où elle a baissé en intensité. L'ouragan, présent dans l'océan Atlantique depuis le 23 septembre 2018, s'est transformé en tempête post-tropicale à son arrivée sur les côtes portugaises dans la nuit du 13 au 14 octobre 2018. On parle de tempête post-tropicale lorsqu'un cyclone s'éloigne des tropiques (c'est le cas lorsqu'il atteint l'Europe), et que sa vitesse moyenne est tombée sous les 117 km/h. Au Portugal, les autorités avaient placé la plupart du territoire en alerte rouge, recommandant de s'éloigner des zones côtières et d'éviter de quitter son domicile.

Malgré sa rétrogradation au rang de tempête post-tropicale, une rafale de vent de 176 km/h a été enregistrée près de Figueira da Foz (centre du pays). Elle a établi un nouveau record historique pour le Portugal, a annoncé l'institut météorologique national. Selon le dernier bilan officiel, ces intempéries ont fait 28 blessés légers et une soixantaine de personnes ont dû être relogées. Au total, près de 2.500 incidents ont été signalés, en majeure partie provoqués par des arbres arrachés ou des toitures endommagées par la violence des rafales de vent. 

 

Science et Vie

mars 2019

 

 

 Pluie inattendue dans le désert le plus aride du monde !

 

Pour la première fois depuis au moins 500 ans, des pluies sont tombées dans la partie hyperaride du désert d'Acatama au Chili, suite à l'arrivée de lourdes masses nuageuses qui s'étaient accumulées sur le Pacifique suite au réchauffement des eaux de surface.

Précipitations aux conséquences tragiques ayant provoqué l'extinction de 85% des espèces microbiennes des espèces résidentes. En effet, dans cette région la plus aride au monde, il n'y a pas d'autre éco-système que ces micro-organismes qui avaient évolué pour survivre avec un minimum d'humidité et dont les cellules n'ont pas supporté ce déluge qui les a fait éclater comme des ballons.   

 

Météo-France

1/3/2019

 

 

  Du 14 au 28 février  :  douceur historique

 

 En France métropolitaine, période climatologique exceptionnelle, tant pour l'ensoleillement durable que pour les températures diurnes qui ont atteint des niveaux historiques : jamais il n'avait fait si chaud en moyenne sur la période à l'échelle du pays et dans le même temps un grand nombre de records mensuels ont été battus.

 Sur la période, l'indicateur de température maximale moyenne en France métropolitaine atteint 16,7 °C (anomalie de +6,4 °C par rapport à la normale).

Parmi ces 15 jours, 3 journées figurent dans le top 10 des après-midis les plus douces (depuis 1947) : le vendredi 22 (10e position avec 18 °C), le mardi 26 en (5e position avec 19,7 °C) et enfin le mercredi 27 qui, avec un indicateur de 21,3 °C (+10,2 ° C d'anomalie) bat largement le précédent record qui datait du 28 février 1960 (20,2 °C)

  • Certaines stations de la moitié nord franchissent pour la première fois la barre des 20 °C pendant l'hiver, en avance de 10 à 15 jours sur leur ancien record de précocité. C'est le cas par exemple à Langres, Brest ou Dijon ;

  • Constat identique dans le Sud-Ouest avec la barre des 25 °C, jusqu'alors jamais atteinte dans maints endroits en hiver (Agen, Carcassonne, Montauban).

Le record national mensuel (et hivernal) n'a en revanche pas été battu : la température maximale sur la période a atteint 28,1°C à Aicirits (Pyrénées-Atlantiques) le mercredi 27, « loin » derrière l'exceptionnel 31,2°C du 29 février 1960 à Saint-Girons (Ariège).

 

Météo-France

8/2/2019

 

 

  Année 2018  :   4ème année la plus chaude sur le Globe

 

Le rapport de l'Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM, WMO) confirme que l'année 2018 a été particulièrement chaude. Avec une température moyenne de surface globale - terres et océans -  de 14,69 °C (soit une anomalie de +0,79 °C par rapport à la température moyenne du XXe siècle), 2018 se classe à la 4e place de la période 1880-2018, passant devant 2014 (+0,75 °C), mais laissant le podium aux années 2017 (3e avec +0,85 °C), 2015 (2e, +0,91 °C), et 2016 (1e, +0,95 °C).

9 des 10 années les plus chaudes se sont produites depuis 2005 : 2010 (6e, +0,70 °C), 2013 (7e, +0,67 °C, 2005 (8e, +0,66 °C), et 2009 (9e, +0,64 °C).
1998 complète cette liste, en 9e place à égalité avec 2009, avec une anomalie de +0,64 °C.

Au niveau continental, l'Europe a connu une année record, avec des températures moyennes annuelles jamais atteintes auparavant en France, en Allemagne, en Pologne, en Autriche, en République Tchèque, en Slovaquie, ou encore en Suisse. Le Danemark et les Pays-Bas ont connu leur 2e année la plus chaude.
Sur la péninsule scandinave, des records de chaleur ont aussi été battus, notamment près du Cercle Polaire, avec plus de 30 °C mi-juillet. En Laponie finlandaise, la station de Utsjoki Kevo (69'45 degrés de latitude Nord) a établi un nouveau record avec 33,4 °C le 17 juillet 2018.


En Afrique, 2018 arrive à la 5e position des années les plus chaudes. En Algérie, la ville de Ouargla a vu le mercure atteindre 51,3 °C, soit la température la plus chaude du continent dans les dernières décennies. La ville de Quriyat (Oman) a aussi connu ses températures minimales les plus élevées jamais enregistrées le 26 juin, la température ne descendant pas en-dessous de 42,6 °C.

 

Science et Vie

fév 2019

 

 

  Y a-t-il une limite à la  puissance des cyclones  ?

 

En théorie oui car elle résulte de la différence de température entre la tropopause et surface de l'océan qui contrôle la vitesse du vent. Or ces deux paramètres ne peuvent pas dépasser certaines valeurs. Pour autant, impossible de fixer une vitesse maximale théorique.

"Nous avons des hypothèses, explique Fabrice Chauvin de Météo France. Seulement nous ne savons pas si cette vitesse pourra être atteinte."

 

WU-Weather Underground

8 fév 2019

 

 

 

Hawaii : Huge Surf, High Winds, Unprecedented Coastal Flooding

 An intense winter storm will approach Hawaii from the north this weekend—an unusual trajectory that could bring a variety of destructive impacts to the 50th State. The angle of approach will push very strong northwest to north winds across the islands. Extremely high surf can be expected, especially along north- and west-facing coastlines and harbors, where the National Weather Service is warning that coastal flooding could be “unprecedented.”

The most impactful part of this weekend’s Hawaii low may be the massive amounts of water that will be pushed toward Hawaii’s north- and west-facing shores. A separate storm well to the northwest will push long-period swells into the same region, adding to the problems. “Extraordinary large and disorganized surf will produce life- threatening conditions in the surf zone along north and west facing shores from this weekend into early next week,” warned the NWS in its surf zone forecast on Friday morning.

Open ocean wave heights could exceed 60 feet off the north and west coasts, with wave periods as high as every 15 seconds, according to the most recent outlooks issued by NWS/Honolulu. “Those are very scary numbers for ships,” said Businger. "Fifteen seconds is a very short period for a 60-foot open ocean wave, meaning that these waves will be very steep and an extra hazard for shipping." The steep waves may also result in shoaling*, which could accentuate the near-shore wave heights.

* élévation du fond de la mer

 

Science et Vie

jan 2019

 

 

 

  Un réchauffement climatique peut-il éléver la pression atmosphérique ?   

 La réponse est NON , du moins pour ce qui est de la pression atmosphérique moyenne du globe, cette dernière dépendant de la gravité et de la masse de l'atmosphère qui sont des invariants, selon un responsable du Laboratoire de Météorologie Dynamique (Université Pierre et Marie Curie).

En revanche, la distribution géographique de cette pression atmosphérique, c'est à dire le positionnement des dépressions et des anticyclones (centres d'action) peut être modifiée par un réchauffement. Mais si les scientifiques prévoient que le réchauffement présumé en cours peut augmenter l'intensité des tempêtes et des cyclones (mais sans doute pas leurs nombres), ce ne sera pas sous le seul effet de cette nouvelle répartition des hautes et basses pressions. Sous les Tropiques, une augmentation de la vapeur d'eau pourrait également intervenir dans cette évolution.

 

Météo-France

13/11/2018

 

 

  La sécheresse persiste et même s'aggrave dans le Nord-Est :

 

Les conditions sèches qui ont régné depuis la fin de l'été ont entraîné une sécheresse hydrique des sols exceptionnelle sur une vaste partie Nord-Est du pays, comme en Franche-Comté, où la pousse des champignons a notamment été freinée.

On est passé d'une situation où les sols étaient très humides à la mi-juin à une situation où les sols ont été très secs dès la mi-juillet. Depuis le milieu de l'été, l'humidité des sols s'est maintenue à un niveau remarquablement bas, proche du niveau record. Mais c'est à partir de l'automne, que le niveau de sécheresse est véritablement devenu exceptionnel, dépassant les records pour la saison, notamment celui de l'année 1959 (pour octobre) et 1962 (pour novembre).

Un des facteurs d'aggravation rapide de la sécheresse des sols a été le manque de pluie depuis le début de l'été. Sur les cinq mois de juin à octobre, il est tombé à l'échelle de la Franche-Comté 254 mm, ce qui constitue un nouveau record bas depuis au moins 1958 ; le précédent record bas était observé en 1962 avec 280 mm. La normale pour cette période étant de 520 mm, c'est la première fois que le déficit en pluie sur cette période dépasse les 50 %, ce qui est considérable sur cinq mois consécutifs. En réalité sur une même période, seules deux années ont été plus sèches : 1976 (de février à juin avec 221 mm et de mars à juillet avec 251 mm) et surtout 1958 (159 mm d'avril à août).

 

 

 

 Historique   1   2   3