Fiche 2505
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" Le roi
de coeur "
(1966)-(Fr,It)-(1h42) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Avant d'évacuer Marville, en 1918, les Allemands dissimulent une charge d'explosifs dans la cathédrale. Avertis, les alliés chargent le soldat Plumpick d'en trouver la cachette. Arrivé en ville, tous les habitants ont déserté à l'exception des pensionnaires de l'asile d'aliénés.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Culturopoing.com
Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama
Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première aVoir-aLire.com Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix (reprise en 2017) La seconde vie accordée à ce grand film oublié ainsi que son écho plus que jamais d’actualité rendent sa (re)découverte indispensable. Un film délicieux et décalé. Dans ce film qui ne prend rien au sérieux, De Broca livre une méditation essentielle sur la vie, le bonheur et le mirage d'un monde absurde où nous sommes censés jouer un rôle. Une farce faiblarde, tournée avec négligence, souvent paresseuse.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Une parenthèse (dés)enchantée en temps de guerre, servie par une distribution extraordinaire, les belles couleurs de Pierre Lhomme et la musique de Georges Delerue, et surtout la fantaisie de De Broca. Un film merveilleux, le plus beau de son auteur. A ne pas rater. Quel dommage qu'un tel film soit passé inaperçu ! Il en fleurit tant d'instants poétiques, de réflexions métaphysiques... C'est avec le coeur léger et l'oeil humide qu'on le savoure. voici un film méconnu de De Brocca absolument estraordinaire. La poéasie, la finesse ,la dérision et le talent des acteurs ,pleins de bonne humeur,nous font rever. Il faut redécouvrir cette oeuvre qui ne se démodera jamais par son sujet. Moralité ,les plus fous ne sont pas ceux que nous croyons. Je ne suis pas un inconditionnel de ce genre de fables mais je dois dire ici qu’elle est particulièrement réussie, tant dans sa forme que dans ses idées. L’idée de base qui consiste à opposer ceux qui font la guerre et ceux qui sont fous est tout bonnement géniale, celle de livrer un village entier aux malades de l’asile psychiatrique n’en est qu’une conséquence qui tire le spectacle vers une farce colossale. Le premier mort du début surprend dans ce contexte mais le final viendra tout justifier. Les acteurs s’en donnent à cœur joie et nous avec ; ce qui, en plein essor de la ‘’nouvelle vague ‘’ est sacrement réconfortant, il y a de la place pour tous dans le cinéma du moment que les films sont ‘’bons’’. Les gags sont savoureux, des danses écossaises au coup de masse du lansquenet sur la tête du colombophile rien n’est à jeter. Les mimiques et les attitudes des uns et des autres sont un régal pour les yeux, les dialogues malgré quelques pensées philosophiques passant au second plan. Un grand film français intemporel qui je crois n’a guère été apprécié à sa sortie. Pourquoi ? En avance sur son temps !
Une idée originale pour un film plutôt décevant malgré sa belle histoire, le film a une ambiance très gaie et il comporte de belles scènes mais le problème c'est que les acteurs ont plus l'air de s'amuser que nous, ce qui fait qu'on s'ennuie un peu. Un film intéressant dans la filmographie de Philippe de Broca mais certainement pas son plus réussi. On aime De Broca pour son goût de l'absurde, ses oxymores dramatiques, ses personnages à contre sens, son culot à pousser la farce vers l'extrême, sans jamais verser dans le mauvais goût d'un Mel Brooks ni les pesanteurs d'un Blake Edwards. Les ingrédients de ses meilleures réussites contiennent dans ce Roi de coeur mais il manque la levure pour que le mélange prenne du volume. Ces fous lâchés dans une ville menacée d'être détruite par une charge explosive, s'agitent dans une farandole colorée et joyeuse, sans jamais nous émouvoir, sans jamais nous faire rire. On reste indifférent au cabotinage de Pierre Brasseur, aux débordements pré-Cages aux folles de Michel Serrault, au lyrisme forcé de Jean-Claude Brialy et au papillotements de cils de Micheline Presle. Le français parlé par Alan Bates n'est pas toujours audible. Un ratage presque total, à voir en passant, pardonnable dans une filmographie qui compte une bonne quinzaine de films remarquables Le ton donné au film est étrange mais il n'est pas inintéressant. Debroca aurait tout de même gagner à rendre le contraste entre les fous remplis d'utopie et ceux qui les enfermes plus grand. La guerre est un monde qui n'a pas sa place dans la folie et seul les saints d’esprits peuvent la créer,voilà en gros le message du film. Le roi de cœur manque de vrai décalage,il est surtout trop remplis de danses et de musiques.
C'est basé sur un scénario à fort potentiel. Une ville désertée que des pensionnaires d'un asile d'aliénés va envahir. Mais la comédie tourne vite au gros bazar sans queue ni tête et surtout sans être drôle :( Une anarchie qui est trop contrôlée. De l'improvisation pour les acteurs aurait sans doute donner un meilleur résultat. Potentiel sous exploité et loin d'être amusant, tout y est sans surprise alors qu'il y avait matière à faire du n'importe quoi "amusant". Je l'ai trouvé loin d'être drôle malgré une excellente idée et une époque qui se prête à la folie. J'espère voir un remake un de ces jours car il y a vraiment de quoi réaliser un grand cru ! Je n'ai guère été enchanté par ce film. J'ai trouvé cette comédie tellement loufoque et burlesque que je n'ai pas su rentrer dedans. C'est apparemment un film classique, devenu au cours du temps, un film à voir. Et malgré la présence d'une affiche alléchante, cette comédie au second degré ne m'a pas séduit.
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