CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  906 

 

 

n°906
 
" Smoke "

 

 

(1995)-(All,Am)(1h50)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Paul Auster / Wayne Wang  

 

 

Acteurs:  H.Keitel, W.Hurt, S.Channing ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un des films les plus poétiques qu'il m'ait été donné de voir. Il ne se passe quasiment rien et pourtant... Forrest whitaker y est exceptionnel et Harvey Keitel touchant. Un brin de vie porté sur écran, qui fait vraiment du bien aux mirettes. Sublime!!

Écrit par Paul Auster, ce film hommage au quartier de Brooklyn et de ses habitants est une petite merveille sans prétentions que l'on voit avec plaisir. Le film raconte plusieurs histoires réalistes et touchantes qui parlent de la vie de tous les jours avec justesse sans jamais nous ennuyer. Le casting rassemblé est excellent allant de William Hurt à Harvey Keitel en passant par Forest Whitaker, tous campant d'attachants personnages avec leurs faiblesses et leurs défauts mais humains avant tout.

Des histoires simples, fait de gens simples et de vies simples.... Et l'addition de chacune des anecdotes des personnages du film nous entraîne sans que l'on s'en rende compte dans une sorte de conte urbain où le sourire d'un simple bonheur ne se décroche pas de notre visage jusqu'à la fin du film !

Une chronique sur les habitants de Brooklyn qui sonne juste et vraie,et qui délivre mine de rien quelques réflexions subtiles sur la bonté naturelle de l'homme,et sa capacité à repartir de l'avant. "Smoke"(1995) est le résultat d'une conjointe collaboration entre le réalisateur Wayne Wang et l'écrivain Paul Auster,dans une ode au quartier de son enfance. Le film est chapitré en 5 parties,chacune sur un personnage différent,même si tous sont connectés d'une manière ou d'une autre. Il y a le patron de bar,photographe amateur à ses heures(Harvey Keitel,jamais aussi émouvant),un écrivain désemparé depuis l'accident mortel de sa femme(William Hurt,intense),un garagiste manchot assez égoiste(Forest Whitaker,défrisant),un vagabond mythomane,l'ex-femme du barmaid en perdition. Tous ont perdus quelqu'un ou quelque chose d'importance,tous semblent au fond du trou mais entrevoient l'espoir,tous ne peuvent s'en sortir que par la vérité et la responsabilité. Dans un univers minimaliste et chaleureux à la Jim Jarmusch,ce film primé à Berlin touche,par son humanité derrière sa sobriété apparente et sa morale finale plus optimiste qu'on imagine.

Un petit dèbit de tabac situè au coeur de Brooklyn! Les clients? Des fumeurs, bien sûr, mais aussi des oisifs, des grandes gueules, des philosophes à la petite semaine qui devisent inlassablement sur des problèmes fondamentaux comme le poids de la fumèe! Des èclopès de la vie, des gens simples qui refont le monde! Emotion! Issu de l'ètroite collaboration entre le rèalisateur Wayne Wang et l'ècrivain Paul Auster, "Smoke" est un film puzzle où les deux hommes mèlangent les genres, les intrigues, entremêlent les rècits, vrais ou inventès, les vies, les effets de miroirs, les faux semblants! Un personnage arrive et le film vire à 180° pour suivre ce nouveau narrateur! Interprètèe par des acteurs au sommet de leur art (Harvey Keitel, William Hurt, Forest Whitaker, Stockard Channing...), cette oeuvre en libertè nous serre la gorge avant de nous bouleverser...

Je vais vous raconter mon histoire qui va vous étonner mais qui est totalement vraie. Je suis devenu fumeur (petit fumeur) à cause (grâce) à ce film. Au delà des vies qui s'entrecroisent et surtout se découvrent, ce film est un hymne à New York et surtout à Brooklyn. Mais il réussit aussi à magnifier le cigare et les cigarios, par l'histoire de la pesée de la fumée ou des mimiques des acteurs au moment de l'inspiration de ce venin. La façon dont les acteurs fument est artistique. Après avoir vu ce film en 1996, je suis aller acheter une "boite de SCHIMMELPENNINCK", alors que je n'avais jamais fumé auparavant. J'ai adoré et depuis je fume des cigarios (2 par jours) et j'aime ça. D'ailleurs je ne trouve plus les fameux SCHIMMELPENNINCK. Ridicule allez-vous me dire ? Tout fumeur à bien débuté un jour pour une raison forcément idiote. Alors merci "SMOKE" pour ce beau film et cet épicurisme.

Brooklyn. Hasards. Vie. Film unique, inimitable et qu'on peut revoir et revoir sans jamais s'ennuyer. J'en suis à la 3è fois et , chaque fois, j'y trouve une nouvelle raison de l'aimer. Pareil pour Brooklyn Boogie.

 

Original, avec de très belles interprétations et des moments forts, malheureusement un scénario bien pauvre. A voir plus pour le décor (Brooklyn) que pour l'histoire.

Une structure narrative peut-être pas vraiment nécessaire de chez nécessaire mais la force du film ne réside pas de toute façon dans cette dernière, ni dans le scénario en tant que tel (même s'il y a de très belles séquences et idées à l'instar des deux dernières qui réussissent l'exploit de raconter la même chose mais de manière totalement différente et toute aussi émouvante l'une que l'autre !!!) mais dans sa galerie de personnages à laquelle on s'attache très vite. Il faut dire qu'elle est interprétée par un très bon casting dominé par un très bon Harvey Keitel, déjà une très bonne raison de regarder ce film.

Un bon film dont le scénariste est Paul Auster, on suit la vie de plusieurs personnages de New York, c'est très littéraire comme cinéma. De bons acteurs comme Harvey Keitel et Forest Whitaker. Il ne se passe pas grand chose, beaucoup de place aux dialogues mais c'est agréable.

 

Smoke, ce sont des destins qui se croisent mais qui, malheureusement n'emportent jamais vraiment l'adhésion du spectateur qui a, la plupart du temps, du mal à saisir où Wayne Wang et son scénariste ont voulu en venir, quels messages ils ont voulu faire passer à travers ces storylines aux dialogues souvent laborieux et forcés, qui s'imbriquent difficilement, qui manquent toutes de substance et qui s'avèrent même parfois franchement inintéressante à l'image de l'ex-femme d'Auggie. Ce dernier, interprété par l'excellent Harvey Keitel, est d'ailleurs le personnage le plus touchant et le plus intéressant, à l’origine de la meilleure scène du film lorsqu'il raconte son inattendu Noël à son ami Paul. Une certaine sincérité se dégage de Smoke ce qui est toujours appréciable, mais c'est bien trop peu pour espérer relever le niveau d'une comédie dramatique qui n'en a que le nom.

 

 

 

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