CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2506 

 

 

n°2506
 
" Le code a changé "

 

 

(2009)-(Fr)-(1h40)  -      Comédie  dramatique   

 

Réal. :     Daniele  Thompson    

 

 

Acteurs:  K.Viard, D.Boon, M.Foïs ...

 

Synopsis

 

 

Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C'est ça le principal...Si on a le bon code et que l'on respecte les autres, cordialité, hypocrisie, bonne humeur, on risque de passer une bonne soirée... Mais les masques tombent dès le chemin du retour.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Le code a changé poursuit le fil rouge de la comédie douce-amère Danièle Thompson construit ses personnages avec complexité et nuances. Ce plat a bon goût et on en mangerait bien plus souvent à la carte (illimitée bien sûr...)

Peu subtil? Peut-être. Mais diablement efficace.

Avec de tels convives et Danièle Thompson en cuisine, on accepte des dîners comme ça toutes les semaines.

On aurait vraiment aimé plus d'originalité au menu d'un film censé dynamiter l'hypocrisie et les apparences. On sauvera quand même les performances de Karin Viard et de Dany Boon.

Danièle Thompson ne s'avère pas mauvaise cuisinière. Mais il est regrettable que le film ne soit pas allé au bout de sa logique

Le Code a changé a peut être les défauts de ses qualités.

Curieux effet d'invraisemblance, déficit d'incarnation, comme si les comédiens faisaient écran à leurs personnages, peu fouillés, simples vecteurs de situations dramatiques.

 Un malaise passe entre les plats. Le mensonge se mange froid, et la mondanité l'emporte. la comédie n'est pas toujours là où on l'attend.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je craignais le pire... Mais finalement, ce film pose beaucoup de questions, les acteurs n'en font pas trop comme je le pensais et sont même bons. Au final, cette comédie dramatique pencherait plus vers le drame que la comédie. En effet, les divers sujets évoqués sont traités avec beaucoup de finesse, de vérité et reflètent une bonne vision de la vie.
Donc, une bonne surprise!

Cette comédie douce-amère au propos qui se veut franc-du-collier en ce qui concerne les rapports hommes/femmes, leurs petits mensonges, leur hypocrisie et la langue de bois, y va sans trop prendre de détour, et vise juste. En partie grâce à des choix si ingénieux qu'ils en deviennent logiques ; le plus exemple étant d'avoir placé l'intrigue dans un milieu aisé, soulignant ainsi que le statut social ne garantit pas nécessairement le bonheur et la sécurité lorsqu'il s'agit de sa petite personne et de ses sentiments. Mais si LE CODE A CHANGÉ touche bel et bien un point sensible, il ne percute pas nécessairement, malgré le sujet aussi brûlant que passionnant, des situations intelligemment ficelées et des répliques incisives. Peut être pas suffisamment tranchant ? De plus, le parti-pris d'un tel découpage narratif est-il réellement justifié pour un tel film ? Heureusement, le tout fonctionne plutôt bien grâce à son luxueux casting de film choral, ses airs de théâtre de boulevard, faisant parfois penser à Resnais, et par-dessus tout, d'être enlevé par une petite musique aux allures de fugue, gaie et entraînante, à l'image du film qu'elle rythme.

Un film marquant. A la fois choc et délicat, plein d'humour et d'émotion, tout en détails et en finesse. Bien conçu, bien construit, bien interprété. La réalisation est intelligente et donne une belle ampleur au film. Excellent à tous points de vue. Abouti, achevé. On n'a qu'une envie, le re-regarder.

 

Bon, c'est sûr que j'attendais bien mieux de la part de Danièle Thompson... on dirait qu'elle a tout investi dans les salaires du casting de rêve, et que du coup elle avait plus un rond pour prendre le temps de nous faire un scénario original et intéressant... Et il y a aussi les mauvais côtés de Danièle Thompson : ça se passe obligatoirement à Paris, et il y a obligatoirement le fiston en bonne place parmi les acteurs... Il y a le plaisir de l'excellent jeu de Karine Viard, et la torture du jeu balourd et peu crédible de Patrick Bruel en mec absolument tellement parfait, le cancérologue trop gentil plein d'états d'âme et que sa femme ne sait pas aimer du coup on a super envie de le cajôler le tit chéri.. (tu m'étonnes qu'il ait accepté le rôle... on dirait Michel Drucker...). Dès le début on sent qu'il y aura du pathos excessif, et que la colle du dîner ne vas pas trop prendre. Heureusement la dernière demi-heure sauve le truc, à partir du moment où le fiston à la fin du repas dans son 4x4 de luxe se met à parler ultra vrai, instant réellement drôle et libératoire. Mais on nous inflige quand même une dernière couche de pathos non nécessaire avec la guérison de l'espagnole. Ce film ressemble à un croisement bâtard entre "La Bûche" et "Les petits mouchoirs".

Le Code A Changé : Une comédie plutôt distrayante et agréable a suive même si il y a rien d’exceptionnelle, car elle est trop classique : des amis qui se retrouve à diner et bien sur, chaque invité a des soucis ou va en avoir. Mais, dans le genre peux original, les situations et les personnages s’envoles pas, s’énerve pas et vont pas dans le tout et n’importe quoi. Dans l’ensemble, ça reste crédible malgré une narration un poil confuse, après deux, trois flash after, on commence a suive et tout compte fait, elle devint intéressant cette narration et bien pensé. Mais, la fin est un peu rapide, on aurait pu avoir encor 10 petites minutes pour bien conclure le film et nos personnages. Sinon, pourquoi le film fonctionne, c’est aussi grâce aux acteurs qui sont justes et en fondent pas trop pour une fois, c’est bien et le casting français est plutôt honorable. Donc voila, une comédie dramatique sans prétention, vite vu, vite oublier malheureusement, ça sera pas en grand classique mais elle remplit le cahier des charges : nous divertir et passer un bon petit moment le dimanche soir a 20H50.

 

Ce n'est pas parce qu'on empile sur une brochette des acteurs connus, qu'on parvient à faire un film réussi. On ne le répétera jamais assez, aussi doués soient les comédiens, s'il n'y a pas d'histoire, il n'y a plus rien à sauver. Et là, c'est le drame : Le scénario est vide, une véritable coquille sans rien en dessous à se mettre sous la dent que des dialogues interminables et sans aucun intérêt sinon entendre des personnages pathétiques se plaindre de leurs problèmes respectifs, qu'ils soient graves ou beaucoup moins. Mais que c'est long ! Et que c'est chiant ! Tellement ennuyeux qu'on en sort épuisé ! Le côté esthétique est quant à lui, totalement passé sous silence. Aucune mise en scène, photographie très classique, réalisation brouillonne, même la musique de Nicola Povani (La vita E bella) ne peut se frayer un chemin parmi ces immondices. Rares sont les productions où tout va de travers, où rien ne vaut le coup d'oeil et pourtant, en voici l'exemple parfait.

Une très jolie distribution au service d'une comédie plutôt bancale, bourrée de publicité et de clichés, et qui sonne faux du fait des personnages peu fouillés. Si certaines séquences peuvent faire sourire, d’autres sont particulièrement lourdes. Que feraient ces parisiens bourgeois sans leur téléphone portable, utilisés à excès en voiture, lors du repas, partout en fait… ? Reste le jeu des trop rares Pierre Arditi et Patrick Chesnais qui s’en sortent avec les honneurs. Danièle Thompson nous avait habitué à beaucoup plus de finesse. Ici, le code a changé, mais mieux vaut encore rester à la porte.

Observatrice habituellement doué du caractère humain, Danièle Thompson manque ici sa cible et ne nous offre rien de bien nouveau sur la question, se payant qui plus est le luxe de nous ennuyer quelque peu et de nous offrie quelques répliques risibles. Le malaise se fait d'ailleurs d'entrée. Une impression de tourner en rond, de ne pas avoir grand chose à dire... Car la voila la vraie bonne question : qu'à à dire Danièle Thompson durant ce film? On se retrouve ainsi au milieu de "rebondissements" très bourgeois proches du superficiel, les personnages ayant eux bien du mal à nous toucher d'une quelconque manière. La mécanique habituellement si bien huilée tourne ainsi rapidement à vide, le nombre excessif de personnages n'aidant il est vrai pas beaucoup à s'identifier d'une quelconque manière à l'un deux. Et les comédiens alors? Eux aussi à côté de la plaque! C'est simple, Patrick Bruel n'est pas le plus mauvais de tous (c'est tout dire), et même la si douée Karin Viard s'avère complètement fausse. Seuls Patrick Chesnais et Pierre Arditi s'en sortent sans problème, leurs scènes communes s'avérant dans l'ensemble réussies. Car ne soyons pas non plus totalement injustes : "Le Code a changé" réussit tout de même à nous réserver, par intermittence, à nous offrir quelques moments plaisants et plutôt bien vus, mais hélas bien trop éphémères pour sauver d'une quelconque manière ce "film choral" raté. A éviter.

Danièle Thompson fait du cinéma comme Yvette Horner joue de l’accordéon. Elle nous balance son abominable rengaine avec une image et une mise en scène d'un autre siècle, et comme Yvette Horner elle veut rajeunir tout ça en mettant des choses qu'elle croit de notre époque. Seulement c'est le pire de l'époque (play Yvette) d'une totale ringardise et le résultat est abominable tant dans l'image que dans la mise en scène. Même avec des Patrick Chesnais et autres bons acteurs il n'y à rien à faire c'est une soupe périmée que veut nous faire avaler Danièle Thompson. Il est loin le temps ou papa Oury faisait un cinéma dans lequel il pouvait placer sa fille adorée. Elle pouvait faire illusion tant que son écriture était au service de De funès et Bourvil qui eux avait du génie comique pour rendre la moindre des choses drôle,mais maintenant qu'elle est aux manettes et elle n'a personne derrière qui se cacher. On voit l'étendu de ses capacités cinématographiques c'est nul est dépourvu du moindre talent artistique.

Le cinéma français croule sous ces scènes de repas interminables où les acteurs affichent leur gueule contrariée et leurs anecdotes assommantes sur leurs histoires de cul. Là, elle a fait fort: un film où il n'y a que ça, qui nous laisse sans aucune image, aucun souvenir, comme un mauvais rêve.

 

 

 

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