Fiche 2538
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" M "
(2018)-(Fr)-(1h32) - Drame
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Synopsis
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Antoine entame sa première année de médecine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu'à la fête, les deux étudiants devront s’acharner et trouver un juste équilibre entre les épreuves d’aujourd’hui et les espérances de demain.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Cahiers
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Un film quasi documentaire porté par un duo d’acteurs déjà réuni dans "Jacky au royaume des filles" (2014) de Riad Sattouf, qui semble d’autant plus nécessaire que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, souhaite la refonte du numerus clausus qu’il juge "périmé". Peut-on faire d’une année d’études et de révisions un long métrage captivant ? Thomas Lilti en apporte la preuve avec une réalisation rythmée qui mêle à la fiction le réalisme des situations et des décors, avec l’appui des témoignages d’étudiants qu’il a rencontrés. Scènes intimistes et de foule en amphi alternent efficacement. À travers le fil romanesque mouvementé de leurs rapports, Thomas Lilti, médecin luimême, passe sans complaisance la formation médicale au crible de son oeil critique, et met en avant la dureté de l'apprentissage et le côté quelque peu aberrant de la préparation qu'il nécessite. Mais en plus d’exposer très clairement en quoi la première année de médecine est calamiteuse, le film touche une fibre sensible : l’impossible solidarité lorsque les places manquent, et c’est lors du dénouement que la fiction fait mouche. S'il se repose toujours autant (et trop) sur des recettes et stéréotypes, Thomas Lilti touche ici à quelque chose de plus humain et touchant, et donc d'un peu moins scolaire. Le dossier se suit sans déplaisir, c'est proprement mis en scène, bien rythmé, les personnages sont incarnés, mais il ne se passe rien d'étonnant. Bref, la fiction n'est pas mal. Le documentaire aurait été formidable. Confit dans ses souvenirs d’amphi et de BU, Première Année n’a pas saisi l’opportunité de parler au-delà de son petit milieu pour devenir une vraie fable sur la vocation et la sélection.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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En France, pour peu que l'on soit un candidat un minimum sérieux, la
première année de médecine est souvent une année entre parenthèses.
La vie sentimentale, sociale et culturelle est sacrifiée et le
bachotage est de rigueur. Quand le réalisateur Thomas Lilty nous propose une plongée au coeur du système de sélection du corps médical français, lui qui est médecin généraliste de formation et qui a déjà à son actif les films "Hippocrate" (2014) et "Médecin de campagne" (2016), on se dit que le contenu promet d'être réaliste et qualitatif. Bonne nouvelle : c'est bien le cas ! Nous allons suivre le parcours de deux étudiants de première année de médecine, l'un tout juste bachelier et l'autre triplant cette première marche vers cette formation tant convoitée. L'oeil aiguisé du réalisateur associé au talent des deux acteurs principaux (Vincent Lacoste et William Lebghil) et le tout porté par une histoire que l'on suit quasiment en mode reportage fait de cette oeuvre un excellent moment immersif et intense dans ce monde sans pitié du numerus clausus hyper sélectif. J'ai pris beaucoup de plaisir à vivre cette expérience cinématographique me replongeant dans mes lointaines années estudiantines... Instructif et saisissant à la fois. Vincent Lacoste est en « Première année » de médecine pour la troisième fois. Obstiné à choisir médecine, il préfère être recalé chaque année plutôt que de choisir une autre spécialité, pharmacie, dentaire… William Lebghil joue aussi l’étudiant en médecine. Pour sa première année, le jeune homme semble avoir des facilités à apprendre, mais va aussi découvrir la compétitivité qui règne entre les étudiants pour l’obtention de ce concours. Après « Hippocrate » et « Médecin de campagne », le réalisateur et médecin généraliste Thomas Lilti revient avec un nouveau long-métrage sur le milieu médical. Nous allons suivre les étudiants nuits et jours dans leurs révisions. De nombreux étudiants se retrouveront dans les personnages qui doivent se battre pour avoir une place en amphi ou le stress des épreuves dans le grand centre d’examen. La mise en scène est passionnante et les deux comédiens transpercent l’écran au point de donner un sentiment documentaire à l’histoire. Enfin, le final est mené avec une si grande subtilité qu’on a juste envie de dire : c’est beau l’amitié. L'univers des étudiants en fac de médecine passé a la loupe. une étude superbe du travail mené par les élèves ce film fascinant et bouleversant nous plonge dans un univers peu ou pas connu . du magnifique à la crise, mise en scène élaboré sans fioriture et joué par de jeunes futur grands artistes on est accroché jusqu'à la fin par une sorte de suspens qui vous remue le ventre. peut être regarderons nous les médecins d'un autre oeil .
Film réalisé par un ancien médecin, Première année, en vue de son sujet, se présentait, à première vue, comme une sévère dénonciation du système des études de médecine en France. Si le film réussit à nous montrer l'absurdité de la PACES, il reste toujours en surface, trop propre, trop lisse, trop attendu à l'image d'un dénouement totalement conventionnel. Trop scolaire dans sa forme, même si le caractère quasi documentaire de certaines scènes, qui auraient mérité d'être plus travaillé, donne , par intermittences, une certaine profondeur à l'ensemble, Première année manque de force, se présentant davantage comme un film de potes que comme une satire sociale. Vincent Lacoste et William Legbhil, tous deux impeccables, insufflent un peu de vie à un film trop propre pour convaincre pleinement.
La bande annonce était alléchante mais le film ne tient pas ses promesses. Moins réussi que Hippocrate qui était plus drôle et plus féroce. Les acteurs sont bons mais une petite erreur de casting à mon sens pour William Lebghil qui a au moins 10 ans de plus que son personnage qui vient d'avoir le bac donc 18 ans. Ce film intéressera les futurs étudiants en médecine et leurs parents sans doute, bien qu'on ne sache pas trop à quelle époque il se déroule. La fin n'est pas crédible, donc film assez ennuyeux et moyen dans l'ensemble Après Hippocrate et Médecin de campagne, Thomas Lilti achève sa trilogie avec Première année, dont il est inutile de préciser le sujet. Lequel aurait pu être passionnant avec un scénario moins attendu et très scolaire (défaut déjà repéré dans les films précédents). Première année est en grande partie documentaire et ne manque pas d'intérêt mais tout ce qui relève de la fiction est sacrément laborieux comme si Lilti n'avait cherché qu'à enrober son thème, avec des critiques sous-jacentes sur le Numerus clausus et l'inhumanité du traitement de ces étudiants, sans juger bon de travailler son récit outre-mesure. L'année se passe dans un grand survol qui insiste sur le travail, le travail et encore le travail, faisant davantage appel au cerveau reptilien qu'à l'intelligence. D'accord, le message passe mais quid de l'aspect purement cinématographique ? La mise en scène est sans éclat, la musique anodine et les scènes s'enchaînent focalisées autour de deux personnages dont on célèbre l'entraide et l'amitié jusqu'à l'improbable scène finale. Déception donc devant ce film qui manque de vie, d'émotion, d'humour et de sentiments. Vincent Lacoste et William Lebghil sont irréprochables mais en gardent sous le pied, simples instruments au service d'un film qui a choisi de montrer et de démontrer de manière répétitive et relativement insipide. Après Hypocrate, réussi, ce film est très décevant. Le réalisateur ne parvient pas à faire vivre ses personnages et leur milieu social. Le scénario est très répétitif, de sorte qu'on s'ennuie un peu, même si quelques scènes sonnent juste. De plus les deux jeunes comédiens manquent de charisme et ne suscitent guère l'empathie. Ajoutons que la chute est totalement invraisemblable aussi bien sur le plan "technique" que sur le plan psychologique. Donc c'est raté. Dommage car le thème de la sélection était intéressant.
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