CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2531 

 

 

n°2531
 
" Un homme est mort "

 

 

(1972)-(Fr,It,Am)-(1h59)  -      Policier, Drame  

 

Réal. :     Jacques Deray    

 

 

Acteurs:  J-L.Trintignant, G.Engel, Ann-Margret ...

 

Synopsis

 

 

Pour rembourser ses dettes, Lucien Bellon accepte de tuer le milliardaire Victor Kovacs.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce polar est loin de la perfection mais n'empêche qu'il se suit avec plaisir car si Un Homme est mort manque de nervosité il est sans temps mort ; Jacques Deray réalise un vrai polar à l'américaine en filmant avec beauté la tentaculaire ville de Los Angeles (on peut aussi remarquer en ses débuts des années 70 la modernité des Etats-Unis) avec en prime un casting international des plus séduisants. La musique de Michel Legrand sert bien ce film même si finalement on l'entend à peu d'occasion. Du cinéma carré et solide qui prouve bien que le cinéma français connaissait à cette époque un vrai savoir-faire en matière de polar.

L'exemple même du polar français à une époque ou ils étaient bons; celui-ci, particulièrement réussi & pré-tarantino, se joue des figures de styles imposés et nous entraîne dans une multitude de scènes insolites se déroulant un peu partout, ou les éléments isolés et/ou solitaires sont, d'autre part, + forts que le reste dans une lutte sans mercis: 1 "must".

 

Drôle de polar signé que celui signé ici par Jacques Deray. D'abord par son scénario certes toujours efficace mais qui souffre tout de même de drôles de choses (on apprend en effet qu'à Los Angeles que tout le monde parle français sans accent aucun), ou même le ton donné à l'ensemble, parfois insolite, curieux, soutenu qui plus est par une musique de Michel Legrand pas franchement dans le ton de l'ensemble. Pourtant, il est vrai que se dégage un certain impact de l'ensemble, que ce soit dans la sobriété et la classe de l'interprétation (Jean-Louis Trintignant y est excellent) que dans la manière ou Deray a filmé Los Angeles, notamment la nuit, permettant au film d'avoir à quelques reprises ce coté légèrement crépusculaire, bienvenu dans n'importe quel polar. Sans être donc le digne héritier de Melville, Deray signe ici un polar inégal, put-être un peu décevant, mais pas inintéressant pour autant.

Engagé pour tuer un notable, Lucien Bellon (Jean-Louis Trintignant) est à son tour poursuivi par un tueur. Le film est tourné à Los Angeles pour qu’on profite de son décor, énormes voitures de l’époque et villa avec piscine de toutes les époques incluses. L’action pourrait aussi bien se dérouler à Paris (à un détail près). Sur un scénario assez convenu, Deray construit un film lent, avec des silences, centré sur le personnage principal, qui est donc nécessairement omniprésent. Trintignant est excellent, comme toujours, le tueur (Roy Scheider) bien choisi, les femmes un rien évanescentes, Michel Constantin élégant dans sa courte prestation. L’auteur parvient à faire partager l’angoisse du héros, mais les scènes d’action manquent d’envergure, les rapports entre personnages sonnent parfois faux, et il ya quelques invraisemblances. Musique de Michel Legrand horripilante, comme souvent dans les productions de cette époque ; belle fusillade finale lors de funérailles. Un polar qui se laisse voir mais n’a pas la force d’autres réalisations postérieures du même auteur.

Un polar un peu mou et un peu lent ,au scénario un peu faible. Mais le film est plein de nostalgie, le L.A. des 70's, les belles voitures américaines , que des belles cylindrées: Cadillac, Pontiac , Mustang et surtout une très belle interprétation de toute l'équipe: Jean- Louis Trintignant parfait en tueur, froid et distant, la très belle Angie Dickinson mais surtout la superbe Ann-Margaret , américano -suédoise , sublime , d'une beauté parfaite, un régal. A noter aussi la très belle bande son , jazzy, de Michel Legrand , tout au long du film.

«Un Homme est mort» porte bien la patte de son réalisateur: Jacques Deray. En effet, la mise en scène est des plus classiques, le scénario ne fait pas preuve de la plus grande originalité qui soit mais son efficacité est sans faille, du Deray pur jus. Dans ce polar français à l'américaine, Jean Louis Trintignant endetté jusqu'au cou va accepter de tuer Roy Scheider pour effacer ses dettes. Tourné à Los Angeles qui déjà à l'époque affichait une modernité des plus étonnantes, «Un Homme est mort» repose en partie sur les épaules d'un très bon Trintignant et sur le duel qu'il se livre avec Scheider. Bien à la mode des années 70, ce polar inégal ne soutient pas la comparaison avec les oeuvres de Melville par exemple, mais reste le témoin d'un certain savoir faire qui semble aujourd'hui perdu. A découvrir ou à redécouvrir.

 

Un film d'une incroyable lenteur avec des personnages qui, à force de vouloir se donner de la contenance et de la maîtrise de soi, ne laissent rien au spectateur non plus. Non nécessaire.

 Le film est à la fois lent, presque soporifique, et compliqué à souhait. Un homme est traqué dans une ville sans que la tension soit palpable (faut le faire), on a droit à un tueur professionnel qui vise à côté (il a besoin de lunettes) et quand les balles arrivent il suffit de s'écarter un peu (une balle voyage quand même à 250 m/secondes dans le meilleur des cas faut-il le rappeler) Côté interprétation Trintignant est très mou, mais le pire c'est Roy Scheider, complétement inexpressif.. Pas terrible tout ça d'autant qu'il faut se farcir la musique horripilante de Michel Legrand. 

Un film de tueur à gages des années 70 très ennuyeux en partie inepte et trop lent. Comme toujours Jean-Louis Trintignant incarne un tueur à gages monotone en bois qui se fait doubler par tous le monde. Il est suivi par Roy Scheider qui ne semble pas pouvoir tirer quelque chose de cette histoire. La seule raison de rester assis devant ce film ennuyeux est Ann Margaret qui est super sexy avec une perruque blanche ressemblant à Marilyn Monroe et Jayne Mansfield. Angie Dickinson n'est pas mal non plus. L'histoire manque de tous comme de l'action mais comment faire mieux avec un assortiment de personnages de télévision et de cinéma de l'époque...

En tueur à gages taciturne et énigmatique, Jean-Louis Trintignant atterrit à Los Angelès pour y exécuter le dénommé Kovacs, la victime inconnue qu'on lui a désignée. Mais, piégé, Lucien devient lui-même une cible.
Dès lors, l'idée est de montrer l'isolement du Français dans la grande ville américaine. Poursuivi par un tueur puis par la police, aidé par une call girl, Lucien entame un parcours erratique à travers Los Angelès -dont Jacques Deray ne se prive pas de filmer quantités de lieux- puis cherche à découvrir celui qui veut l'éliminer. Deray était-il le réalisateur le plus qualifié pour mener ce récit dépouillé, sans préjudice de séquences spectaculaires? Sans doute pas. Si on ne lui fait pas grief des invraisemblances et des complaisances du scénario (permettant à l'action de perdurer), on peut reprocher au cinéaste de ne pas faire preuve de beaucoup d'originalité, d'aligner des scènes convenues qui privent le film d'un vrai suspens et d'intensité dramatique, et surtout de n'avoir aucun point de vue singulier concernant le Los Angelès qu'il filme et dont le décor est tout de même l'élément déterminant de ce polar français en Amérique. Précisément, cette Amérique "exotique", mythique, et la nature du personnage joué par Trintignant auraient sans doute inspiré un cinéaste comme Melville. En l'état, et en ajoutant la faiblesse des seconds rôles, le film manque de personnalité.

 

 

 

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