CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2522 

 

 

n°2522
 
" Le sourire de Mona Lisa "

 

 

(2003)-(Am)-(1h59)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Mike  Newell   

 

 

Acteurs:  J.Roberts, K.Dunst, J.Stiles ...

 

Synopsis

 

 

En 1953, Katherine Watson, une jeune femme libre d'esprit, fraîchement diplômée de l'université de Bekerley, intègre la prestigieuse école pour filles de Wellesley pour enseigner l'histoire de l'art. Déterminée à affronter les moeurs dépassés de la société et de l'institution, elle va insuffler à ses étudiantes, dont Betty et Joan, l'envie de se dépasser et d'avoir le courage de mener l'existence qu'elles souhaitent réellement vivre.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match    Le Figaro     Libération   L'Humanité    Première   Aden  Le Point      Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Le réalisateur de Quatre mariages et un enterrement, avec un impeccable académisme, sert ce petit sujet " révolutionnaire " avec la facile distance qui nous en sépare (cinquante ans de perspectives, ça fait oublier le quotidien). Certes, ça peut énerver. Mais il y a Julia Roberts.

Le Sourire de Mona Lisa a une décennie de retard (...) Un décalage lourd de conséquences (...) Reste au moins à raconter proprement une histoire et le bon faiseur qu'est Newell s'exécute, son petit kit de comédie dramatique hollywoodienne sous le bras.

Le film se laisse regarder sans déplaisir, mais il est nettement plus conventionnel que son héroïne. La mise en scène ne fait pas de vagues, coulant avec une élégance un peu insipide, surtout préoccupée de retrouver l'atmosphère des années 50.

Mis en scène avec ce qu'il faut de mièvrerie gentille par Mike Newell (...) Le Sourire de Mona Lisa ne quitte jamais les sentiers balisés de la rébellion bon genre (...) Le tout est photographié dans de jolis tons chamarrés, et il y a même un personnage bien écrit, celui de Maggie Gyllenhaal.

Julia Roberts  traverse le film sans jamais y laisser sa marque. Les efforts de ses jeunes collègues ont pour effet collatéral de souligner les faiblesses constitutives de ce pauvre Sourire : scénario timoré qui cherche à plaire à tout le monde et réalisation compassée, pourtant signée par Mike Newell.

Si à l'origine un tel sujet aurait pu se révéler intéressant à explorer, le traitement que lui réserve Mike Newell a un goût de réchauffé et relève surtout de la caricature moralisatrice.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je trouve les critiques de la presse française trop durs pour un film qui ne se veut résolument pas d'auteur. Encore une fois, cette presse qui transpire la suffisance, renie un film dès lors qu'il n'éduque pas seulement le spectateur averti, le bobo. Navrant. On ne refera pas le monde avec des films quasiment accessibles qu'à une minorité. Mona Lisa permet d'aborder des thèmes simplistes, sans déranger, tout cela est certain. Ces critiques font ce qu'ils reprochent aux film: enfoncer des portes ouvertes. C'est bien laid. Bref... la modernité, le féminisme, la réussite sociale, le milieu bourgeois, etc... tout cela est abordé sans surprise mais l'ensemble demeure satisfaisant, honnête. Un film plaisant, aux décors réussis, et à la bande son elle aussi moderne. A noter pour les amoureux de Tori Amos, une apparition en tant que chanteuse... encore une porte ouverte!

Très bon film! J'ai particulièrement aimé l'éloge du progressisme et de la marginalité prôner par le film. Le féminisme n'est pas trop poussé et n'est donc pas agaçant et Julia Roberts est excellente. Beau film qui permet d'imaginer plus ou moins la mentalité de cette époque où l'art moderne égermait seulement ainsi que l'image de la femme. Très beau scénario,sincère et poétique,

 

Un assez bon film plutot efficace de la veine du Cercle des poètes disparus ou de Will sans jamais vraiment attendre la perfection qui font de ces films des grands film. L'histoire se revele être moins interessante. Mais garde un certains charme grace à ses nombreuses grandes actrices qui sauvent le film. Aussi un bonne réflexion sur les droits et les devoirs de la femmes dans les années 1950. A voir.

Le sourire de Mona Lisa est plutot un bon film j'ai aimé l'histoire, l'époque le style. Les actrices comme Kirsten Dunst sont vraiment très bonnes et l'interprétation de Julia Roberts m'a un peu réconcilié avec l'actrice. Cependant on pourra donner quelques grosses critiques à cette histoire. Premièrement les costumes de Julia Roberts, je veux bien admettre l'idée qu'elle joue le rôle d'une avant-gardiste mais était-ce bien la peine de l'habiller de manière si moderne, cela rend le film moins réaliste et on a l'impression que chaque plan est fait pour que Julia Roberts ait l'air belle. A force ça énerve et on ne voit plus que ça ! De plus, la fin est quelque peu rapide et les larmes paraissent bien fausses. Malgré tout le film nous laisse un bon sentiment et s'en sort plutôt bien.

 

Ce film pâtit trop de la comparaison avec le chef-d' oeuvre qu' est "Le cercle des poètes disparus" dont il en est une version féminine. Il apparaît comme une pâle copie avec un scénario qui n' est pas fort et où il ne se dégage pas beaucoup d' émotion. La représentation de la condition féminine est correcte et l' interprétation est bonne dans l' ensemble mais l' intérêt demeure faible.

"Le Sourire de Mona Lisa" est un long-métrage plus que défaillant. Le spectateur a beau essayé, mais il ne parvient pas à être captivé par cette histoire manquant clairement d'étincelle. Malgré un sujet intéressant et prometteur, on assiste à un moment de cinéma affreusement ennuyeux et d'une longueur excessive nous faisant d'emblée regretter d'avoir voulu voir ce film. Hormis quelques passages honorables, la magie n'opère pas. Les scènes dignes de ce nom se font désespérément attendre. De plus, les personnages féminins n'arrivent pas vraiment à ressortir du lot. Le seul point positif de ce long-métrage est sans aucun doute son casting de stars. En effet, soulignons la présence de Julia Roberts, Kirsten Dunst, Maggie Gyllenhaal et Julia Stiles. Elles rehaussent sensiblement le niveau médiocre de cette production. Au final, il s'agit d'un film qui déçoit énormément parce qu'on pouvait légitimement s'attendre à mieux au vu du casting ambitieux et de l'originalité du scénario.

J'ai été déçue par ce film qui semblait à vu de son contenu et de son casting quelque peu attrayant. On s'attend à un film reposant sur des faits historiques qui sera mené par la splendide Julia Roberts, mais on tombe sur un film cucu-la-praline, contant la vie de jeunes universitaires, innocentes et écervelées. Trucmuche se marie et arrête ses études au plus grand regret de son enseignante (alias J. Roberts), Machine est entichée d'un homme qui en vérité ne l'aime pas, Bidule est amoureuse de son beau professeur d'italien et patati et gnagnagna et on s'ennuie, et on s'emmerde. Le type d'université dans lequel les filles se trouvent porte à lui-seul le titre du film, c'est bien peu développé, trop superficiel, peu intéressant. Notons tout de même la qualité de la mise en scène et de l'interprétation de la charmante Kirsten Dunst. Julia Roberts, on a déjà vu mieux.

Le sourire de Mona Lisa n'est certes pas à ranger dans les chef-d'oeuvres du 7ème art et ceci pour plusieurs raisons : n'est-ce pas ennuyeux de voir un film censé délivrer un message, c'est à dire nous montrer à quel point la libération des femmes fut lente et laborieuse dans les années 50 ansi qu'une réflexion sur l'art et les techniques d'enseignement, mais qui au lieu de cela s'enfonce dans une lourde caricature qui semble de jamais avoir de fin? Ici les quelques traits d'humour nous agacent, l'héroïne "parfaite" nous énerve d'autant plus qu'elle se veut être la voix de la vérité et du savoir absolu, et les manifestations d'admiration de ses élèves (spécialement à la fin) font réellement pitié. Le fond n'est pas mauvais, mais le réalisateur s'enfonce ici dans une pâle reproduction du "Cercle des poètes disparus" version féminine, en ajoutant des couches et des couches, assommant le téléspectateur et ne réussissant jamais à faire réellement mouche.

 

 

 

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