Fiche 2519
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" Luke la
main froide "
(1967)-(Am)-(2h06) - Drame
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Synopsis
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Pour s'être livré à des actes de vandalisme, Luke Jackson purge une peine de deux ans de prison dans un camp de travail. Il s'y lie d'amitié avec un autre détenu, Dragline, et devient bientôt le prisonnier le plus populaire grâce à son flegme et sa joie de vivre communicative.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Parfois ambigu, souvent maladroit, mais toujours troublant et passionnant "Luke la main froide" représente une étonnante démarche pour la liberté.05/12/1967 Le film de Stuart Rosenberg est le type de produit destiné à la grande consommation : il flatte, il séduit, mais le mot "fin" apparu sur l'écran, on l'a déjà oublié. 08/12/1967 Rosenberg mêle à parts à peu près égales, initiatives louables et francs loupés timing incertain et caractérisations sommaires. N°92, février 1968 certains artifices percent trop bien sous le plaidoyer pour qu'il soit ce qu'il aurait du être : un cri. 17/12/1967 Personnages désuhaminsés, intrigue et réalisation "standard" N°197, janvier 1968
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Le film rappelle un peu Je suis un évadé en 1932, où Paul Muni symbolisait le forçat de ces établissements pénitenciaires du middle west américain, où les travaux forcés dans les champs ou au bord des petites routes de campagne étaient particulièrement durs. Comme Muni, Paul Newman représente le courage indomptable et la nature rebelle d'un homme qui refuse de se laisser briser par les contraintes carcérales strictes. Agressif et gouailleur, Newman se rend célèbre en gobant 50 oeufs pour gagner un pari, mais sa morgue finit par exaspérer les gardiens qui finiront par l'humilier. Au final, après une évasion et à bout de force, l'issue sera tragiquement logique, mais Luke aura montré qu'on peut se dresser et défier un système. Le réalisateur sait décrire habilement cette gamme de relations d'abord conflictuelles puis complices et admiratives qui vont s'établir entre Luke et ses camarades. Les grands perdants seront finalement les gardiens et le système pénitenciaire. Un des meilleurs films de "prison", où Paul Newman , bien entouré par de bons seconds rôles, trouve encore une de ses meilleures interprétations. Un pur monument du film de zonzon, avec une dimension en plus. Paul Newman a trouvé ici le rôle de sa vie. Certaines scènes, notamment la (plutôt drôle) scène des oeufs, sont cultissimes. Un monument. La fin du film est à prévoir depuis le début... Paul Newman, magnétique et charismatique icône aux yeux bleus, capable de transcender tout ce qu'il touche et sur qui repose "Luke La Main Froid" (et c'est tant mieux), chacune de ses apparitions à l'écran est excellente et permette d'oublier un scénario qui tourne parfois en rond. Newman joue donc un type, surnommé "Cool Hand Luke" qui se retrouve en prison après avoir démolie un parcmètre sans que l'on sache pourquoi et dès qu'il est en prison, il se heurte au système et aux règles, et peu à peu il va de tenter de s'échapper... indéfiniment, jusqu'à une très belle fin. Mais ce n'est pas le scénario, le plus important, c'est Newman, ses répliques et ses scènes cultes et géniales (à l'image de celle des cinquante œufs, grandiose). La reconstitution et les paysages sont superbes, la couleur aussi. Le personnage de Luke est vraiment bien écrit et très attachant, en partie grâce à Newman, mais aussi ses idéaux, son intelligence et son coté malin et libre. Il rejette avec énergie le conformisme des institutions et on se demande jusqu'où un homme peut cogner le système.... et vice-versa. C'est ma toute dernière claque cinématographique. Luke la main froide à cette force terrible du cinéma que j'aime ! A savoir un excellent sujet, un scénario riche, un acteur de renom (Paul Newamn) ! C'est une réelle surprise et je suis désormais absolument fan de ce film. On assiste à l'arrestation de Luke, un petit voleur de parcmètre qui se fait condamner pour 2 ans de travaux forcés. Luke est, dans un premier temps, un homme mystérieux qui passe presque inaperçu auprès de ses codétenus et est un peu sous évalué mais il va montrer par la suite une véritable audace et originalité! D'abord avec des paris. La fameuse scène de dégustation d'oeufs notamment! Luke parie qu'il peut en avaler 50 en une heure montre en main! cette scène amène de la gaieté dans le film qui malgré tout reste sombre et pessimiste. Ou encore la scène du match de Boxe contre George Kennedy absolument jouissive! le réalisateur se soucie du fait de ne jamais filmer deux fois les mêmes choses, ou alors si il le fait, c'est uniquement pour montrer la répition et l'ennui que peuvent ressentir les prisonniers dans leur vie en prison. Si la première partie du film est absolument fantastique, la deuxième l'est encore plus puisque c'est la partie rebellion de Luke, qui décide de s'évader! Il est de nombreuses fois rattrapé mais ne baisse cependant pas les bras. On assiste alors à des méthodes d'évasions de plus en plus audacieuses et c'est extrémement palpitant. Luke ne peut plus compter que sur lui-même puisque délaissé et à nouveau méprisé auprès de ses amis. Cela n'enlèvera cependant rien à sa determination! Un film original, jamais ennuyeux porté par un Paul Newman en très grande forme! Paul Newman trouve le rôle de sa vie en incarnant magnifiquement dans "Cool hand Luke" un homme injustement puni qui, de par sa combattivité sous-terraine et son charactère désinvolte, va s'attirer la popularité des prisonniers et les foudres des gardiens. Alternant moments attachants voire amusants et séquences qui prennent aux tripes, la réalisation se veut sans faille et donne au final l'un des meilleurs films jamais tournés sur l'univers carcéral.
Mouais, je pense que Darabont m'a complètement dégoûté des films de prison. Alors certes j'aime beaucoup un condamné à mort s'est échappé ou bien les évadés d'Alcatraz ou encore le Trou... Mais franchement... J'aimerais aimer ça, parce qu'il y a moyen de faire des films sur la crasse humaine, mais en fait tout ce que l'on arrive à te servir c'est ces films totalement calibrés et prévisibles qui prennent un parti pris humaniste avec un héros qui est le "dernier esprit libre", qui est trop cool, et à côté on a les immondes gardiens de prison. C'est la même chose qui me gênait dans les évadés, c'est trop manichéen, c'est pas intéressant pour un sou. Le cheminement est connu et le parcours aussi. Alors oui, c'est bien mieux que les évadés parce que le type est joué par Paul Newman et que c'est un mec trop cool, qu'il y a des scènes qui sont assez drôles parce que justement Newman a un perso tout en gueule plutôt sympa... Mais bon... Le film tient la route en grande partie grâce à la cool attitude de Paul Newman et l'immediate sympathie que dégage son personnage. Car l'univers carceral dépeint est peu crédible, plus proche de Papa Schultz que du Papillon de Steve McQueen.C'est plus drôle qu'engagé, mais rien que pour la scène culte du festin d'oeufs durs(50, record à battre!) le film vaut le détour.
Il n’y a aucune accroche dans ce film et c’est bien ça que l’on regrette ! Les aventures de ces détenus sont répétitives et tirées par les cheveux ! Paul Newman s’en sort bien et arrive à nous convaincre de la volonté de justice et de liberté de son personnage. Mais la réalisation vieillotte et les lenteurs de ce film (qui dure plus de 2 heures) viendront vite à bout même des plus courageux… Certes Paul Newman est bon (sans être exceptionnel) mais ne parvient pas à sauver pas ce film qui souffre de trop nombreux défauts : Des longueurs insupportables (l'interminable scène avec la maman, la scène des œufs), des ellipses comme s'il en pleuvaient, des personnages secondaires caricaturaux, des mystères (où sont les blacks ?), une ambiance bisounours (aucun vrai méchant parmi les détenus). Seuls points positifs, la scène absurde mais néanmoins plaisante de la laveuse de voiture (du Russ Meyer avant le lettre) et un anticléricalisme de bon aloi. Mais ça ne fait pas le compte
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