Fiche 2514
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" Je suis
ton homme "
(2021)-(All)-(1h45) - Drame, Romance
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Synopsis
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Alma, brillante scientifique, se révèle être une parfaite candidate pour se prêter à une expérience : pendant trois semaines, elle doit vivre avec Tom, un robot à l’apparence humaine parfaite, spécialement programmé pour correspondre à sa définition de l’homme idéal. Son existence ne doit servir qu’un seul but : rendre Alma heureuse.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Alma, brillante scientifique, se révèle être une parfaite candidate pour se prêter à une expérience : pendant trois semaines, elle doit vivre avec Tom, un robot à l’apparence humaine parfaite, spécialement programmé pour correspondre à sa définition de l’homme idéal. Son existence ne doit servir qu’un seul but : rendre Alma heureuse. I'm Your Man se déroule dans un climat social peu à peu dominé par une mélancolie aussi attachante que déstabilisante. Maren Eggert a reçu le prix d’interprétation l’année dernière au Festival de Berlin pour un rôle qu’elle investit tout en finesse. Elle lui donne une tonalité mélancolique et pleine d’ambiguïtés, jusque dans son dénouement, rendant son personnage de scientifique psychorigide particulièrement attachant. Cette fable d’anticipation allemande, sur la quête de l’amour et du bonheur, est plus profonde qu’il n’y paraît, pleine de charme et de poésie mais aussi de cruauté et de mélancolie. Maria Schrader, dont on connaît le talent éblouissant, signe une comédie romantique agréable et légère à laquelle manque l’audace de ses précédentes réalisations. Entre la comédie romantique et le film d’anticipation, « I’m Your Man » interroge sur la définition du bonheur, de l’amour et sur les progrès que pourraient apporter les nouvelles technologies. À coups de quelques sentences hautement prévisibles, ses « conclusions » nous laissent cependant sur notre faim. Laborieusement écrit, filmé avec laisser-aller, traînant en longueur à chaque séquence, I’m Your Man fait rire avec parcimonie.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Si elle manque un peu de punch, cette comédie mélancolique possède bien des atouts. Une écriture ciselée et précise au service d'une réflexion sur ce qui constitue une relation humaine, sa part d'invisible, d'irrationnel. Comme dans bien des films qui mettent en scène des robots, on est interrogé sur notre nature profondes, notre besoin d'échanges, et la part de solitude dans nos sociétés ultra Modernes. La technologie toute perfectionné qu'elle soit, ne saurait combler tous les désirs. Le couple vedette est parfait, et chacun possède un côté pince sans rire, qui a fait mon bonheur
Ce film est un petit bijou d'intelligence, de finesse et de
drôlerie. Ce film allemand basé sur de la science-fiction est en réalité un bon film d’auteur. En effet, l’idée du scénario est très originale. L’histoire de cette jeune femme qui va vivre une expérience de vie avec un compagnon qui est un robot programmé, est très passionnante à suivre et est sujet à de nombreuses réflexions sur la vie et l’amour. Le film bien réalisé et le jeu des acteurs crédible sonnent juste contribuant ainsi à lui donner de la consistance dans son ensemble.
Adapté d'une nouvelle d'Emma Braslavsky, ce film allemand est une belle surprise romantico-fantastique. Dans un futur imaginaire proche, et afin de récolter un peu d'argent pour son projet, une scientifique accepte de participer à un essai de trois semaines avec un humanoïde programmé pour son bonheur. D'abord totalement décontenancée par ce robot charmant et charmeur, elle va petit à petit réaliser que l'on peut ressentir de l'attachement pour une machine... Un léger ton en dessous du superbe "Her" de 2014 avec Joaquin Phoenix (dans un style approchant), cette comédie futuriste ne manque pas d'attrait, portée par le tandem très attachant Maren Eggert / Dan Stevens. On plonge dans cette histoire originale avec curiosité et gourmandise, afin de comprendre comment une telle relation humano-cyborg peut éventuellement fonctionner. Le ton est léger, subtil, amusant et un brin mélancolique. J'ai beaucoup aimé la réflexion profonde et adroite de cette oeuvre : jusqu'où est prêt à aller l'être humain dans sa quête du bonheur absolu ? Avec un peu plus d'audace, ce long-métrage aurait tout simplement pu être brillant ! Très agréable. Afin d'obtenir des fonds de recherche pour ses études, une scientifique accepte une offre de participer à une expérience pendant trois semaines : elle doit vivre avec un robot humanoïde, créé pour la rendre heureuse. Troublant scénario, ce meetic 2.0,, plausible dans un avenir proche. Plutôt que de rejoindre les rivages du fantastique, Ich bin dein Mensch (difficile à traduire par Je suis ton homme, Mensch n'étant pas Mann) se développe comme une sorte de drame romantique, où les sentiments humains entrent peu ou prou en symbiose avec des algorithmes très sophistiqués. L'humour est léger et bienvenu, la réflexion sur la robotisation programmée de la société n'est qu'esquissée mais le film est plutôt fluide et raisonne intelligemment sans chercher à prendre la tête avec des questionnements éthiques qui ne peuvent qu'être effleurés. Bien écrit et remarquablement interprété (Dan Stevens, plus que parfait en androïde), Ich bin dein Mensch est finalement moins un film d'anticipation qu'une fable sur l'ultra moderne solitude dans les grandes villes et les difficultés à concilier réussite professionnelle et épanouissement dans la sphère privée. A moins, peut-être, de louer un robot conforme en tous points à l'homme (la femme) parfait(e). Sacrée gageure pour ce film allemand, adapté d'une nouvelle publiée outre-Rhin en 2019, que d'apporter du nouveau à un thème si rebattu. On craint un instant le pire : qu'aux premières réticences opposées à Alma succède une ro(bo)mance éculée. Le scénario est plus malin qu'il en a l'air, qui pose des questions aussi fondamentales que le conditionnement des êtres et le sens de l'amour et y apporte des réponses moins éculées qu'on pouvait le redouter.
"Alma" (Maren Eggert - peu emballant "Ours d'Argent de la Meilleure Actrice" à la Berlinale 2021, à cette occasion) est enseignante-chercheuse en résidence au Pergamon de Berlin. On promet un voyage d'études à Chicago et des fonds supplémentaires à la philologue, spécialiste de l'étude des écritures cunéiformes, si elle participe à un programme haut de gamme en IA. La quasi-quinqua, célibataire esseulée et bréhaigne, devra "évaluer" un androïde réalisé selon ses voeux dûment collectés par le fabricant, "Tom" (Dan Stevens - "Matthew Crawley" dans la série "Downton Abbey"), aux physique et à la fantaisie très "british". Le spectateur comprend vite que l'austère intellectuelle est, au fond, très "fleur bleue", et guette l'inévitable cristallisation stendhalienne (même si de la femme au... robot). La fable pourrait être prenante, et joliment romantique - mais elle demeure raide et tiède. S'imprime cependant la "morale" de l'affaire : il y a des "progrès" au goût trop amer (quand ils entrent en conflit avec poésie et onirisme) pour qu'on en accepte standardisation et banalisation. Un peu "juste", pour adhérer vraiment à ce "Ich bin dein Mensch"... Ça ne part pas trop mal, et le concept était plutôt intéressant, mais très vite ca tourne en rond et ca se transforme en une enieme comédie romantique tres peu originale et assez insipide. Pas terrible.
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