Fiche 2508
| n°2508 | |
|
|
" Les
meilleures "
(2021)-(Fr)-(1h21) - Drame, Romance
|
|
Synopsis
|
|
|
Sur un mur de mon quartier, on a tagué : Le premier qui tombe amoureux a perdu. C'est vrai. Parce qu’après, tout le monde parle sur toi et t’es à la merci. J’ai perdu. Je suis amoureuse d’une fille, je ne sais pas quoi faire…
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
À travers une histoire d'amour impossible, Marion Desseigne Ravel aborde avec subtilité l'homosexualité dans une communauté maghrébine. Très bien joué, joliment réalisé, ce film au casting presque exclusivement féminin se termine en suspens. Comme un amour naissant : sans itinéraire balisé, mais plein de promesses… Sur une trame classique, un premier film charmant et plein de vie, porté par de jeunes comédiennes formidables qui ne devraient pas tarder à faire parler d'elles. Sur un fil fragile qui se rompt parfois, le film réussit à faire passer quelques messages bien sentis et à distiller, dans le même temps, une singulière délicatesse. Histoire d’amour contrariée entre deux jeunes filles en banlieue, le film de Marion Desseigne-Ravel aurait gagné à être moins raisonnable. Un exercice d’équilibriste réussi porté par le duo Lina El Arabi- Esther Rollande, renversantes de justesse et de complicité. Un film scolaire, bien dosé, faisant état de ses enjeux dans une écriture parfois trop littérale et corsetée mais qui n’est pas sans intérêt.
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
"Les Meilleures" est un drame social qui finit par toucher au cœur. En effet la réalisatrice du film décrit le quotidien assez réaliste et difficile de deux jeunes femmes dans une cité attirée l'une par l'autre très bien joué par les deux prometteuses Lina El Arabi et Esther Bernet-Rollande dans une histoire touchante, romantique et une ode à la liberté, malgré quelques maladresses. Un premier film super touchant, avec 2 révélations que sont Lina El Arabi et Esther Rollande ! Il y a une douceur et en même temps une justesse dans la représentation de notre société. A ne pas manquer ! Gros coup de coeur pour ce premier long-métrage de Marion Desseigne-Ravel qui déclare avoir réalisé le film qu'elle aurait aimé voir à 14 ans. Cette histoire de coming in se déroule entre l'immeuble (et surtout son toit...), le square et la maison de quartier et concerne deux jeunes filles de bandes rivales. Le ton est juste, le film dégage une belle énergie, les textos s'affichent plein pot sur l'écran et, surtout, le casting est irréprochable, à commencer par les deux actrices principales dont le talent créve l'écran.
"Arrête de faire ta meuf !", disent-elles à plusieurs reprises, comme une manière d'affirmer leur force de caractère. Les textos s'enchaînent plein écran, les dialogues sont fleuris et deux bandes de filles se disputent un banc public. Un nouveau film de cité, en version quasi exclusivement féminine, sans violence mais sous tension ? Oui, c'est quelque chose comme cela, Les Meilleures, dans un récit d'apprentissage somme toute classique, qui revisite la carte du tendre d'aujourd'hui et où il est toujours aussi difficile d'assumer son attirance pour le même sexe, ne serait-ce qu'à cause de la "mauvaise réputation" que cela engendre, dans sa propre communauté, la rumeur ayant été remplacée par les effets dévastateurs des réseaux sociaux. Rien de nouveau sous le soleil, peut-être, derrière les éternels émois adolescents mais le film, s'il ne comporte aucune réelle surprise et n'innove pas sur le plan de la mise en scène, tient bien sa tonalité douce-amère tout du long, sur un format relativement court, avec une certaine pudeur, en dépit d'un langage peu châtié et codifié. C'est l'interprétation des deux jeunes actrices principales, lumineuses, qui fait la différence et évite de trop regretter l'absence de développement de l'environnement des héroïnes. Le film est centré sur l'une d'entre elles et sur ses sentiments ambivalents, un peu moins sur la seconde que l'on devine plus mature et assurée. Elles ne sont jamais meilleures que lorsqu'elles sont réunies. Premier film de Marion Desseigne-Ravel, qui offre deux rôles sympathiques à ces 2 jeunes filles. Elles sont voisines de palier de cité, appartiennent à des petites bandes rivales, pas trop méchantes mais blessantes et provocantes comme peuvent l'être ces ados. Des sentiments mélangés de peur, de curiosité, d'envie, d'appartenance, bref un ensemble très complexe pas forcément évident à mettre en scène. C'est d'ailleurs ce climat volcanique presque constant, un tantinet pénible, qui prédomine, adouci par le jeu des deux jeunes Nedjma (Lina El Arabi ) et Zina (Esther Bernet-Rollande), tantôt guerrières, tantôt amoureuses. Je reste sur ma faim, espérant encore plus de profondeur, vu le potentiel des personnages.
Que ce film est scolaire ! Une première partie certes bien menée (si on accepte que les embrouilles à deux balles soient un spectacle intéressant, mais une seconde partie totalement assoupie qui n'ose plus vraiment aborder son sujet : l'homophobie de meute. C'est surtout l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois qui domine. Le film possède tellement de cliché envers la communauté Maghrébine qu'on a cru pendant un court instant vivre à l'époque soviétique, même Staline n'a pas fait autant de propagande, c'est à se demander si le prix du ticket ne finance pas l'armée de Poutine. Les acteurs sont mauvais, nous retrouvons encore une fois la fameuse scène de la mère voilée qui gronde sa fille avec un coran à la main, les scènes se déroulent toujours en cité, à croire qu'on vit à Brooklyn. C'est un film que je n'aime pas pour plusieurs raisons. Premièrement, ce film est remplie de clichés. Un frère radicalisé, un frère voyou, des bandes rivales, et des filles qui veulent vivre libre car elles sont opposées et opprimées. Cela n'est qu'une vision clichée et raciste. De plus, le message qui est véhiculé ne peut aider en aucun cas à régler un quelconque problème dans les banlieues.
|
|