Fiche 2502
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" Un p'tit
truc en plus "
(2024)-(Fr)-(1h39) - Comédie
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Synopsis
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Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le
Parisien Le Journal du
dimanche
Les Inrockuptibles
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Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
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« Un p’tit truc en plus » instaure une complicité entre le faux invalide et les vrais handicapés. Le reste du film est à la fois gonflé, drôle et très touchant. Un premier film réussi. L’humoriste, comédien et dramaturge Artus, passe pour la première fois à la réalisation, et signe avec «Un p’tit truc en plus» un long métrage à la bonne humeur débordante. Pour son premier film, Artus réussit à faire rire et à émouvoir en évitant les clichés, se moquant de nos propres ambivalences sans jamais donner de leçons. L’intrigue se révèle sans grande surprise, mais les personnages sont attachants. Une jolie leçon d’humanité et d’humilité. En échappant miraculeusement à la caricature, Artus parvient à créer une comédie familiale sympathique qui réhabilite les personnes en situation de handicap et les travailleurs sociaux qui les accompagnent, sur le devant de la scène. Un film modeste mais débordant d’humanité. Une comédie généreuse, mais digne des Bisounours, laquelle, passé le choc des cultures, prône une relative égalité des rôles, l’acceptation des différences et la complicité entre les hommes de bonne volonté. De bonnes intentions qui n’empêchent malheureusement pas l’accumulation de poncifs ni d’éprouver un sentiment de déjà-vu. Malgré une formidable troupe de comédiens amateurs, le film n’échappe pas à une lourdeur didactique et naïve, suggérant que les pires crasses des deux voyous devraient être finalement pardonnées au nom de la fraternité.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film très réussi, sur un sujet délicat, tout à fait bien abordé, avec de la délicatesse et de l’empathie mais avec un humour assez féroce aussi, ce qui était une gageure. On est dans l’esprit « feel good movie » mais avec un scénario très original, et un projet difficile à mener. Donc un grand bravo à Artus, à l’origine de l’idée originale et du scénario. Il fallait oser, y aller, et convaincre. La réalisation est classique, bien menée, une jolie bande son avec Dalida, et la scène culte sur le morceau de Yanns « Clic Clic panpan », dans le bus qui part en vacances .Et bien sûr toute cette humanité, sans s’apitoyer. Les acteurs sont tous très bien dirigés, formidable prestation de l’équipe des 11, « petits plus », époustouflants, et sinon une prime spéciale à Alice Balaïdi, qui tient là son meilleur rôle, dans un film ultrapopulaire et qui devrait lui offrir de très belles opportunités. La meilleure allégorie du film est celle du vrai Sébastien qui par erreur part en Spring Break sur la Costa Brava , en s’éclatant come un jeune « normal » , énorme et plein d’enseignement.
Une chouette petite surprise que ce premier film d'Artus et cette
rencontre inattendue, et ce malgré ses maladresses.
Une bonne comédie pleine de bons sentiments ! L’histoire est
satisfaisante et Artus est très convaincant !
Le scénario est archi éculé où comment un intrus se retrouve dans une communauté, loin de tout mais qui en profite pour séduire la belle du groupe, tandis que la mise en scène est quasi nulle en créativité le réalisateur-scénariste-acteur se focalisant sur la direction d'acteur. Ainsi on frôle le téléfilm générique avec, encore malheureusement, les meilleurs gags qui sont d'ores et déjà vus dans la bande-annonce. Et pourtant on se prend au jeu, d'abord grâce à une jolie troupe de boute-en-train composée évidemment de pensionnaires handicapés à divers niveaux qui ont tous leurs petit truc en plus qui amène chacun leur running gag même si une moitié est plus exploitée que l'autre. On constate vite que les gags sont déjà dans la B.A., et que donc le film manque un peu de surprise et d'effet comique constant ce qui peut étonner de la part de Artus comique avant tout. En effet ce dernier préfère assez vite virer vers l'émotion jusqu'à frôler le pathos facile vers la fin. En conclusion, rien de bien méchant, c'est mignon, drôle de temps en temps, mais surtout émouvant et touchant vers la fin bien que ce soit par la relation père-fils des braqueurs plutôt que par les pensionnaires. On dit que ce film fera du bien au mouvement de la communauté. C’est alors plus par son succès phénoménal que par ce qu’il représente réellement. Des autistes, des attardés mentaux, qu’il ne faut pas prendre pour des fous nous dit Artus , le réalisateur-comédien ( Paulo) au regard tendre et naïf à l’égard de ses petits protégés. En séjour à la montagne l’été, ces jeunes adultes handicapés goûtent au plaisir d’une vie toute simple que contrarient à peines deux petits voyous venus se mêler à leurs ébats. Une planque comme une autre qui pourrait révéler un tout autre comportement. C’est assez convenu dans la réalisation ( premier film ) et dans le fond d’un problème soulevé sans grand fracas. Son humanité déballée à grands renforts de bon sentiments tout simple le rend sympathique jusqu’au final beaucoup plus construit. Alice l’éducatrice en chef tient la rampe. Alice Belaïdi, un joli rôle. Avec tous ces comédiens amateurs, dans le rôle de leur vie.
Quelle déception. Non seulement il n'y a pas vraiment de fil rouge mais le rythme est pas du tout soutenu (on peut s'endormir...) Les blagues sont vraiment pas drôles et particulièrement lourdes. Ça manque non seulement de fond mais la forme est une catastrophe (pourtant je suis bon public) mais vraiment je comprends pas les notes positives. Ça m'a fait penser à un téléfilm TF1 style camping. Film très très populaire mais qui manque vraiment d'émotion d'autant plus ... Je comprend pas le succès... Bref un film mauvais désolé malgré la bonne énergie d'Artus ....mais qui n'est pas suffisante... Voilà ce qui arrive lorsqu'on décide, sur le tard, de ne pas passer à côté du film que tout le monde va voir : on se retrouve face à un film dont on se demande pourquoi il rencontre un tel succès. On me dit, c'est parce que ce film met en avant des porteurs de handicap. Eh bien si c'est pour les mettre en avant de façon aussi lourde, aussi grasse, c'est pour en faire des personnages dont l'expression préférée est "fils de p...." et pour lesquels, finalement, on n'arrive guère à ressentir de l'empathie, si c'est pour en arriver, finalement et, on l'espère, sans le faire exprès à stigmatiser les handicapés, autant ... ne pas les mettre en avant. "Un p'tit truc en plus" fait partie de ces prétendues comédies à la vision des quelles on ne rit jamais tellement les "gags" sont éculés et navrants. Il fut un temps où on avait la possibilité de voir des films destinés au grand public qui arrivaient facilement à satisfaire les cinéphiles les plus exigeants. On dirait, malheureusement, que le moule de ce genre de film est cassé. Et, en plus, un des handicapés étant fan de Dalida, le film est truffé de ses chansons. Bizarre que personne n'ait souligné le fait que ce film est en grande partie pompé sur "The Ringer" de Barry W. Blaustein, sorti aux États-Unis en 2004, avec Johnny Knoxville dans le rôle principal, et paru en DVD, en France, sous le titre "L'imposteur"... Trop de "ressemblances" pour que ce soit une simple coïncidence ! Rien que dans la bande annonce de "The Ringer" (visible sur YouTube), il y a des scènes exactement les mêmes : sur le lit en train d apprendre les mimiques pour se faire passer pour handicapé, le fiancé de la monitrice qui débarque, le câlin avec la monitrice, les douches, le parking de supermarché où quelqu'un le reconnait, la place de stationnement, etc. C est quand même gros ! Cher Artus, quand on n'annonce pas clairement qu'on a fait un REMAKE, ça s'appelle tout simplement un PLAGIAT ! Je suis désolé mais je vais aller à contre courant de ce raz de marée qui semble tout balayer sur son passage...la bande annonce ne me donnait pas trop envie, j ai écouté les éloges et je me suis dit que cela devait valoir le coup...et bien, je me suis ennuyé, c est plat, répétitif et pas drôle...le dernier quart d'heure sauve un peu la cata...mais on est loin du 8eme jour où d intouchables qui eux méritaient leurs entrées....ce film manque de profondeur, les entrées sont justifiées par le politiquement correct mais pas par un vrai moment de cinéma... Le Handicap movie est un nouveau genre cinématographique, nécessairement plein de bons sentiments. Ici on en met des tonnes et ça fait beaucoup de poids dans un film à l'humour pachydermique. La trame est convenue, les acteurs sont fades, la photo est laide, bref encore un téléfilm oubliable mais si ça plait à tant de monde on est content pour eux.
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