CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2501 

 

 

n°2501
 
" Le rapace "

 

 

(1968-(Fr,Mex,It)-(1h47)  -      Aventure   

 

Réal. :     Jose  Giovani   

 

 

Acteurs:  L.Ventura, X.Marc, R.Furman ...

 

Synopsis

 

 

Le “Rital”, un mercenaire aventurier est engagé par l’avocat Calvez, éminence grise d’une bande de conjurés, pour abattre le Président d’une République d’Amérique du Sud. Il s’agit d’abattre le Président actuel pour faire un héros national du petit-fils de l’ancien Président, celui-ci devant partager l’aventure aux côtés du tueur à gages pour justifier sa renommée…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un bon Giovanni, un bon Ventura bien méchant... Classique et efficace. On est là dans la même veine que Le ruffian ou 100 000 dollars au Soleil : aventures en terrain hostile, humour cynique à souhait, et un rôle que Ventura a dû interpréter une bonne centaine de fois. Si vous aimez le style, vous adorerez celui-ci ; sinon, peut-être n'est-ce pas la peine de s'attarder !

Un régal pour les inconditionnels de Lino (qui ne l’est pas en France parmi les plus de 50 ans ?), il crève l’écran de bout en bout. A 48 ans, il méritait un bel hommage. Giovanni l’a fait en lui donnant un rôle conforme à son image cinématographique (rien à voir avec sa personnalité dans la vie). Une ‘’force’’ inébranlable l’habite, il ne compte que sur elle pour vivre et survivre si besoin. Dans ce film, il est totalement seul et s’il a accepté ce rôle d’assassin (alors qu’il a refusé celui bien diffèrent occupé par Noiret dans ‘’le vieux fusil’’) c’est parce que bien que mercenaire, il possède des valeurs : sa parole en premier, ne pas tuer un homme dans le dos, ne jamais laisser tuer une femme. De plus, l’argent qu’il prend est sali au passage par des gens corrompus. Une autre raison a du aussi le décider d’accepter : c’est la morale, en tant que'' leçon de vie'', que dégage ‘’le rapace’’. Quatre-vingt-dix pour cent des spectateurs ne prennent pas ce scénario au sérieux pensant que c’est du ‘’cinéma’’ et pourtant c’est exactement ce qu’il se passe chez les humains proches du pouvoir. Sous une forme moins violente ou sous d’autres plus cachées, rien n’a changé. Giovanni qui connaît grâce à ses tribulations passée les hommes et le cinéma a réalisé de beaux films, trop sous estimés. Il mérite d’être bien mieux connu qu’il n’est.

Voici l'ouverture du film avec cette phrase je cite : "Mais, mon ami, on ne peut pas vivre absolument sans pitié" de Dostoïevski. Lino Ventura est un rapace et il fera tout pour arriver au bout de sa mission. Mission, tuer un dictateur local afin qu'un autre homme de bonnes valeurs puisse accéder au pouvoir. Petit à petit les deux hommes vont avoir une amitié. Il existe un malaise et il se trouve dans le synopsis, Ventura terrifie soit disant le jeune Chico alors qu'en tant normal il est plutôt combatif et pas si craintif que cela. Sinon le film tient bien et plus cela avance et plus les moments sont tendus. Voilà un rapace fort bien attachant.

Un homme est envoyé en Amérique du sud pour assassiné un dictateur local. Lino Ventura est comme à son habitude exceptionnel. L'histoire étonnement sarcastique mérite plus de grands discours philosophiques. Les leçons données par le tueur au futur président valent leur pesant d'or. C'est assez intemporel et résiste donc parfaitement au temps. La réalisation à la serpe sans psychologie superflue est un régal. A voir ou à revoir.

C'est un film qui n'a pas eu de bol. Car sorti peu de temps avant les événements de mai 68 et qui, par conséquent, sans avoir été un four, n'a pas eu l'audience escomptée et méritée. Bien sûr, "Le rapace" n'est pas un chef d'oeuvre. Giovanni n'a jamais été reconnu comme étant un faiseur de pièces maîtresses. Mais quelle efficacité. Quelle maîtrise. Le film, se basant d'ailleurs sur un cadre imaginaire, est clairement scindé en deux parties. La première met en scène un huis-clos étouffant et sec. A l'image du Mexique quoi. Jamais Giovanni ne faiblit. Il est toujours en mesure d'alimenter sa machine. Et il reçoit en plus le concours d'un Lino Ventura peu loquace mais tout en charisme. Ensuite, on bascule vers tout autre chose. Giovanni nous propose alors comme un western crépusculaire. Et, une fois encore, il maîtrise tout ça sans fléchir. C'est franchement passionnant à suivre. Et c'est rythmé. Car si la réalisation laisse à désirer, la mise en scène est très réussie. Au fond, je n'ai que deux reproches à faire: cette réalisation moyenne donc et une erreur de casting: Xavier Marc, qui manque cruellement d'épaisseur face à Lino Ventura. Mais c'est de l'excellent cinéma.

Bonne surprise que ce film de José giovanni. Ce genre de cinéma est révolu, avec des longs plans, un rythme assez lent (sans pour autant etre ennuyeux) qui donne toute la dimension psychologique aux personnages. Lino ventura dans un rôle assez habituel, meme si on sent chez lui une certaine lassitude de la vie, et surtout des humains en general. Ce pourquoi il ne s'interesse plus qu'à l'argent. Le reste de l'interprétation est bon aussi. On pourrait dire que ce film se decompose en deux parties : un huis clos pour ensuite devenir un film d'aventures. (un western en quelques sortes) Voici donc un film à découvrir.

 

Un Lino Ventura comme il en a fait plusieurs... Il y a quelques scènes qui rappelle assez Sergio Leone (toute proportion gardée !)... Un western spaghetti en somme... Ville coloniale ou des accidentaux font leur sauce comme si ils étaitent chez eux... Avec une mise en scène qui prend son temps en nous offrant une vengeance et une violence épurée et lente. Giovanni n'a pas tout réussi mais "Le rapace" reste un de ses meilleurs films.

Après un début un peu poussif (les 30 premières minutes paraissent bien longues), on se laisse prendre au jeu de ce baroudeur sans srupules et on suit alors avec intérêt l'évolution du film. D'autant que le baroudeur est joué par le charismatique Lino Ventura et que l'action se déroule en Amérique du Sud, donnant au film un côté exotique assez agréable. Un film correct qui doit beaucoup à la présence de L.Ventura.

Un cadre imaginaire, puisqu'il n'y a eu aucun coup d'état au Mexique en 1938, dans lequel évolue un Lino Ventura, bourru et désabusé sur le devenir des révolutions (Giovanni a dû regarder Zapata). Il tient le film à lui tout seul. ne se privant pas d'envoyer quelques bonnes vannes à l'idéaliste de service et fonctionnant avec ses propres codes. Le film se divise en deux parties, d'abord un quasi huis clos assez étouffant, et ensuite une espèce de western moderne. On déplorera quelques confusions, notamment sur la nature des conjurés, quelques ellipses malheureuses, et l'erreur de casting constitué par Xavier Marc dans le rôle Chico. Le film reste agréable grâce à son scénario et à Ventura, la réalisation étant moyenne

L.Ventura porte quasiment seul ce film entre westerns spaghettis et polar avec une interprétation magistrale en justicier méchant, sarcastique et sadique. Pas le meilleur film de J.Giovanni avec une mise en scène un peu pataude, le rythme un peu long notamment les 30 premières minutes interminables bien que l’ambiance pesante soit bien retranscrite.

 

Un film d’action politique assez confus et peu captivant, entre huis clos psychologique dans sa première partie et western spaghetti dans sa seconde, porté par Lino Ventura qui fait le taf en mercenaire solitaire et désabusé, et accompagné par l’excellente BO de François de Roubaix.

Les ingrédients d'un film jubilatoire étaient là: une ville coloniale, un coup d'état, un héro solitaire, des sud-américains patibulaires, une musique incantatoire, et les vautours cerclant au-dessus de la petite ville écrasée par le soleil. Hélas la mayonnaise ne prend pas: les personnages sont caricaturaux, le rythme trop lent... l'action se perd dans la poussière soulevée par l'arrière train des chevaux. Il est temps pour Lino Ventura de monter dans un wagon et de s'y endormir. les spectateurs, eux, s'étaient déjà assoupis depuis longtemps.

 

 

 

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