Fiche 2498
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" Eat the
Night "
(2024)-(Fr)-(1h47) - Drame, Thriller
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Synopsis
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Pablo et sa sœur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d'Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale...
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde
Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Eat the Night est un thriller d’une maîtrise magistrale qui saisit à la gorge et aux tripes, mais c’est aussi une grande fiction sur les traumatismes de notre époque. De l’histoire d’amour incandescente au thriller halluciné, Eat the Night se déploie des docks du Havre jusqu’aux reliefs infinis d’un jeu vidéo d’heroic fantasy. Les univers se contaminent dans un récit audacieux, où Caroline Poggi et Jonathan Vinel tracent le chemin d’un cinéma qu’on ne voit nulle part ailleurs. Régressif, le cinéma de Poggi-Vinel porte une foi candide dans l’expressivité à tout crin de l’adolescence. Ici, les affects se cristallisent sur la cellule frère-sœur, son possible éclatement ou son élargissement au tiers aimé. Bien que sa structure soit imparfaite et ses intrigues inégales, Eat the night regorge tellement d'idées singulières qu'on garde en mémoire la sensation d'un voyage nocturne assez captivant. Malgré quelques invraisemblances dans le scénario, ce nouveau film à deux voix est impressionnant d’innovation et de créativité. Un vrai coup de cœur. Ce récit d’amour et de perte, sur fond de trafic de drogues et de jeu vidéo, hybride son humeur entre bonne dopamine naturaliste (avec une belle histoire d’amour) et mauvais archaïsme martial et vidéoludique, pour un résultat imparfait mais charmant. Retour des Poggi & Vinel sur fond de trafic de drogues, métaverse et histoire d’amour. Une fantasmagorie au style affûté qui laisse pourtant au bord de la route… On ressort insatisfait, déçu par un film dont on sent l’ambition, mais qui tire à hue et à dia, sans avoir réussi à canaliser son propos. Mais si tout ce qui concerne Darknoon est bien fichu, le reste du film est un polar post-Refn (lumières fluo, musique techno, vrombissements de moto) beaucoup trop fabriqué pour convaincre.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Gros coup de cœur pour ce film sensible, qui propose de vraies idées dans la réalisation, mélangeant astucieusement les images de jeux vidéo et le réel afin de créer une très belle histoire d’amour. Je ne peux que recommander et encourager les gens à voir ce film afin de soutenir et de continuer d’avoir ce genre de proposition dans le cinéma français ! Un frère et sa sœur, Pablo et Apolline, partagent une passion pour un jeu vidéo dont l’annonce de la fin les perturbe. Pablo rencontre au même moment Night, un jeune homme qu’il initie au trafic de stupéfiant. Il déclenche sans le vouloir une guerre des gangs, qui pourrait leur coûter cher. C’est chaud, violent, tendre, passionnel. L’histoire d’amour est bouleversante. Erwan Kepoa Fale crève à nouveau l’écran à chacune de ses scènes. L'un de mes coups de coeur cannois ! En dépit de quelques maladresses scénaristiques et dans le jeu des acteurs, ce film est captivant et n'est jamais ennuyeux.. Ces maladresses sont peut-être d'ailleurs une métaphore de celles des jeunes qui se cherchent au sortir de l'adolescence, même s'il s'agit là de personnages évoluant dans un monde de marginaux, mais qui existent de fait et qui semblent bien dépeints. Le coup de foudre est touchant, même si les scènes de nu sont un peu racoleuses et de toute façon inutiles. Le jeu vidéo est à l'image de la vie des personnages : une alternance de violence paroxystique et de moments idylliques, comme s'il n'existait rien entre ces deux états avant une fin brutale. Intéressant mais très pessimiste... Je craignais d’avoir passé l’âge de goûter ce cinéma trop adolescent pour moi et avais hésité à aller voir leur second. C’eût été dommage. Certes, j’étais probablement le spectateur le plus âgé de la salle – ce qui m’arrive hélas (et logiquement) de plus en plus souvent. La réaction d’un jeune couple à côté de moi, qui a quitté bruyamment la salle après une scène de sexe très explicite entre Pablo et Night, m’a d’ailleurs fait sourire : l’âge n’a rien à voir avec l’homophobie. "Eat the Night" relève le pari évident de mélanger les formes, d’être à la fois un film naturaliste, sur l’entrée dans l’âge adulte de deux adolescents abandonnés à eux-mêmes, sans phare ni balise, et de comporter de longues séquences de jeux videos qu’un vieux boomer comme moi a réussi à trouver convaincantes. C’est aussi une histoire déchirante, aux faux airs de tragédie antique, très bien écrite, aux rebondissements dramatiques qui m’a ému et m’a tenu en haleine tout du long.
Il y a dans eat the night de très belles idées de cinéma, la représentation du monde virtuel comme d'un espace sensible, une histoire d'amour charnel qui sort des sentiers battus et une manière de filmer l'adolescence dans ce qu'elle a de plus naïve et brutale à la fois. Eat the night est sans doute un peu régressif, trop proches de ses personnages qui agissent avec colère sans réfléchir, instinctivement mais, en même temps, c'est ce côté pulsionnel qui donne sa force au film. Le côté histoire de gangs manque un peu de maîtrise comme s'il fallait à tout prix montrer la cruauté et les difficultés du réel en miroir à l'espace idéal du jeu. Eat the night est souvent touchant, parfois même fascinant qu'on en oublie les quelques maladresses. Sans doute la naissance de deux jeunes réalisateurs talentueux qui se sont jusque là surtout fait connaître grâce à leurs courts-métrages. A découvrir. "Eat the Night" en compétition au festival de Cannes cette année (Quinzaine des cinéastes) est un thriller dramatique qui se regarde. En effet les réalisateurs Jonathan Vinel & Caroline Poggi livre aux spectateurs une histoire originale abordant le thème de l'amour au masculin, de la fin de l'adolescence, de la guerre des gangs et des jeux vidéo avec un trio de jeunes acteurs qui marchent bien dommage que le film fait sans cesse des allers-retours entre le monde virtuel et réel nettement mieux exploité selon moi, c'est dommage car au final cela donne un scénario parfois maladroit et bancal faisant perdre l'intérêt pour l'histoire. À la base, les idées sont bonnes : la toile de fond s’appelle "Darknoon", le jeu vidéo dont se sont nourrit Pablo et sa soeur Apo pour s’évader d’un quotidien que l’on comprend pas très fun ; une très belle histoire d’amour entre Pablo et Night (Chaud ! Chaud ! Chaud ) ; une guerre de territoire de stupéfiants. À la base, les acteurs sont crédibles : Théo Cholbi qui ne passe jamais inaperçu est très bon 👍 et va j’espère, grâce à ce rôle, être un peu plus visible sur nos grands écrans (Je l’avais déjà remarqué dans The Smell of Us, Marguerite, Réparer les vivants, La nuit du 12), Lila Gueneau fait le taf et Erwan Kepoa Falé séduit à chaque apparition. L’image est très soignée (heureusement car tout le film parle d’un RPG, exit la partie de ping-pong de Nintendo! 🤣) et l’ensemble est très rythmé… L’ensemble est très rythmé… pour poser ce décor… car après j’ai un peu décroché, voire beaucoup (Certains ont même quitté la salle) ! Après donc, j’ai eu l’impression que les réalisateurs, qui se présentent dans la bande annonce très accrocheuse comme "Visionnaires" (N’ayons pas peur pour leurs chevilles) ne savaient plus quoi faire de cette histoire ! Un peu comme les dès d’un Booggle que l’on découvre en toute perplexité… Je ne vous révèlerai pas la fin mais le film est catégorisé en "Drame, Thriller". Ce n’est donc pas le film de l’année (car en général il sort octobre), je n’en garderai pas un souvenir impérissable mais l’adrénaline qu’il dégage ne me fait pas regretter de l’avoir vu au cinoche.
Un scénario simpliste au possible et vu 1000 fois au cinéma (avec pour caution l'univers des jeux vidéos pour être original), des acteurs amateurs et de multiples scènes de sexe crus. Un téléfilm pseudo d'auteur passable. Encore plus mauvais et creux que le lamentable "Jessica forever". Les deux réalisateurs pseudo rebels édulcorent leur propos. Résultat : fadeur moite à tous les étages et fascination morbide pour la délinquance et le nihilisme compassé. Les comédiens ne sont ici que de grotesques marionnettes au service d'une histoire bricolée par des amateurs. Le pire, c'est ce récit qui se veut novateur et avant-gardiste et qui n'est, en réalité, qu'un recyclage vulgaire d'idées éculées piquées sur la toile. On rêvait de nouveauté, de force, d'invention graphique. On déchante vite : le film part en bouillie au bout de 15 minutes et nous aussi
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