Fiche 2497
| n°2497 | |
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" Le
Parrain 2 "
(1974)-(Am)-(3h20) - Drame, Policier
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Synopsis
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Depuis la mort de Don Vito Corleone, son fils Michael règne sur la famille. Amené à négocier avec la mafia juive, il perd alors le soutien d'un de ses lieutenants, Frankie Pentageli. Echappant de justesse à un attentat, Michael tente de retrouver le coupable, soupçonnant Hyman Roth, le chef de la mafia juive. Vito Corleone, immigrant italien, arrive à New York au début du siècle ; très vite, il devient un des caïds du quartier, utilisant la violence comme moyen de régler toutes les affaires. Seul au départ, il bâtit peu à peu un véritable empire, origine de la fortune de la famille des Corleone.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche
Les Inrockuptibles
France Soir Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
La principale difficulté rencontrée par Coppola fut alors de trouver un moyen de conserver la tonalité de l’univers du "Parrain" sans raconter la même histoire, dix ans après. Inutile de dire que ce pari fut une réussite et que le deuxième mouvement de son concerto filait tout droit vers un ultime chef d’œuvre. Supérieure au premier film, cette deuxième partie. Pour une raison essentielle : cette fois Francis Ford Coppola met en lumière l'action néfaste de la Mafia. On y retrouve les ingrédients qui font les mythes : un patriarche, une grande famille, la quête du pouvoir, des rivalités fraticides, des intrigues de cour, des trahisons, des meurtres, du sang et de l'amour. Plus puissant, plus foisonnant, moins complaisant que le premier film, parfaitement maîtrisé par Coppola, ce Parrain N°2 est une réussite. Cette mise en scène au classicisme achevé avoisine la perfection. Un moment vient où une lassitude s'empare du spectateur, comme à la fin d'une soirée qu'il aurait passée en compagnie d'étrangers qui n'ont rien à lui dire.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Il y a des gens qui pensent que le second opus de la saga du Parrain
est meilleur que le premier. C'est également mon avis : je l'ai
trouvé plus dynamique et plus captivant. On y suit deux histoires :
celle de Michael, dans les années 50, qui est devenu un monstre
sanguinaire, qui a des soucis avec la justice, avec sa famille, et
qui doit gérer la famille Corleone. La deuxième histoire est celle
des " origines " de Don Vito Corleone, son arrivée à Ellis Island
après le massacre de sa famille, et ses débuts de gangster, à l'aube
du vingtième siècle. Cette partie est reconstituée dans les moindres
détails historiques. La musique est toujours aussi belle, la mise en
scène est toujours superbe, on a énormément de scènes cultes, les
acteur sont toujours au top : Al Pacino est flippant ( étonnant
qu'il n'ait même pas été nominé à l'Oscar du meilleur acteur ),
Robert De Niro, lui a eu l'Oscar, qui est mérité, et on retrouve
notre excellent casting du premier opus ( Diane Keaton et Robert
Duval entre autres ). Un deuxième opus inférieur au premier mais qui reste toutefois excellent. Le Parrain 2 est plus lent, plus long mais reste très intéressant. Cette suite magnifique est porté comme dans le premier opus par un casting "5 étoiles". En tête cette fois-ci Al Pacino qui continue son ascension en tant que nouveau "parrain", Robert De Niro (excellent dans le rôle de Vito Corleone jeune), et toujours Robert Duvall (magnifique), Diane Keaton, Talia Shire, Richard Castellano...etc La musique sublime de Nino Rota est toujours aussi belle et entrainante ce qui magnifie le tout et en fait un inestimable "chef d'oeuvre"!!! Encore une fois faire une critique sur un tel monument c'est très dur, donc je vais essayer de ne pas me répéter (par rapport à ma critique du premier volet), donc nous avons ici une suite parfaite, je ne sais pas quoi dire de plus, il est tout aussi... voir même plus stupéfiant que le premier, 3h20 de pur cinéma filmé avec amour et talent, joué avec précision et talent encore une fois et visionné avec plaisir et passion. Dans ce second volet le casting ne change pas beaucoup mais quelques têtes apparaissent et d'autres disparaissent, je pense évidement au départ bien évidemment du grand Marlon Brando et à l'arrivée du jeune et déjà fabuleux Robert De Niro juste incroyable dans le rôle du jeune Vito Corleone. Al Pacino lui se renforce de film en film, si il été déjà exceptionnel dans le premier volet il l'est encore plus dans celui ci car là c'est vraiment lui qui porte le film, il y est bluffant tout comme ses collègues qui l'accompagnent tout le long de cette aventure construite en 2 parties si je puis dire, une partie montrant la puissance et l’apothéose du nouveau parrain (Michael Corleone) et une autre montrant les débuts difficiles de l'ancien Don (Vito Corleone), 2 parties aussi passionnantes l'une que l'autre portées par des acteurs maintenant légendaires. Des décors encore plus fantastiques, l’Italie, New York et Miami sont représentés d'une manière ahurissante, des lieux criants de vérité, des costumes, maquillages, véhicules et j'en passe toujours aussi crédible, une bande son qui ne déroge pas à la règle du précédent puisqu'elle est toujours aussi spectaculaire, et le plus important un scénario toujours aussi palpitant, travaillé avec soin et magnifiquement mis en scène. Un deuxième chef d'oeuvre signé par l’immense Francis Ford Coppola !!! Concernant le débat qui consiste à savoir si cette suite est meilleure que l’originale, je n’oserais m’aventurer. Disons seulement que, la force de cette seconde partie, c’est surtout qu’elle parvient à s’appuyer sur les forces du premier opus pour les explorer encore davantage. Alors du coup, d’un côté je pourrais certes considérer que cette suite surpasse l’original parce qu’elle va plus loin. D’un autre côté, j’avoue qu’il est bien difficile de dissocier cette seconde partie de la première, tant les deux films se complètent parfaitement. En somme, si j’y réfléchis bien, ce film est juste ce que toutes les suites devraient être. Si j’ajoute à cela le niveau qualitatif auquel cette suite devait s’élever, vous comprendrez alors surement pourquoi tout le monde s’extasie sur cette suite, et moi aussi… Coppola prouve avec ce deuxième opus du "Parrain" que les suites peuvent être supérieures au premier volet et pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. Mais en reprenant la même équipe, il se munit d'un scénario ambitieux, foisonnant d'intrigues et mêlant deux temporalités dont une avec un Robert De Niro impeccable en Marlon Brando jeune. La mise en scène est superbe donnant le ton du film d'emblée pour nous plonger au cœur de cette famille sans nous lâcher le tout sublimé par la musique de Nino Rota et intensifié par le jeu d'Al Pacino dont le moindre regard peut vous fusiller sans oublier John Cazale et Robert Duvall, impeccables.
«Le parrain II» (1974) est jugé meilleur que le premier selon certains, moins bon selon d'autres... Pour ce qui me concerne, le débat me laisse assez froid et je ne me fatiguerai donc pas à déterminer si Brando, avec ses balles en résine au molaires, était absolument indépassable, Al Pacino meilleur ou moins bon, de Niro supérieur ou inférieur.... Je me bornerai seulement à constater que Coppola nous ressert les recettes qui ont fait le succès du premier épisode et que ça fonctionne . On a un scénario captivant, des acteurs aussi professionnels que bien payés, des décors de luxe, bref tout ce qu'il faut pour tenir un spectateur assis dans une salle obscure durant quelques heures en lui donnant le sentiment immédiat qu'il a passé un bon moment. Mais je ne vois décidément toujours pas ce qui justifie qu'on fasse de ce film l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de l'histoire du septième art. Il est vrai que j'habite une autre planète: celle des givrés qui n'aiment que les films longs, lents, rasoirs, pédants, qui ne racontent rien, avec un plan-séquence traquant le vide toutes les heures, un dialogue homéopathique entre deux abeilles tous les quarts d'heure et un gros plan sur un courant d'air toutes les trois secondes. Mais voilà, je préfère les incongruités, souvent sous-financées, parfois ésotériques, d'un septième art qui ose explorer, aux monuments de convention d'un cinéma tout replet, content et autosatisfait de sa propre réussite. Il semblerait qu'il faille de tout pour faire un monde ...
Autant le 1er était difficilement prenable en défaut, autant celui-ci en est bourré! Le parrain 2 présente 2 histoires, celle de Vito Corleone et celle de son fils qui a repris les rênes de la famille. Et c'est là que débutent les problèmes puisque les 2 histoires ne présentent aucune similitude, car celle de Vito est absolument inutile, le seul intérêt étant la photographie à l'ancienne. Le film est donc complètement coupé en deux. De plus, l'histoire tourne très rapidement en rond, les noms de personnages se multiplient rendant le film incompréhensible et illisible. La longueur est effarante, près de 3h20, surtout lorsque vient la fin et que l'on se rend compte que rien n'a évolué, ni la situation de la famille, ni celle des personnages. En bref, ce film ne présente aucun intérêt comparé au 1er, une grosse déception Pour moi, ce Parrain Partie 2 est nettement moins bon que le premier. Il y'a des interminables longueurs qui desservent l'intrigue. On s'ennuie et on se détache de l'intrigue sans doute parce qu'on perd le fil. Les flash back sur Don Vito sont intéressants. Michael Corleone, quant à lui, à évolué et bien qu'il soit plus confiant et dans la maîtrise, son histoire n'a pas de réel intérêt.
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