Fiche 2496
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" Almamula "
(2023)-(Arg,Fr,It)-(1h34) - Drame, Fantastique
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Synopsis
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Dans son quartier à Santiago del Estero, au nord de l’Argentine, le jeune Nino est régulièrement la victime d’actes homophobes parce qu’efféminé. Afin de le protéger, sa mère très croyante emmène toute la famille à la campagne pour les vacances d’été. La forêt près de la maison a la réputation d’être hantée par l’Almamula, un monstre qui, selon la légende, enlève tous ceux qui commettent des péchés charnels. Alors qu’il assiste aux leçons de catéchisme en préparation de sa confirmation, Nino se sent étrangement attiré par la forêt maudite.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Véritable ode à la liberté narrée à travers les yeux d’un adolescent, Almamula décrit avec précision les troubles de l’adolescence et les méfaits du puritanisme. Un récit initiatique fort et intemporel. Mythe, rêve, réalité : une ambiguïté persiste dans une atmosphère tourmentée qui tient du film d'horreur, suivant la tradition latino-américaine du réalisme magique. Le dernier film de Juan Sebastian Torales est un récit troublant sur la solitude et la dissidence d’un adolescent homosexuel en Argentine, fasciné par une mystérieuse forêt et le monstre qui y rôde, symboles de contestation et d’émancipation. Juan Sebastián Torales réussit à mêler réalisme et fantastique, signant un film puissamment onirique. S’il avance trop prudemment dans son exploration du folklore argentin, Almamula s’avère plus efficace lorsqu’il raconte, sans craindre l’immoralité, la puberté d’un adolescent dépassé par sa foi. Un premier film qui commence comme un réquisitoire contre l’intolérance religieuse avant de basculer progressivement dans le fantastique. Étonnant, déroutant et passionnant. Malgré quelques beaux moments baignés d’une sensualité trouble, le premier long-métrage de Juan Sebastian Torales se prend les pieds dans ses intentions trop surlignées et la lourdeur de son symbolisme, avec le motif vu et revu de la forêt magique, miroir des désirs et lieu de l’inconscient.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Une vraie claque. Un chef d'oeuvre. Visuellement c'est le top et le suspense est bien entretenu. A voir et revoir. Almamula est un premier film d’une beauté bouleversante : la forêt de Santiago est un personnage à part entière qui respire, saccadée, elle nous hante et fascine à la fois. Ce film raconte avec beaucoup de poésie et de finesse et aussi d’intensité l’explosion de la puberté dans la vie de Nino, tiraillé entre la violence de ses propres désirs et la violence de son entourage, tantôt physique que psychologique. C’est aussi un film d’horreur qui nous prends par la main sans nous lâcher, le cœur battant, on cours avec Nino pour chercher la sortie. Et le miracle se produit : on est hypnotisés et comme dans les rêves, on a du mal à se réveiller. Très beau premier film, intelligent, sensible et très esthétique. Le jeune acteur principal est incroyable et nous fait à nouveau ressentir les errances de notre adolescence. Un beau récit, à la fois réaliste et onirique, sur les ravages du harcèlement entre adolescents et de l'emprise religieuse. Artistiquement soigné. Une bonne surprise. C'est vrai qu'il y a quelque chose de Weerasethakul, en moins opaque et plus sensuel, dans Almamula, du cinéaste argentin Juan Sebastián Torales. .Avec une maîtrise du son et de l'image impressionnante.pour aboutir à un climat étouffant. Ce long-métrage, apparemment en grande partie autobiographique, n'est pas qu'un film d'apprentissage banal d'un adolescent à l'orientation sexuelle "déviante", aux yeux de la société et de sa famille, mais un récit qui se nourrit des injonctions de la religion catholique et d'un mythe local, le tout sur le territoire miné du péché, bien pratique pour condamner ceux qui sortent des sentiers fléchés. Le film est constitué de ruptures entre réalisme magique et scènes proches du naturalisme. Si le jeune garçon est le personnage central de l'intrigue, le réalisateur prend cependant le temps de dresser le portrait de son environnement : sa sœur, ses parents, un curé, un homme à tout faire, soit autant de caractères qui laissent presque tous transparaître une certaine ambiguïté Le film ne comblera pas ceux qui ont besoin d'explications pour tout mais enchantera un autre public, qui ne craint ni le symbolisme parfois appuyé ni le mystère des âmes confuses traversées par des sentiments à la fois contradictoires et extrêmes.. , Superbe, poétique et mystérieux, entre « Call me by your name » et la série « Cité invisible ». Très belles interprétations, d’autant plus quand on sait qu’il s’agit d’un casting sauvage qu’aucun comédien n’est professionnel. C'est un film poignant et captivant qui aborde des thèmes universels de discrimination, de croyance et de découverte de soi. Située à Santiago del Estero, au nord de l'Argentine, l'histoire suit Nino, un jeune garçon victime d'homophobie en raison de son apparence efféminée. Sa mère, très croyante, emmène la famille à la campagne pour le protéger, où la forêt environnante est réputée hantée par l'Almamula, un monstre légendaire.
"Almamula" présenté l'an dernier à Berlin est un drame fantastique argentin moyen dans l'ensemble. En effet le réalisateur Juan Sebastián Torales s'est inspiré de sa propre vie pour parler de l'homosexualité dans son pays l'Argentine qui se veut très conservatrice et religieuse, le réalisateur exploite le fantastique pour évoquer la découverte de la sexualité chez un jeune garçon, avec des paysages époustouflants même si j'ai trouvé l'ensemble trop lisse et linéaire pour réellement créer un réel enthousiasme pour cette histoire au final vite oubliée à la sortie de la salle. Un film parfois trop subtil, sur les tourments d’un jeune adolescent, en quête à la fois de père, de sexe et de spiritualité, que sa famille, visiblement, ne comprend pas ….attention certaines scènes sont choquantes pour la morale, Et pourtant ce n’est( pas drôle ; c’est pour le moins immature voire iconoclaste…Le film est filmé avec délicatesse, avec soin, c’est agréable, le jeune héros est en harmonie avec le scénario par son physique et sa jeunesse, sa maladresse….C’est un film plutôt fin, religieux, écologique, sensuel, ambigu, un film complexe même dans sa quête et sa démarche, mais il règne, je trouve, une certaine confusion sur le sens du film ...à vous de voir.
Ce film est censé nous mener de l'ombre à la lumière (dixit le réalisateur à l'avant première). Pour l'instant, je reste dans le noir. Où a voulu en venir le réalisateur? Le jeune homme, mutique, cherche une première relation homo. Ce film ne dégage rien. Film mou et lent qui ne plaira pas à tout le monde .Je trouve que le scénario n'a pas été assez exploité. On dirait que dans le film, tous les personnages sont dépressifs depuis la naissance, je ne trouve pas ça très crédible. Aucune émotion ne se dégage. Il y a quelques scènes intéressantes sinon la majorité du film consiste en des dialogues lents et sans expression. La scène de fin laisse sur sa faim à l'image du film.
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