CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2493 

 

 

n°2493
 
" Défense de savoir "

 

 

(1973)-(Fr,It)-(1h35)  -      Thriller   

 

Réal. :     Nadine  Trintignant   

 

 

Acteurs:  J-L.Trintignant, M.Bouquet, C.Denner ...

 

Synopsis

 

 

Découverte allongée près du corps de son amant, Simone, une prostituée, est aussitôt inculpée de meurtre. Son avocat maître Laubré ouvre une enquête et découvre assez vite quelques faits troublants. Notamment que Ravier, indic d'un politique, s'était rendu coupable d'un assassinat la veille de son meurtre.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

"Défense de savoir" est le quatrième film de Nadine Trintignant qu'elle a coécrit avec Alain Corneau son futur compagnon. Nadine Trintignant est une contestataire dans l'âme et elle profite de l'occasion pour dénoncer les pratiques politiques d'une époque qui ne s'embarrasse pas de beaucoup de préjugés pour asseoir la domination des potentats locaux. Le tout est servi dans l'emballage d'un suspense dont on doit certainement la paternité à Alain Corneau qui deviendra peu de temps après un spécialiste du polar à la française, assurant avec quelques autres la difficile relève de Jean-Pierre Melville trop tôt disparu. Forte de son tissu relationnel et familial, Nadine Trintignant n'a pas eu de mal à réunir un casting de haute volée avec à sa tête un Michel Bouquet impérial et un Charles Denner énervé comme à son meilleur. L'histoire tortueuse est assez improbable mais la nervosité de la mise en scène et la profondeur des personnages féminins joués par la toute jeune Marie Trintignant et Juliette Berto font passer les quelques lourdeurs scénaristiques. A noter le procédé amusant consistant à donner au spectateur un petit temps d'avance sur l'enquête du petit avocat commis d'office joué par un Jean-Louis Trintignant toujours aussi énigmatique. Une belle réussite qui fait mouche autant pour ses imperfections que pour sa plastique qui nous replonge avec délice dans une France pompidolienne disparue.

Un film prenant qui déroule le fil de l’histoire à l’envers. Les personnages se révèlent au fur et à mesure et la vérité est tellement loin de la première scène avec Bernadette Lafont !!!!! Cependant la dernière partie est vraiment tendue et grave. Dans sa sobriété, sa noirceur physique et morale. On est happé par ce discours final. Excellent.

 

D'abord monteuse, Nadige Trintignant a signé des films imprègnes de ses expériences personnelles! "Défense de savoir" raconte le meurtre d'un colleur d'affiches par le fils d'un député de la majorité, député que joue Michel Bouquet! Une affaire étouffée par le pouvoir, semblait engage l'épouse de Jean-Louis Trintignant - qui joue ici un avocat falot - dans un cinéma moins nombriliste! La mise en scène est nerveuse, les dialogues percutants et les acteurs plutôt bons en particulier Charles Denner et Marie Trintignant qui nous réservent de jolies scènes saisies sur le vif! Un polar à résonance politique, pour une histoire réelle qui s'est passée il y a quelques années...

 

Le film bidonné par excellence. La mode était aux films qui dénoncent. Yves Boisset par exemple, seulement lui étayait ses scénarios. Il épluchait les faits, là, le clan Trintignant-Marquant au grand complet, plus quelques complices pour leur excellence de jeu, Charles Denner, Bernadette Laffont et Michel Bouquet sont la chantilly qui masque l'indigence de la génoise. Au passage on profite pour lancer la carrière de Marie qui se nomme Marie dans le film et qui devient le témoin numéro 1. L'avocat mène l'enquête. Commis d'office pour trois francs six sous la prestation il se défonce. Il achète du sauciflard à la prévenue, il va houspiller un Politicien douteux et puissant, pléonasme (il devait être de droite à l'époque où tous les nantis du cinoche étaient de gauche, ils se sont bien rattrapés depuis, merci pour eux), vraiment l'homme qui dérange l'orde bourgeois, oh la la, ça faisait vraiment gauchiste, non mais ! Bon laissez tomber, c'est une insulte au cinéma que cette chose mal écrite, à la mise en scène approximative. Si, on nous fait le coup du Centre universitaire expérimental de Vincennes avec le Théâtre de la Tempête parce que pépère, le verreux politicard de droite à une fille rebelle communiste et à l'époque c'était obligatooire d'être encarté Mao, Trotskart, Marxiste, léniniste ou tout ça ensemble pour vendre son film, sa pièce, son truc mode. Bref, son fils petit SA de son service d'ordre et sa fille révolutionnaire coco théâtreuse expérimentale. Inutile de développer plus ce serait faire trop d'honneur à cette chose lamentable.

 

 

 

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