CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2485 

 

 

n°2485
 
" La fille coupée en deux "

 

 

(2007)-(Fr)-(1h55)  -      Drame   

 

Réal. :     Claude  Chabrol   

 

 

Acteurs:  L.Sagnier, F.Berléand, B.Magimel ...

 

Synopsis

 

 

Une jeune femme qui veut réussir dans la vie et dont le rayonnement séduit ceux qui l'entourent, s'éprend d'un écrivain prestigieux et pervers, et épouse un jeune milliardaire déséquilibré.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

La Fille coupée en deux est à la fois d'un pessimisme noir (...) et un film piquant et vif comme son personnage principal qui, même dans l'adversité, ne s'apitoie pas sur son sort mais reste droit. Chabrol est décidément un immense cinéaste et tient là une de ses oeuvres les plus puissantes.

Un écrivain érotomane, les coulisses de la télévision et quelques spécimens gratinés de la bourgeoisie lyonnaise : c'est la recette du Chabrol nouveau. Une cuvée 2007 aussi sombre que réjouissante.

Dense, grave, émouvant : un des plus beaux films de Chabrol, servi par un casting de haute volée.

Le seul mystère du film est dès lors de savoir si son total manque de mystère est voulu ou subi par son auteur.

On a du mal à digérer ce scénario décalé mais insuffisamment décapent. On ne fait que picorer ce qu'il y'a de bon à prendre, sans s'ennuyer, mais sans se régaler non plus.

C'est moins la fille écartelée entre le désir de deux hommes rivaux que le film avec ses incessantes ruptures de ton qui nous laisse sur notre faim. En ciblant un monde en trompe-l'oeil, Claude Chabrol joue sa partition sur un mode mineur. 

Le nouveau Chabrol est désespérant. Faux-semblants, trucages, mensonge, perversion, pouvoir, l'air chabrolesque est vicié. On ne croit pas un instant à ce couple alléchant sur le papier, Berléand-Sagnier.

 Tout sonne faux dans cette satire sociale qui ne se révèle jamais mordante. Seule Ludivine Sagnier illumine de sa blondeur candide cette chronique sans éclat.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Les dix dernières années de Chabrol sont à mon avis les meilleures, celles où ils s'est complètement émancipé de ses références cinéphiliques qui guidaient quelque peu des films comme Le Boucher ou La femme infidèle, remarquable cependant. Ce film démontre que Chabrol était un cinéaste au service d'un bon scénario, celui-ci étant un parfait modèle de ceux qu'on écrivait à la Warner entre 1940 et 1955, ayant donné des films tels que Laura, Assurance sur la mort ou Le roman de Mildred Pierce. Des intrigues bien ficelées qui exploitent pleinement chaque personnage, même le plus petit, et où chaque situation fait progresser l'histoire en même temps qu'elle dévoile un peu plus le caractère de chacun. Ici, nous y sommes en plein. Ludivine Sagnier, magnifique petite arriviste pleine de candeur et d'arrogance dans le rôle de la victime expiatoire d'un monde d'apparat peuplé de gens infâmes, cette bourgeoisie que Chabrol met à nu dans tout ce qu'elle a d'ignoble depuis ses premiers films. Ici le milieu littéraire provincial, débauché, suffisant, croise une fortune familiale de l'industrie pharmaceutique, dont l'héritier est un dingue, superbement campé par Benoit Magimel. La direction d'acteur est d'une précision chirurgicale, et permet à une actrice moyenne, voire médiocre, comme Mathilda May, de donner le meilleur d'elle-même. Quant à la tirade larmoyante, et diabolique, de Caroline Sihol, c'est une des plus belles performances d'actrice du cinéma chabrolien. La mise en scène est élégante, millimétrée, tout en étant invisible, Chabrol ayant toujours pris soin de ne jamais interposer sa caméra entre le spectateur et lui. Beaucoup de jeunes maniaques du travelling gratuit se grandiraient à regarder les films de Chabrol. De ces films profonds et sombres à l'esthétique impeccable, teinté de cet humour dont Chabrol savait si bien user autant dans ses films qu'en entretien. Une pièce de collection majeure. De la belle ouvrage. Chabrolissime.

Un très bon Chabrol qui aurait été encore meilleur si la relation entre Ludivine Sagnier et François Berléand n'était pas si ellipsée. On notera également deux petites erreurs de casting, l'actrice qui joue la mère de Ludivine se contente d'afficher son sourire béat au lieu de jouer, quant au fils Chabrol il est autant acteur que moi accordéoniste. Sinon c'est très bien joué, avec Ludivine Sagnier qui domine le film de trois têtes, mais Berléand n'est pas mal, Magimel sujoue un peu mais s'en sort bien, et puis il y a Mathilda May, la quarantaine épanouie. Mention spéciale à Caroline Sihol qui doit attendre la dernière partie du film pour exister vraiment et qui devenant l'une des pires teignes du cinéma chabrolien emmène le film vers les sommets. Un bon film sur l'hypocrisie, la manipulation, la folie, la méchanceté, l'amour, plein de choses en fait (et dire qu'il y en a qui vous diront que c'est creux).

 

Un film de Claude Chabrol assez sympathique, mais tout de même décevant... C'est bien de voir ce cinéaste changer un peu de style, pourquoi pas, mais en fait, ça ne lui va pas trop, ça manque sérieusement d’âme, d'acidité... On dirait du Woody Allen dans sa dernière période, en beaucoup moins inventif et construit. Mais ça reste un film pas mauvais, et il expose des idées assez intéressantes, et si la mise en scène est banale, elle reste correcte, et les acteurs ne sont pas mauvais.

 

Claude Chabrol dans ce qu'il a de pire. Son film manque de tout, les acteurs (excepté Ludivine Sagnier) sont décevants, l'intrique ne présente aucun intérêt et la fin n'est franchement pas top.

Avant dernier long-métrage de la carrière assez inégale de Chabrol, La Fille Coupée En Deux fait clairement partie du fond du panier. Le vrai problème du film, c’est qu’on a beaucoup de mal à s’attacher aux trois principaux personnages, tous plus antipathiques les uns que les autres. Entre Berléand (égoïste et pervers), Sagnier (faible et naïve) et Magimel (superficiel et déséquilibré) difficile de ressentir la moindre empathie. Du coup, l’intrigue se déroule sans qu’on se sente vraiment impliqué et l’ennui pointe bien vite son nez malgré le talent du réalisateur et des comédiens.

Un Chabrol peu embllant au final. Même si il faut reconnaitre un réel talent à Chabrol pour créer des personnages de qualité, assez originaux, et des dialogues parfois assez virtuoses, il faut avouer que l'ensemble n'est jamais plaisant, voire déplaisant à certains moments. Et on se trouve à plusieurs reprises au bord de l'ennui. De plus, on peut se poser la question : quel intérêt à Chabrol de nous offrir depuis quarante ans toujours les même histoires, à savoir les drames bourgeois ou les gens se révèlent absolument odieux? Une ou deux fois, ca va, mais trente fois, c'est un peu fatigant. Reste alors une interprétation d'assez bonne qualité, avec une Ludivine Sagnier correcte, un Benoit Magimel plus inspiré que lors de ses derniers rôles, mais surtout un François Berléand toujours aussi impérial. Un film d'un cinéaste intelligent et talentueux incontestablement, mais trop non-plaisant pour que l'on puisse s'intéresser à l'histoire, ou aux personnages.

Pas du tout convaincue... Le film est lent et ne mène nulle part... Ludivine Sagnier est partagée entre un vieux pervers dégueulasse (désolée, mais il n'y a vraiment pas d'autre mot) forcément joué par François Berléand qui n'a jamais su sortir de ce type de rôle (personnellement je ne peux juste pas le supporter...) et un jeune riche naïf un peu simplet joué par Benoît Magimel qui n'est même pas si séduisant en fin de compte. Et nous, nous sommes partagés entre l'envie de changer de chaîne et le désir de quand même voir la fin... Dommage car Ludivine Sagnier est une excellente actrice, elle est rayonnante et crédible...

Il n'y a pratiquement rien à sauver dans ce "film" . Tout ce qui faisait le charme Chabrolien n'existe plus ! . Rien n 'est bon des comédiens au scénario ! . L'histoire en elle même n'est carémment pas interessante et on se demande bien pourquoi le personnage de Magimel déteste celui de Berléand !!! . Il n'y a aucun intéret à perdre du temps à voir ce film ....très décevant quand on aime la filmo de Chabrol .

 

 

 

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