Fiche 2468
| n°2468 | |
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" La
malédiction "
(1976)-(Am)-(1h51) - Thriller, Epouvante
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Synopsis
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Ambassadeur des États-Unis à Londres, Robert Thorn réalise que son fils de cinq ans, Damien, n'est autre que la réincarnation de l'antéchrist.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Rares sont les malédictions à disposer d’une telle empreinte. Empreinte visuelle d’abord, car le film est magnifiquement mis en scène et compose ses plans avec subtilité ; nous passons comme par magie des films sataniques aux œuvres gothiques de la Hammer – la scène dans le cimetière peuplé de chiens démoniaques rappelle Le Chien des Baskerville, adapté par Terence Fisher –, les portraits et miroirs sont partout et pourtant demeurent discrets, de sorte à ne générer que lors de l’ultime sursaut une prise de conscience symbolique : là, dans le reflet, se tient la mort, la souffrance, le destin déjà tracé et annoncé par l’envers. Envers révélé par la chambre noire, la contre-religion, l’Antéchrist. Chaque protagoniste trouve un double avec lequel il finira par fusionner. Empreinte dramatique ensuite, puisque nous voyageons de l’Italie à l’Angleterre, de l’Angleterre à l’Italie ou à Jérusalem dans une même trajectoire qui n’est autre que la quête des origines du Mal. Le mouvement est essentiellement masculin, le père étant ambassadeur – fonction ô combien ironique : il sera l’ambassadeur du Diable sur Terre – et nouveau pilier d’une famille endolorie jusqu’alors par la stérilité. Nous avons sous les yeux le drame de la paternité contemporaine : devenu père trop tard, Robert Thorn peine à interagir avec un fils de substitution qui viendra, tel un Œdipe contemporain, à s’émanciper de ses figures parentales pour s’affirmer pleinement. Car la relation entretenue par le fils avec la mère adoptive sonne particulièrement malsaine – scène avec les babouins, chute depuis le premier étage –, impression renforcée par la diabolique nourrice, sorte de Mary Poppins inversée, sataniste. Empreinte sonore enfin, parce qu’il serait impossible de critiquer l’œuvre sans évoquer la composition musicale de Jerry Goldsmith qui révolutionne pleinement la musique de film d’horreur, insérant dans une orchestration agitée des chœurs grégoriens et maléfiques pour un effet de terreur sourde qui reste en tête après le visionnage. The Omen constitue une divine malédiction, certainement le meilleur film de son réalisateur Richard Donner et l’un des films d’épouvante les plus marquants. Chef-d’œuvre. Richard Donner et le domaine de l'épouvante-horreur c'est rare, alors tacher de ne pas ne pas rater La Malédiction. Bon, l'ensemble à quelque peu vieilli mais la musique de Jerry Goldsmith continue de porter le film et grâce aussi à la présence de Gregory Peck. Cette histoire d'un gamin nommé Damien, qui n'est autre que l'antéchrist (fils de Satan), vous tiendra jusqu'au bout, bonne atmosphère pour un final prenant et rageant. Après cela, il vous reste plus qu'à voir les deux autres volets pour en connaitre le dénouement, même s'ils sont inférieurs J'ai adoré ce film, le côté horreur psychologique joue à fond ici, et c'est bien ce qui montre sa qualité. Rien n'est absolument irréel, le manque d'effets spéciaux pour l'époque est rattrapé par l'histoire et Gregory Peck joue magnifiquement bien. La musique colle bien, la peur monte crescendo de même que la violence des meurtres, la réalisation n'est pas trop brouillonne et ne fait pas tout dans le noir le complet... Que du bon. Certes tout cela a un peu vieilli mais ça donne du cachet au film. La preuve est que la reprise en 2006 copie trait pour trait cet opus, sans rien enlever ou rajouter, ça reste contemporain faut croire.
Doté d'un scénario assez réussi, "La Malédiction" n'est néanmoins pas totalement convaincante. D'une part, la réalisation n'est pas à la hauteur par une mise en scène pas assez prenante. D'autre part, certains des acteurs ne jouent pas correctement leur rôle. Ainsi, le film est divertissant mais sans plus car pas assez captivant. Film d'angoisse assez classique qui ne passe pas trop mal un peu dans le style "Rosemary's baby" que je n'aime pas plus que ça. Une pointure comme Gregory Peck au casting est un plus indéniable dans une production qui manque d'éclats dans sa globalité. Le résultat est acceptable et plaisant mais ne mérite pas une place particulière dans le panthéon du genre.
Passé. Ce film d'horreur a vieilli. Les ficelles qui faisaient peur ont cessé. "L'exorciste" est autrement plus dérangeant et surprenant .Grégory PECK et Lee REMICK font désormais partie de l'histoire du cinéma . Les 3 personnages qui font frissonner sont l'enfant , le prêtre et la gouvernante. Encore un film d’épouvante des années 70, qui a voulu s’inspirer de L’Exorciste je pense…Encore un enfant possédé mais celui-là serait possédé par l’antéchrist. Le film paraît interminable, 1h51 est un temps beaucoup trop long je pense, il y a des moments où on s’ennuie ferme. Et ce que je dis là entraîne un défaut au niveau scénario, les paroles donnent envi e de bailler. Bref, c’est un vieux film certes mais il n’est pas génial. Il aurait pu être bien mieux si le scénario aurait été plus cherché. En tout cas on a quand même des scènes sympas, le gamin fait bien flipper quand même, il tue sa nounou par la pensée (enfin de ce que je me souviens) etc… Sinon les acteurs sont un peu lents, pas très crédibles, le scénario assez lent, et puis l’histoire en général est assez ennuyeuse.
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