Fiche 2460
| n°2460 | |
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" Acide "
(2013)-(Fr-Be)-(1h59) - Drame, Fantastique
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Synopsis
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Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du
Cinéma Positif
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La mise en scène nerveuse est très efficace, la musique rappelle parfois les partitions funestes d'un Vangelis, le montage est brillamment composé, et le casting (duquel surnagent Guillaume Canet et la jeune Prudence Muchenbach) juste parfait. Un survival imparfait, mais étonnamment méchant, et la traduction bourrine d'une éco-anxiété qui contamine de plus en plus franchement le cinéma d'horreur. Acide propose un nouveau ton dans le paysage du cinéma français, celui de l’étrangeté révélée au cœur de la vie quotidienne et familiale face à la catastrophe. Moins réussi que La Nuée, le second film du réalisateur emprunte les chemins du classique film-catastrophe pour dépeindre un futur apocalyptique très sombre dans lequel seul surnage le lien entre un père et sa fille. Habilement, le cinéaste louvoie entre les obstacles. Au lieu de bander les muscles, il s’en tient au minimalisme d’une mise en scène qui est le vrai cœur battant du film et ferait presque oublier les trous du scénario. Le problème principal du film tient à un simple constat : la menace climatique qu'il met en scène (les pluies corrosives) n’est pas très cinégénique. Malgré son joli casting, un survival fabriqué et paresseux. Après "La Nuée", Just Philippot déçoit.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film puissant, bouleversant, tout en tension. Un beau mélange entre film d'auteur et "d'horreur" (il n'y a pas vraiment de scène gores mais des scènes choquantes). Malgré quelques longueurs, les personnages, secondaires notamment, sont touchants car ce ne sont pas des "supers héros" et ils sont des réactions "ordinaires", voir qui paraissent parfois illogiques. Cela s'ajoute à l'aspect réaliste du film, car dans les moments de paniques ou de tensions, nous avons tous au cours de notre vie fait des choix contradictoires. C'est ce qui bouleverse particulièrement dans ce film : son aspect réaliste, dans le sens également où cette situation pourrait arriver un jour si on ne redresse pas la barre en terme de climat. Guillaume Canet (dont je ne suis pas vraiment fan à la base...) crève l'écran et nous offre sa meilleure performance. Le film de genre Français étant plutôt rare, c'est une belle surprise. Foncez voir Acide au cinéma !!! L'intimité de la famille dans une histoire de catastrophe climatique est très réussie. L'atmosphère du film est incroyablement forte. La tension de la mise en scène sur les scènes d'action est impressionnante. Sans oublier le travail du son et de la musique que j'ai adorée. J'ai vu le film en avant première. Film très réaliste, intense et prenant qui ne laisse pas indifférent. Première fois que je vois un film catastrophe français de cette ampleur et je le trouve très réussi avec de bons effets spéciaux et de bons acteurs. Guillaume Canet est excellent dans ce film, je le découvre dans un nouveau rôle et il est très bon. Un grand bravo au réalisateur, Just Philippot, que je découvre à travers ce film. J'en ai eu des frissons, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé pour un film.
Avec un film aussi prometteur que La Nuée, dans le genre fantastique, que le jeune cinéma français semble enfin aborder sans préventions ni complexes, le nouveau long-métrage de Just Philippot semblait pétri sur le papier d'une ambition réelle. Il faut hélas déchanter un peu. Certes, le cinéaste confirme qu'il sait créer de l'intensité et du suspense, avec des scènes d'action tout en maîtrise, mais l'écriture de Acide souffre d'un manque de densité et de profondeur, qui le relègue à un "simple" récit de survie, sans chercher plus avant des résonances sociales et surtout écologiques. Le film s'attache presque exclusivement à ses deux personnages principaux, perdus dans le chaos, sans d'ailleurs parvenir à susciter une véritable empathie à leur égard, vu leur esprit farouchement individualiste. Acide, jusqu'à sa conclusion insatisfaisante, semble développer un esprit misanthrope qui fait quelque peu froid dans le dos (c'était un peu pareil dans La Nuée, en définitive), puisqu'après tout les humains ont bien cherché, par leur comportement, toutes les avanies qui leur tombent sur le râble. Mourons sous la pluie, nous l'avons mérité, non ? Quoi qu'il en soit, pour peu qu'il bénéficie de scénarios moins "à l'os" et davantage peaufinés, Just Philippot restera un cinéaste dont la trajectoire pourrait bien réserver quelques (bonnes) surprises. Quand la ressource la plus précieuse sur Terre devient une menace pour l'Homme... C'est à peu de choses près le pitch de ce film catastrophe français qui met en scène Michal, son ex-femme Elise et leur fille Selma alors qu'ils tentent de se mettre à l'abri lorsque des pluies acides s'abattent sur le monde. Il s'agit de l'adaptation par Just Philippot de son court-métrage du même nom sorti en 2018. Un très bon court-métrage d'ailleurs qui était intense, angoissant et apocalyptique. Ce n'est pas vraiment le cas de la version longue qui a cependant d'autres qualités. Cela s'explique évidemment par la durée avec ici les causes qui sont expliquées tandis que les relations humaines sont plus présentes avec des gens qui comme souvent dans ce genre de situation ne pensent qu'à leur gueule. En termes d'expérience, "Acide" fonctionne bien avec de nombreuses scènes anxiogènes. Il n'y a que l'histoire qui est un peu frustrante avec un développement linéaire et des moments forts par intermittence qui suivent systématiquement des passages très faibles. En somme, un survival inégal, mais plaisant et efficace avec un très bon Guillaume Canet. Après "La nuée", Just Philippot signe un autre film de genre avec "Acide" qui met en scène une adolescente et ses deux parents séparés qui doivent faire face à une pluie acide qui s'abat en France. Très ancrée dans le réalisme, la fiction fantastique décrit une société en pleine crise face à cette catastrophe climatique. Si le scénario rencontre quelques faiblesses scénaristiques, c'est la mise en scène anxiogène et l'aspect survival qui suscite notre intérêt.
"Papaaaaaa....Selmaaaaa.......Papaaaaaa......Selmaaaa......Papaaaaa". Quasiment 1h10 de crie sur 1h30 de film. Surtout de cris de personnages antipathiques (l'actrice qui joue la fille est insupportable). Le casting est clairement raté. Canet semble aussi dépassé. Y a pas à dire Just Philippot sait poser une ambiance sombre et menaçante : l'arrivée de la pluie acide est souvent angoissante mais les choix des personnages et le scénario font pchittt. On ne ressent aucune émotion, même dans les moments censés être très dramatiques. Le film La Nuée était beaucoup plus réussi. Film catastrophe, enfin plutôt catastrophique à tous points de vue. C’est plus basique qu’acide en vérité. On surfe ici sur les lieux communs et l’exploitation lamentable d’une improbable fin du monde climatique en trame de fond. C’est long, lent, les dialogues sont à pleurer de rire… ne cherchez aucun cohérence ou semblant de vraisemblance scientifique. Comment Guillaume Canet a-t-il pu se fourvoyer dans un tel nanard ! Tiens vous savez quoi, je ne trouve même pas la force d’écrire une véritable critique. Bref, l’exemple type du film français financé avec vos sous au travers du CNC… D'acide, il n'y aura pas que le film, il y aura aussi ma critique. Soyons clairs : ce film est une catastrophe ! On est du début à la fin dans la caricature du blockbuster à la française, c'est-à-dire une histoire simpliste très mal jouée. Ce n'est pas seulement mauvais, c'est grotesque. Les acteurs surjouent et le scénario ne tient pas la route. On en arrive rapidement à souhaiter que les protagonistes se retrouvent sous les pluies acides sans parapluie pour que le cauchemar (pardon : le film) se termine plus vite. Le film est comme les pluies acides : à fuir !
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