Fiche 2457
| n°2457 | |
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" Le
Bounty "
(1984)-(Am)-(2h12) - Aventures, Drame historique
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Synopsis
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Le 23 décembre 1787, la frégate Bounty de la Royal Navy appareille depuis l’Angleterre en direction de Tahiti où, sur ordre du roi George et de l’Amirauté, elle doit charger des arbres à pain. Si la première partie du voyage se déroule sans incident majeur, les relations se tendent entre le capitaine Bligh et l’équipage à l’issue de plusieurs tentatives ratées de franchir le cap Horn. C’est cependant le retour qui marquent la rupture entre les marins et leur commandant, les premiers n’acceptant plus la discipline de fer imposée à bord du navire après avoir passé plusieurs mois au paradis. La révolte gronde, menée par le capitaine en second Fletcher Christian…
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30 secondes de battements électroniques sur un fond noir, pas de logo, pas de nom, pas d'image. Juste le spectateur et Vangelis. Puis surgit le lion de la MGM assorti aux images crépusculaires de Tahiti par Roger Donaldson toujours nappées par les notes ensorcelantes du compositeur Grec. Cette 3e relecture de la mutinerie du Bounty n'est certes pas la plus brillante et puissante (Oh Brando ...), mais quel sens inné de la cinéphilie dans cette oeuvre lancinante et empoisonnante de beauté comme les Vahinés de Mel Gibson. En face, Hopkins est un roc impressionnant de charisme et de rigidité comme on en voit que rarement de nos jours. Un affrontement magnifié par une esthétique et une bande son follement années 80. Ce film traitant de la célèbre histoire des révoltés du Bounty est certainement l’un des meilleurs. Du côté de la mise en scène c’est un sans faute pour le réalisateur Roger Donaldson. Le scénario fonctionne bien et reste fidèle à l’histoire d’origine. Une belle distribution avec des acteurs convaincants comme Mel Gibson, Anthony Hopkins ou encore Tevaite Vernette. Bref un excellent film Un grand film d'aventures très bien en scène par Roger Donaldson. Porté par deux acteurs en grande forme (Anthony Hopkins et Mel Gibson) le film raconte la mutinerie qui eut lieu sur le vaisseau anglais "le bounty". Anthony Hopkins incarne brillamment le commandant du bateau, intransigeant qui voit son second (Mel Gibson) s'opposer à lui. Le film se déroule en partie à Tahiti où le bateau fait une longue escale. Les images sont très belles et la musique de Vangelis vient sublimer l'ensemble. 40 ans après sa sortie le film n'a pas pris une ride et reste une référence dans son genre.
Difficile de se mesurer à la version mythique de Frank Lloyd avec les inoubliables Charles Laughton et Clark Gable! Ne négligeons pas pour autant la version des sixties avec Marlon Brando et Trevor Howard! Dans cette nouvelle version de "Mutiny on the Bounty" au doux parfum des 80's, Mel Gibson est Fletcher Christian et prendra comme Gable et Brando la tête de la mutinerie contre le Capitaine Bligh incarné par Anthony Hopkins! L'histoire est passionnante à suivre, le casting est de qualité (Laurence Olivier, Edward Fox, Liam Neeson et même Daniel Day Lewis) et le dépaysement est total! il faut bien avouer qu’on reste sur un beau catalogue d’images et que les tahitiennes vous accueillent chaleureusement les seins à l'air! Fascinante bande son aussi, signée Vangelis! En conclusion, le voyage est agréable et surprend quand on connait le metteur en scène lequel se débrouille finalement convenablement... Revoir le Bounty aujourd'hui est assez drôle car on y redécouvre des acteurs qui ont vieilli mais sont devenus beaucoup plus célèbres qu'ils ne l'étaient en 1984 ; je pense à Daniel Day-Lewis tout jeune et beau gosse, à Bernard Hill, à Liam Neeson qui n'ont que des rôles secondaires mais bien présents... et également à Anthony Hopkins qui à l'époque avait une belle prestance mais déjà le jeu précis et habité de certains de ses rôles à venir. Le film bénéficie de la notoriété toute neuve de Mel Gibson qui lui aussi avait un physique de beau gosse, mais cette 3ème version du Bounty s'imposait-elle vraiment après les 2 prestigieuses versions hollywoodiennes de 1935 et 1962 ? Certes, les images sont belles, le film joue énormément de l'exotisme de Tahiti et en met plein la vue dans le style décor paradisiaque et enchanteur, le réalisateur mise aussi sur la sensualité fiévreuse des belles vahinées, mais prend ouvertement le parti du capitaine Bligh qui étrangement paraît moins odieux que ne l'étaient Charles Laughton et Trevor Howard dans les précédentes versions. Du coup c'est le personnage de Fletcher Christian qui devient un peu le vilain petit canard. Sans valoir ces précédentes versions, ce Bounty se laisse voir pour toutes les qualités évoquées ainsi que pour son interprétation, même si l'affrontement entre Gibson et Hopkins n'est pas toujours bien exploité. On pouvait s'attendre à mieux, mais on aurait pu aussi avoir pire. Malgré la présence de très peu de scènes d’actions, ce film d’aventure, qui retrace la mutinerie dont fut victime le capitaine William Bligh à bord de son Bounty, se suit avec un certain plaisir grâce notamment à la présence d’un casting solide où l’on retrouve Mel Gibson, Anthony Hopkins dans les rôles principaux mais aussi Liam Neeson, Daniel Day-Lewis, Laurence Olivier ou encore Bernard Hill dans d’excellents seconds-rôles. Un sacré casting donc pour un long-métrage où se distingue également une très belle mise en scène de Roger Donaldson ainsi qu’une magnifique BO de Vangelis. Il y a aussi la présence de très beaux décors naturels (les scènes se déroulant à Tahiti sont là pour en témoigner) et d’une histoire somme toute plaisante. Dommage ceci-dit que la mutinerie y soit montrée de manière un peu trop sobre.
Film d'aventure loin d'être enthousiasmant, aussi belles soient les images, le film manque de rythme, s'attarde bien trop longtemps sur les tahitiennes et rendent l'intrigue assez molle. Je m'attendais à beaucoup mieux. C'est le moins bon des trois films que la MGM consacra à la révolte du Bounty. Ici, le capitaine Bligh est beaucoup moins cruel et despotique que dans les deux précédents films, qui étaient des chefs d'oeuvre, chacun dans son style, et Fletcher Christian provoque la mutinerie surtout pour retrouver sa belle, ce qui est une situation beaucoup moins intéressante que dans les films précédents. Anthony Hopkins hérite du rôle d'un commandant rigide, mais non inhumain, ce qui est un comble pour le futur Hannibal. Décevant comparé aux films avec Clark Gable et Marlon Brando, où respectivement Charles Laughton et Trevor Howard campaient des capitaines autrement détestables. Bref, pas du tout à la hauteur de ses prédécesseurs.
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