Fiche 2456
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C.R.A.Z.Y. "
(2004)-(Québ)-(2h07) - Drame
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Synopsis
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Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur. De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu’il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire…
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Un film largement à la hauteur de son titre : souvent fou dans sa forme et surprenant dans son ton. C'est le film d'un cinéaste qui aime les personnages hauts en couleur, les émotions vives, mais aussi les secrètes, et qui sait donner à chacun ses raisons, sans que sa générosité vire à la facilité. On appelle ça un don pour la comédie humaine. On s'amuse beaucoup devant ce formidable film d'initiation plein de jeans moulants et de lunettes miroirs. Que demander de plus ? Comme on le dit au Canada, ne flagossez pas, allez-y avec votre chum ou en gang sur votre bicycle à gaz ou dans vos chars, ce film, c'est l'fun ! Cette chronique familiale reste constamment convenable, gentiment grand public. Ponctué par des musiques et des signes vestimentaires d'époque (de Charles Aznavour à Pink Floyd, de la Brillantine aux pattes d'éléphant), le film a bien du mal à dépasser le stade de cette signalétique. S'il joue sur une sorte de cousinage avec "La Famille Tenenbaum", Jean-Marc Vallée ne semble toutefois qu'être un sous-Wes Anderson de la Belle Province.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Grand classique du cinéma québécois, le film de Jean-Marc Vallée est un film extrêmement touchant mais aussi drôle et triste. C'est simple on passe par toutes les émotions dans ce film à fleur de peau sur une famille qui pourrait être la notre. Crazy permet aussi l'éclosion d'un futur grand en la personne de Marc-André Grondin qui a plus que confirmé dans Le premier jour du reste de ta vie. Bref, une petite perle à l'accent québécois. Un bonheur à l'état pur, une jubilation quasi-permanente, c'est ce qui pourrait définir en quelques mots la sensation lorsque l'on découvre ce C.R.A.Z.Y. Car c'est aussi un véritable un véritable vent de fraicheur qui nous arrive en plein visage, tant on est emporté par cet univers coloré, de chaleur humaine, rythmé par une B.O. pour le moins inspirée. Alors on pourra c'est vrai regretter quelques longueurs et certains passages venant plutôt alourdir l'ensemble (le voyage à Jérusalem particulièrement), mais il est vrai qu'à part ces petites failles, on ne peut que se régaler devant un si grand festival de répliques particulièrement bien trouvés, et surtout de personnages comme on en a rarement vu, donnant à l'oeuvre une chaleur, une sincérité, un humour et même une certaine émotion auquel il est difficile de résister. Un bonheur. Le kitch psychédélique des années 70, autour d'une histoire de coming-out adolescent. Le film est électrique et baigne dans un climat de folie et de mélancolie. Ce film est une porte ouverte à la nostalgie ! L'ambiance, la déco, la B.O, tout nous replonge dans les seventies et c'est le pied ! On suit avec délice l'histoire de Zac et on ne veut pas partir avant d'en connaitre le dénouement. Le thème de l'homosexualité est ici traité avec intelligence, sans clichés et bien replacé dans le contexte. Zac essaiera jusqu'au bout de refouler sa nature pour plaire à sa famille et à la société conservatrice et chrétienne de l'époque ! C'est fin, touchant et passionnant ! Seul petit bémol l'accent québécois un peu trop prononcé qui m'a empêché de comprendre certaines répliques parfois ! Mais il est vrai que c'est ce qui fait le charme du film et certains dialogues sont vraiment croustillants grâce aux expressions et termes employés ! Un très bon moment de cinéma ! Décidément, je suis fan de Michel côté (découvert dans l'excellent "sens de l'humour"). Dans un de ses 1ers gros plans, époque fifties, j'ai cru que c'était Lino Ventura!!!. Sinon Jean-Marc Vallée aime ses personnages, les dépeints avec sensibilité et finesse. C'est un film éminemment nostalgique où chaque époque est parfaitement détaillée (habits, décors, musique géniale...); et même s'il évite parfois de justesse la sensiblerie, il reste touchant et plein d'humour. A voir évidemment en VO, l'accent Québecois faisant entièrement partie de son identité.
CRAZY bénéficie de très bons personnages, d'une ambiance 70' à la québecoise originale et d'une bande son très bien choisie, que de tubes! A noter d'ailleurs, une superbe transition enfant/ado sur Shine On You Crazy Diamond. Malheureusement, le film s'essouffle rapidement, les longueurs se multiplient et l'histoire ne décolle pas. On frôle l'ennui. Et l'accent québecois étant particulièrement marqué dans ce film, pas mal de répliques nous échappent... Un film québécois qui mélange saga familiale, récit d’apprentissage et film de coming out. Malgré une réalisation peu inspirée, ça commence de manière énergique et séduisante, avec des dialogues très drôles, un montage rythmé, des personnages bien écrits et une superbe BO. Malheureusement, le film ne parvient pas à offrir d’autre alternative à son héros (pourtant intéressant et complexe au départ) que la brutalité du père ou les bondieuseries de la mère, et en fait finalement une sorte de Jésus new age taiseux et étrangement asexué. C’est d’ailleurs le plus gros défaut du film, qui s’autorise par ailleurs quelques jolies envolées oniriques, que d’échouer à représenter le désir homosexuel. Ça n’empêche pas de passer un bon moment, mais ça sape quand même la crédibilité de l’ensemble.
Encore un film sur l'homosexualité, c'est à la mode et je commence vraiment à en avoir marre! De plus, cet accent canadien rend les dialogues complètement incompréhensibles et tout au long du film on fait plus du décodage qu'autre chose! Pour finir, ce matraquage avec la chanson "Emmenez moi au bout de la terre" de Charles Aznavour est vraiment pénible. Zéro pointé. J'ai décidé de visionner ce film, parce que j'avais bien aimé " le premier jour du reste de ma vie ", et qu'il était souvent mentionné dans les critiques du film sus-nommé . Mais je ne partage pas les éloges dithyrambiques concernant ce film québécois. Tout d'abord, l'accent . C'est triste à dire, mais ils ne pourraient pas faire un effort? Ils y arrivent très bien quand ils chantent. Parce que j'ai dû comprendre la moitié des dialogues, et cela a quelque peu nui à mon appréciation du film. D'ailleurs, j'avais vu un célèbre film québécois, les 7 jours du talion, en deux versions: l'une avec l'accent, et donc partiellement incompréhensible et une seconde, doublée sans accent. Donc, quand ils veulent, ils peuvent. Et ça me fait quand même doucement rigoler, quand j'entends les Français vanter le charme de l'accent de la Belle Province dans les films.
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