CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2453 

 

 

n°2453
 
" La chambre ardente "

 

 

(1962)-(Fr-It-All)-(1h59)  -      Drame, Epouvante   

 

Réal. :     Julien  Duvivier   

 

 

Acteurs:  J-C.Brialy, C.Rich, E.Scob, C.Piéplu ...

 

Synopsis

 

 

Deux frères, Stéphane et Marc, viennent passer leurs vacances chez leur riche oncle Mathias, qui vit dans un grand château avec son ami, le Dr Hermanus, son infirmière et quelques domestiques et s'adonne à la sorcellerie. Lors d'un bal masqué le viel oncle vient à mourir, empoisonné ...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un Duvivier qui n'avait pas perdu la main, une construction impeccable, Brialy et Rich jouent très bien et en plus sont moins énervants qu'à l'habitude, seule la fin reste un peu décevante tout de même.

On pourrait craindre que ce vieux film ne soit plus au goût du jour ! Il n'en est rien et le réalisateur, Julien Duvivier, lillois de naissance, a su évoluer avec le cinéma et le faire évoluer puisqu'il fit même des films muets ! Celui-ci, (parlant) a été tourné en noir et blanc . Manque de budget ? Ou volonté d'ajouter au côté dramatique de l'intrigue ? J'avoue avoir été séduit par nombre des oeuvres de Duvivier, et ce film m'a captivé du début à la fin malgré son âge (1962). Tout est réussi : photo, ambiance, casting... Et Duvivier s'y est complètement investi comme à son habitude (scénario, co-producteur...) Distribution hors-pair avec des acteurs pour la plupart disparus ! Sauf l'autrichienne Nadja Tiller (l'infirmière) âgée aujourd'hui (2017) de 87 ans. Ce polar est bien meilleur que beaucoup de nos séries contemporaines à la chaîne et sans ambition, que TF1-USA ou que le service public nous infligent genre "Meurtres à" ou "Crimes à" ou "la stagiaire" ou tant d'autres navets ! C'est dans les vieux pots....

Film tardif de Julien Duvivier, La chambre ardente nous plonge dans une atmosphère mystérieuse et angoissante, à la lisière du fantastique et du policier. Adapté d'un roman de John Dickson Carr, le long-métrage qui n'est pas sans humour bénéficie d'une belle distribution et d'une mise en scène à la fois solide et onirique. Drôle, surprenant et inquiétant.

 

Dans les années 60, Julien Duvivier, qui, depuis ses débuts dans le réalisme poétique, avait poursuivi presque sans interruption une brillante carrière internationale en Italie, en Allemagne et aux Etats-Unis, donne encore quelques oeuvres intéressantes qui témoignent de son incontestable talent et qui sont presque toute apparentées au cinéma policier...mais le succès ne fut malheureusement plus au rendez-vous! Ainsi, "La chambre ardente", d'après l'excellent roman de John Dikson Carr, est une mystérieuse affaire d'empoisonnement perpètre par une descendante de la marquise de Brinvilliers, célèbre criminelle du XVIIe siècle! Jean-Claude Brialy, Claude Rich, Edith Scob...autant dire qu'il y a du beau monde dans cette "Chambre ardente". Le film est souvent captivant (la scène marquante de l’enterrement), tant par l'intrigue, que par le jeu des acteurs, les meilleurs du moment pourrait-on dire! Un Duvivier à (re)découvrir...

« La chambre ardente » adapté du roman de John Dickson Carr se résume majoritairement à un numéro technique du réalisateur. Précis, souvent juste, le film se déroule avec suffisamment de tension pour captiver le spectateur jusqu’au bout. Enfin, presque, car la scène de la fin est mal scriptée et Brialy y est peu crédible face à un Piéplu génial. A l’exception de la médiocre prestation de Walter Giller, le casting porte le film, dominé par Perette Pradier, Claude Piéplu et Claude Rich (il a toujours joué à merveille le snobinard insupportable). Le bal des funérailles nous rappelle toutefois quel film aurait pu faire le grand Duvivier, dont le génie s’exprime dans cette scène seulement, comme pour mieux mettre en évidence le reste, digne d’un Henri Decoin ou d’un Edouard Molinaro (l’humour en moins). Bien fait, mais peu inspiré, massacré à sa sortie par les Cahiers et la nouvelle vague, le film vaut quand même plus que ça.

Photo expressioniste du plus bel effet, acteurs au top (Brialy-Rich, wow), ambiance fantasmagorique qui joue à plein... dommage que l'intrigue soit aussi trépidante qu'un épisode du Club des Cinq. Un Duvivier très sympa néanmoins.

Adapter du roman policier de Dickson Carr, "La Chambre Ardente" est un long-métrage de Julien Duvivier qui se visionne avec un certain intérêt. Notamment parce que la mise en scène possède une atmosphère assez mystérieuse, la photographie en noir et blanc est d'une réelle beauté, l'interprétation du casting est en règle générale satisfaisante et il y a également une bonne dose d'humour. Dommage, ceci dit que cette histoire sur fond de sorcellerie manque de rebondissements, car ce film policier aurait pu être amené à devenir un classique du genre.

Comme souvent chez Julien Duvivier, on a droit à quelques séquences menées de main de maître, le réalisateur de « Pépé le Moko » étant un sacré technicien lorsqu'il le souhaitait. De plus, quand celles-ci sont au service d'une intrigue policière doublée d'éléments fantastiques et de sorcellerie, notre attention n'en est que plus grande, tout comme notre plaisir. Car si certains aspects s'éclairent en milieu de parcours, ce n'est pas le cas pour tout, le mystère étant d'ailleurs présent jusqu'au dernier plan. C'est peut-être ce qu'on peut reprocher à « La Chambre ardente » : si laisser planer le doute est une qualité, le faire presque systématiquement dessert légèrement le propos, d'autant que les explications finales n'ont finalement rien d'incroyable. Reste cette dimension fantastique plutôt bien rendue, le tout peuplé parfois de personnages intrigants et séduisants, malgré une interprétation résolument inégale. Cela va ainsi du génial (Claude Piéplu) au plutôt bien (Edith Scob, Perrette Pradier, Claude Rich, Antoine Balpêtré) en passant par le moyen (Jean-Claude Brialy, Nadja Tiller) jusqu'au pas terrible (Walter Giller). Bref, du très bon et du légèrement plus faible (décidément, cette fin bizarroïde a du mal à passer) dans cette adaptation de John Dickson Carr par ailleurs plutôt réussieS.

 

Dans un château de la Forêt-Noire, quelques personnages séjournent au chevet d'un vieil original sur le point de mourir. Ce qui ferait l'affaire de ses deux neveux (JC Brialy et Claude RIch) dans l'attente avide de l'héritage.
Au-delà de l'intrigue criminelle qui se profile, car la mort du vieillard ne semble pas naturelle, Julien Duvivier met en place un univers sombre, une ambiance délétère qui fustigent le comportement médiocre, cupide des deux frères, en même temps qu'ils intoduisent l'idée de sorcellerie et de malédiction. Aux confins du cinéma fantastique, dans un décor comme il se doit ténébreux et inquiétant, Duvivier aligne les clichés. Déjà peu original et tissé de fils blanc, le sujet se donne des airs graves et mystérieux, plus artificiels qu'inspirés. A l'image d'Edith Scob, angoissée et maladive comme chez Franju. Malgré l'apport de modernité des jeunes premiers Rich Et Brialy, le film supporte une florilège de conventions, esthétiques et dramatiques, et développe un suspens frelaté entretenu par quelques rebondissemnents factices. Maladroit et impersonnel.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA