Fiche 2449
| n°2449 | |
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" Mondwest "
(1973)-(Am)-(1h28) - Anticipation, Thriller, Western
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Synopsis
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Un parc d'attractions peuplé de robots propose aux visiteurs de se replonger dans plusieurs époques. Lancés dans l'ouest sauvage, deux amis se retrouvent plongés en plein cauchemar quand l'un des androïdes se détraque et les prend en chasse...
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Delos : un parc d'attractions reculé du monde et peuplés de robots perfectionnés où les clients fortunés peuvent réaliser tous leurs fantasmes. Nous sommes en 1983. Sur les conseils de son ami John Blane, client régulier du Delos, Peter Martin s'y rend aussi. Le duo endosse ensuite le costume de cow-boy pour un séjour à Mondwest, une reconstitution réaliste, parmi d'autres proposées, de la conquête de l'Ouest. Mais ils ignorent qu'en coulisse, Delos perd progressivement le contrôle de ces machines. Imaginé et réalisé par le talentueux Michael Crichton, ce film d'anticipation peu connu préfigure la vision cauchemardesque des supposées machines bienfaitrices pour l'Humanité qui se retournent contre leurs créateurs. Pire, celles-ci ne semblent obéir à aucune logique supérieure sauf à leur propre programmation. Le film a beaucoup vieilli en raison du progrès visuel et de la technologie mais l'histoire n'en demeure pas actuelle. Quelques trouvailles comme la vision pixelisée prouvent que Crichton connaissait les technologies et en maîtrisait les perspectives. Le rôle de Yul Brinner alias cow-boy-robot est magistrale. Une des premières réalisations de Crichton qui m'avait fortement impressionnée à l'époque. L'édition Blue-Ray lui redonne tout son cachet. Mondwest, un film bien frappé de son style. L'être humain a une idée géniale qui malheureusement se dérègle à chaque fois (Jurassic Park est de la même veine). Le film, bien qu'ayant vieilli garde cependant tout son"charme" et annonce peut-être ce qui risque bien de nous attendre dans un futur proche. Incroyable ! quarante après, ce film n'a pas pris une seule ride. C'est avec un grand plaisir que je le revois surtout que je suis un grand fan de Yul Brunner. Michael Crichton a été très visionnaire en écrivant ce roman qu'on aurait pu croire sorti de la plume d'Isaac Assimov. Un vrai chef d'oeuvre du cinéma dont on se rappelle souvent. Abolissez toutes les barrières sociales et ce sera le chaos : voilà en synthèse le message de Mondwest, classique du cinéma SF réalisé par un jeune Michael Crichton fort inspiré. C'est le genre de cinéma qui me manque : du cinéma peut-être imparfait dans la forme mais qui a des choses à dire et qui n'hésite pas à renvoyer aux spectateurs ses propres démons. Sachant qu'ils n'auront aucun compte à rendre à personne, nos deux personnages principaux, hommes d'affaire de leur état, expriment toutes leurs frustrations de la vie réelle en se laissant aller à leurs pulsions animales sur des robots plus vrais que nature. Se croyant les rois du monde, ils déchantent quand la machine s'enraye et que leurs victimes ont la possibilité de répliquer. Par l'intermédiaire de Yul Brynner, aussi charismatique qu'implacable, l'auteur inverse les rôles et montre à quel point l'homme peut être lâche et faible quand il n'est plus dans le bon camp. Radical.
Dans un futur proche, une entreprise vous propose de partir en immersion au Far-West, au Moyen-Age, ou dans la Rome Antique, où les figurants sont des androïdes conçus pour interagir avec les visiteurs (dialogue, combats, sexe, etc.). Jusqu'au jour, où, évidemment, tout va déraper. On retrouve bien là du Michael Crichton tout craché, puisque celui signe est à la fois scénariste et réalisateur. Mais le bonhomme s'avère meilleur à l'écriture. "Westworld" disposant d'une mise en scène correcte, c'est plutôt au niveau des idées que le film est intéressant : hyper-complexité des machines et des systèmes rendant leur contrôle difficile, rapport homme/machine proche du rapport maître/esclave, immersion des hommes dans un univers où tout semble permis, etc. Le film n'amène pas ses propos jusqu'au bout, et sacrifie son dernier acte au profit de l'action (avec notamment un glacial Yul Brynner en pistolero expéditif !), mais se veut globalement divertissant. Au final, il s'agit donc d'un film de SF sympatoche, qui annonce "Jurassic Park". J'aime bien l'idée de départ, l'idée de créer des parcs d'attractions d'un réalisme parfait sur différentes époques et d'envoyer des personnes dans ces parcs en vacances. L'idée me plaît beaucoup et le début du film est sympathique. Malheureusement la seconde partie du film m'a ennuyé, Mondwest ne dure que quatre-vingt-dix minutes, mais c'est limite trop. En résumé voilà un petit de film de science-fiction dispensable. A noter la présence de Yul Brynner qui joue un robot tueur avec son costume des 7 mercenaires, petit clin d’œil que j'ai apprécié en tant que fan absolu du film.
Voilà une bonne idée sympathique que ''Mondwest'' qui aurait pu être encore bien mieux, mais niveau cohérence du scénario et de l'action c'est vraiment mal foutu et très mauvais. Au lieu de créer trois ambiances, trois époques différentes ''Mondwest'' aurait dû se concentrer sur une seule ou consacrer autant de temps aux unes qu'aux autres.En tout cas c'est trop inégal, il y a bien quelques petits instants géniaux par rapport au reste du fim mais on fait l'impasse dessus trop rapidement et c'est dommage. Grosse déception... Un film d'anticipation très ambitieux pourtant avec un casting original. Yul Brynner (Chris dans "Les 7 mercenaires" et clin d'oeil le même costume) en androïde de l'ouest est parfait. Le début du film reste excellent avec une bonne mise en place du parc d'attraction et des protagonistes. Le problème vient de la suite... Tous les robots se détractent mais on ne voit pratiquement que celui de Yul Brynner ; à un point où les scénaristes n'ont rien trouver de mieux qu'une simple poursuite entre lui et le héro. Un manque d'idée et d'originalité flagrant pour terminer l'histoire.
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