Fiche 2440
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" Love
lies bleeding "
(2024)-(An,Am)-(1h44) - Romance, Thriller
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Synopsis
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Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse. Leur relation passionnée et explosive va les entraîner malgré elles dans une spirale de violence.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Love lies bleeding impose la réalisatrice comme la cheffe de file d’un cinéma féminin rageur et puissant, qui ne cède sur aucun terrain pour aller prendre ce qui lui est dû par la seule qualité de son art. Il en devient le geste de cinéma le plus furieusement politique, moderne et transgressif qu’on ait vu depuis bien longtemps. Avec Love Lies Bleeding, Glass signe un thriller violent, lesbien et féministe, où elle confirme la singularité et la richesse de son univers. À ne pas manquer ! Voir une cinéaste britannique s’emparer autant de la pop culture américaine que de sa mythologie, sans qu’aucune règle ni aucun complexe ne la freine jamais, c’est un moment de cinéma rare et précieux. Love Lies Bleeding surprend par son ton et ses audaces à travers un réjouissant mélange des genres entre thriller, romance féministe et film fantastique. Formidablement réaliste sur les années 80, le long métrage se focalise sur la fascination de l’époque pour le culturisme, avec de belles références à la clé et sans se prendre au sérieux. Révélée par l’horrifique et scotchant Saint Maud, la réalisatrice britannique a un œil unique, un style à la fois cru et clinquant, trash et parodique. Il emmène ce Thelma et Louise lesbien dans des contrées oniriques, voire kitsch assez déroutantes, sans pour autant perdre le fil qui nous relie aux personnages et à sa satire du rêve américain sous l’ère Trump… pardon, Reagan. Love lies bleeding n'est pas le chef-d'œuvre définitif du nouveau cinéma indépendant vendu par A24, mais le bâtard rutilant de plusieurs genres déstabilisés sur leurs bases, télescopés dans un tout bordélique et inédit. Rose Glass joue sur le suspense et la tension propres au thriller, mais semble plus préoccupée par le souci d’aligner des images fortes que par celui de questionner les motifs dont elle s’empare. Muscle, flingues, FBI, désespoir, un zeste de Thelma et Louise et de bonnes rasades d'outrance : le cocktail est corsé. Voire indigeste. Du brutal à ne surtout pas mettre devant tous les yeux.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Love Lies Bleeding est une assez belle réussite. Un film ultra stylisé avec une bande son eighties et électro planante , un scénario et des personnages qui rappellent Thelma et Louise mais aussi le cinéma queer des années 90, notamment the living end de Gregg Araki, des images éclairées de lumière rouge à la Refn et un certain mauvais goût assez réjouissant qui flirte avec le grand-guignolesque sans jamais y sombrer totalement. Cet équilibre doit beaucoup à son duo d'actrices ,mention spéciale à Kristen Stewart, qui réussit à rendre palpable cette Love story trash dans une Amérique crasseuse. La fin , totalement kitsch et assumé, participe à la réussite de ce film fiévreux et déroutant, queer à bien des égards. A découvrir ! Un film que je recommande, un bon petit thriller de Dykes (à la mode apparemment outre Atlantique) ???pas de temps mort, une histoire d’amour très chaude, une interprétation de haut vol (Katy O Brian, Kristen Stewart)...Le titre que je traduis par l’amour est sanglant, corrobore le scénario, il y a pas mal de sang, sans excès, juste ce qu’il faut , et un père méchant ( Ed Harris, quel coup de vieux) prêt à tout.....On est pris par l’histoire, les personnages, la mise en scène, et la beauté des cadrages, du montage...Bref c’est joliment réalisé , il y a du sexe, de la violence, de vraies émotions...On passe un bon moment... Je conseille. en précisant que ce n’est pas du tout un road movie .....M’ a fait penser à un film d’Oliver Stone avec Sean Penn ???? Je n’ai pas cherché le nom.... "Love Lies Bleeding" est un thriller criminel au féminin original. En effet même si j'ai trouvé que le scénario part dans tous les sens et que certaines situations n'échappent pas à la caricature, la réalisatrice Rose Glass livre aux spectateurs une romance policière queer jubilatoire, gore, érotique, dénonçant le culte du corps et les conséquences du dopage sur les athlètes et avec une patine eighties bienvenues avec la présence de Kristen Stewart, Jena Malone, Dave Franco et la révélation de ce film Katy O'Brian. Une petite merveille saillante et dopée aux stéroïdes, teintée d’une touche de fantastique. L’ambiance est géniale, le rythme impeccable et les idées esthétiques marquantes. C’est d’une beauté enivrante, A24 est réellement l’eldorado du cinéma de genre et du cinéma d’auteur américain !
« Ne tombe jamais amoureux. Ça fait vraiment mal. » "Love Lies Bleeding", c'est une histoire d'amour passionnelle et criminelle entre deux femmes que tout oppose. Il y a l'anxieuse et mystérieuse Lou et Jackie, qui est sûre d'elle et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Un cadre miteux, du sexe, de la violence, de l'humour, des trahisons, une famille dysfonctionnelle, c'est ce que l'on retrouve dans ce nouveau Rose Glass qui est quand même très proche de la série B. Le premier acte est le plus réussi pour ma part avec une bonne mise en place des enjeux et des différentes relations. Le reste qui se rapproche du thriller de vengeance avec un changement de ton est plus inégal à l'image de cette conclusion grotesque. Dans l'ensemble, j'ai trouvé le film stylé, j'ai aimé la relation entre Kristen Stewart et Katy O'Brian ainsi que l'utilisation de la violence, mais l'histoire est moyenne. Pas mal. De bons acteurs/actrices, c'est bien joué. Le temps passe vite , on s'attache aux personnages. Je n'ai pas compris ni apprécié les quelques scènes 'fantastiques" qui 'n'apportent rien à part une dégradation du film pour moi.
Laid et déplaisant. Sous couvert de néoféminisme, une apologie de la légitime défense et une complaisance dans la violence pires que dans un revenge movie du Charles Bronson des années 70. Passez votre chemin. Je salue la performance de Kristen Stewart qui incarne le personnage dans toutes ses facettes glauques et passionnées. En quelques mots : cru, sans concessions, haletant, sanglant, dégueux, poignant, torturé, confus, bizarre et surtout violent. Le scénario est original mais c’était trop trash à mon goût.
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