Fiche 2433
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" Prends
l'oseille et tire-toi ! "
(1969)-(Am)-(1h25) - Comédie policière
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Synopsis
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Tout le monde a honte de Virgil, même Virgil. Et surtout ses parents qui, pour parler de lui devant les caméras de télévision, ont revêtu des masques de Groucho Marx. Escroc minable, Virgil tente d'échapper à sa condition en épousant Louise, la blanchisseuse amoureuse. Mais il passe son temps en cavale.
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Critiques Presse
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Le premier film de Woody Allen est hilarant ! Rien que pour la prestation du cinéaste et pour le charme de Janet Margolin, le film mérite d'être vu. Les gags s'enchaînent avec harmonie et les dialogues font mouche. Woody Allen établit un dispositif narratif intéressant, à mi-chemin entre la satire et le documentaire : certains personnages tels que les parents du protagoniste s'adressent à un journaliste que l'on ne voit pas à l'écran ( la caméra fait ici office de personnage à part entière ). On notera l'hommage aux Marx Brothers dans la scène où les parents de Virgil ( incarné par Woody ) portent un gros nez et une moustache noire en guise d'accoutrement. Il y a quelque chose de véritablement touchant dans ce premier essai ( premier si l'on ne compte pas Lily La Tigresse ): la musique, presque nostalgique, apporte un côté attachant à cet antihéros dont la vocation serait le crime. Prend L'Oseille et Tire-toi est un film simple, très drôle et malheureusement trop court. C'est sans aucun doute le meilleur film de Woody Allen dans sa période burlesque ( avec Love and Death ). A voir absolument...et en version originale si possible ( l'accent geignard du réalisateur en vaut la chandelle ) ! Première réalisation pour le surprenant Woody Allen. Avec sa comédie loufoque Prends l'oseille et tire-toi (1969), il se met en scène du début à la fin, en incarnant cet anti-héro, soyons clair et précis, c’est un raté. Entre un simplet et un idiot, Virgil a toujours été maltraité par les enfants lors de son plus jeune âge. Toujours la tête de turc, le voilà grand et face à ses responsabilités et toujours dans les pire des situations. Il se reconvertit en gangster, sauf qu’il n’est pas crédible. Il ne sait pas y faire et à maintes reprises se fera prendre par la police, multi condamné, il se retrouve à chaque fois en prison pour finalement en ressortir quelques années après, avant qu’il ne se refasse rattraper. Son père en est dégoûté, sa mère est démotivée, rien n’y fait pour l’en sortir. Devant une avalanche de gags, de situations et de répliques loufoques, Woody Allen nous séduit dès le début avec son intro, et nous captivera jusqu’au générique de fin. Du grand art pour un début dans une telle carrière. Un premier film réussit, signe d’une continuité dans la filmographie du cinéaste. Ce film est un véritable remède contre le coup de blues ou la dépression, un délice ! ! L'un des meilleurs Woody Allen, tout simplement parce qu'il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il ne cherche qu'à foncer dans l'art primitif du gag, l'absurdité la plus efficace qui soit. La vraie particularité propre au cinéma de Woody c'est qu'il est l'un des seuls à dénigrer l'axiome "Trop de gags tue le gag". C'est vraiment là où il est le meilleur. La suite de sa filmographie prouvera parfois que cela ne lui suffit pas (il a toujours voulu être Bergman me dit-on) et même si ça peut donner naissance à des réussites comme "Match Point", "Prend l'oseille et tire toi" restera selon moi une meilleure performance.
Un des premiers Woody Allen qui en surprendra plus d'un chez ceux qui ne connaissent que ces derniers films. Le film a un montage particulier qui sied parfaitement au propos ; voix off, gags burlesques et invraisemblances de l'aventure. Woody Allen s'amuse comme un gamin dans le rôle de ce Mesrine de pacotille. Le vrai problème réside dans les gags au niveau très irréguliers. Ca reste un film certes mineur mais au combien sympathique qui nous fait sourire (de belle façon) de très nombreuses fois. Considéré comme le véritable premier film de Woody Allen, Prends l’oseille et tire-toi est une bonne petite comédie des années 70, sympathique mais pas hilarante. Si certains gags sont désuets depuis des lustres, certains sont en revanche bien fendards (comme le fameux pistolet en savon, la scène des prisonniers attachés ou encore le petit-déjeuner raté de Louise). Mais les passages les plus drôles restent bien sûr ces répliques que Allen sort comme un enfant niais (« J’étais tellement ému qu’un quart d’heure après je voulais l’épouser et au bout d’une demi-heure je renonçais pour de bon à lui arracher son sac »). Bref, pas extraordinaire mais sympathique quand même. Avec ce second film on retrouve déjà toute les bases du cinéma d'Allen : les femmes (c'est bien du ciné car il épouse une superbe fille malgré son physique) ,la psychologie ,les personnages loufoques dans des situations ridicules.... bien que loin d’être parfait cette histoire d'un gangster raté qui accumule les gaffes permet de passer un agreable moment dont l’intérêt principal est bien sur Allen acteur qui enchaîne les pitreries (parfois ratées) dans un comique de situation souvent efficace (sa musculature grâce a la couche de tee shirt dans la prison ,les prisonniers enchainés qui trouvent refuge chez la vieille dame ,son hold up raté a cause de sa mauvaise écriture...) je l'ai vu en vf et la voix d'Allen n’était pas cellle que l'on connait aujourd 'hui dommage mais sinon les gags s'enchainent sans temps mort a la maniere de petits scketchs ,ok Allen a depuis fait plus subtile mais ne boudons pas notre plaisir et rigolons de bon coeur de ce comique visuel et non intellectuel.
Amusant, mais totalement inutile. Woody Allen, une fois de plus, s'engage dangereusement dans le superflu commercial, qui essaye de nous faire croire que le simple fait qu'un film soit drôle -où qu'il inclut ledit personnage dans son casting- suffit à le rendre indispensable. Or, "Take the money and run" n'est au demeurant qu'une étrange comédie qui passe se temps à se moquer d'un imbécile, pour la seule raison qu'il est un imbécile. On rit jaune de tant d'oubli de charité, on feint l'extase, et on passe vite à autre chose. Mon dieu que tout ceci a vieilli . Ici Woody Allen débutant nous présente une succession de gags plus ou moins appuyés qui une fois sur deux tombent à plat. Malgré tout on passe un bon moment à suivre les déboires de ce raté devenu la honte de ses parents grâce à la voix off qui ajoute une distance renforçant l’effet comique des situations. Woody Allen est visiblement inspiré à l’époque par le comique basé sur l’absurde des Marx et de Mel Brooks dont on sait qu’il a aujourd’hui moins d’adeptes. Par la suite il préférera un comique beaucoup plus axé sur la psychologie des personnages dans lequel il est beaucoup plus à l’aise. A noter que Janet Margolin est à croquer.
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