CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2427 

 

 

n°2427
 
" Marcello Mio "

 

 

(2024)-(Fr,It)-(2h01)  -       Comédie  

 

Réal. :     Christophe  Honoré   

 

 

Acteurs:  C.Mastroiani, C.Deneuve, B.Biolay ...

 

Synopsis

 

 

C’est l’histoire d’une femme qui s’appelle Chiara. Elle est actrice, elle est la fille de Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve et le temps d’un été, chahutée dans sa propre vie, elle se raconte qu’elle devrait plutôt vivre la vie de son père. Elle s’habille désormais comme lui, parle comme lui, respire comme lui et elle le fait avec une telle force qu’autour d’elle, les autres finissent par y croire et se mettent à l’appeler « Marcello ».

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

D’autres moments de grâce viendront émailler ce Marcello Mio qui amuse autant qu’il émeut, trouble aussi, à l’image de sa remarquable actrice, livrant dans le vrai-faux rôle de son père une prestation inoubliable.

Dans Marcello Mio, Chiara Mastroianni redonne vie à son père Marcello dans une fable touchante sur les traces du passé.

Sensuelle et complice, la mise en scène accompagne ces corps bien-aimés dans ce dédale, hommage au septième art dans lequel il est si doux de se perdre.

Christophe Honoré a l’art de nous mener en une fraction de seconde des rires aux larmes. Et transforme ce qui pourrait apparaître de prime abord comme une gentille comédie, autocentrée et germanopratine, en une fable universelle à même de toucher chacun d’entre nous.

Le film est tout sauf muséal. Il respire au contraire la beauté de la cinéphilie vivante et l’intelligence malicieuse de Christophe Honoré. Et célèbre pour leur huitième collaboration le talent inouï de Chiara Mastroianni, immense dans ce rôle fusionnel et dans cet hommage fétichiste autant que voluptueux à l’immortalité́ du septième art.

Christophe Honoré nage sans doute ici dans un bassin de cinéma trop grand pour lui. Son film n'en reste pas moins amusant et souvent touchant.

Malgré une inspiration certaine derrière son scénario, qui voit l’actrice en pleine crise d’identité réincarner son père disparu, le film du Français ne dépasse pas le vaudeville mondain.

Marcello Mio ressemble à une fausse autofiction où tout le monde fictionnaliserait sa propre vie, sauf l’auteur du scénario et de la mise en scène. Ou autrement dit : Honoré signe une autofiction à partir d’une histoire qui n’est pas la sienne.

Alors que la troupe de comédiens français, invités à se surjouer en transformant le mio en moi, est à la peine, c’est l’immensité de la tâche que s’assignent les deux Chiara qui sauve partiellement le film en parvenant, par instants, à faire surgir l’émotion du maquillage et le spectaculaire du spéculaire.

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

L’hommage à Marcello Mastroianni de la part de sa fille Chiara est bluffant, réjouissant et incroyablement rafraîchissant. Le titre « MARCELLO MIO » aurait pu être « AMORE MIO » : Chiara Mastroianni est stupéfiante, ses répliques fusent avec douceur et une géniale simplicité; son charme enveloppe les scènes d’une poésie moderne à vous donner des frissons. Tout au long du film Chiara Mastroianni offre au spectateur une puissante déclaration d’amour à Marcello sous l’œil charmant, espiègle et maternel de Catherine. Tout autour de Chiara Mastroianni les autres acteurs interprétant leurs propres rôles sont excellents : Catherine Deneuve et Fabrice Luchini bien entendu, et aussi Benjamin Biolay, Melvil Poupaud, Nicole Garcia. Le film est une merveille absolue.

Alors disons-le de suite, le film est multi-référencé, les néophytes du cinéma de la famille Mastroianni vont forcément passer à côté des très nombreuses références et clins d'oeil à la carrière de Marcello, mais n'oublions pas toutefois la mise en scène de Christophe Honoré qui reste inspirée et d'une fantaisie constante. Le film emprunte à l'histoire familial Deneuve-Mastroianni, une grande partie de ce qui est racontée reste véridique, jusque dans les parties intimes et/ou conjugales, mais la dérision constante et le paramètre de la crise existentielle permet autant de distancier les choses que de s'amuser à lire entre les lignes et à percevoir toutes les références autour de Marcello et de sa fille. C'est surtout l'incroyable ressemblance de Chiara avec Marcello, même en étant la fille de son père, qui reste troublante et participe évidemment à l'immersion dans l'histoire. La belle réussite aussi est ce mix parfait entre rire et larme, le récit est toujours aussi drôle qu'émouvant avec une certaine mélancolie mais toujours saupoudrée de fantaisie. Il y a bien une petite baisse de régime après l'émission TV italienne, on devine que la chercher la bonne fin n'a pas été facile mais finalement la fin est assez légère, joliment amenée.

 

Fille des légendes du cinéma Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni, Chiara Mastroianni est aussi une actrice reconnue sur les plateaux. Elle est d'ailleurs la favorite de Christophe Honoré pour qui elle a tourné sept fois. Dans "Marcello Mio", le cinéaste brouille les frontières du réel et de la scène en faisant jouer tous ses proches dans leurs propres rôles. Deneuve participe au projet avec l'ami de la famille et l'ex petit ami de Chiara, Melvil Poupaud, mais aussi Benjamin Biolay avec qui elle partage sa vie depuis 2002 ou encore Fabrice Luchini et Nicole Garcia. Dans le film, une remarque fait prendre conscience à Chiara que son père lui manque terriblement. Elle décide alors de devenir Marcello le temps d'une escapade dans les rues de Paris et de Rome. Ce film propose une réflexion fantaisiste et agréable sur la famille, la célébrité et le cinéma, multipliant les références à la carrière du célèbre comédien italien. Cependant, le caractère "presque autobiographique" de l'œuvre peut parfois laisser le spectateur perplexe.

Il faut avouer que jamais Chiara Mastroianni n'a été aussi cr"dible qu'en Marcello, sa ressemblance était déjà patente, mais là elle nous bluffe littéralement! Cela précisé,le film est sympathique, même si l'ensemble des intervenants tombe un peu; beaucoup, dan "l'entre soi", surtout le final guère crédible. Honorté visiblement ne savait top comment s'en sortir..

 

Pathétique !! Mais comment la critique peut-elle encenser un tel navet ! Au départ une idée la fille de l’acteur disparu veut le faire revivre. Pourquoi pas ? Mais il faut un scénario or il n’y en a pas. Une juxtaposition de scènettes qui laissent de marbre. C’est mortellement ennuyeux. On meuble comme on peut avec un soldat anglais qui se demande ce qu’il fait la, des figurants, des lieux.Chiara Mastroianni promène sa tête à claques un peu partout et nous on en a marre. Mais que font Deneuve et Luchini dans ce foutoir ? Des ménages ? Et en plus ça dure plus de deux heures !Mastroianni doit s’en retourner dans sa tombe . Il me méritait pas cette pantalonnade ! On ne comprend pas que de bons acteurs se fourvoient à ce point sur un projet d’une abyssale vacuité.

Le syndrome de l'enfant ingrat qui se cherche une identité à travers la figure paternelle, accouche d'un film particulièrement gênant. On a souvent envie de se cacher sous son fauteuil devant cette métempsycose forcée dont le seul atout est de donner à la fille le charme que ses parents ne lui ont pas donné en héritage. Le talent n'y est toujours pas, c'est uniquement le souvenir du père qui donne une certaine incarnation à cette illégitime héritière. Entre les mains d'un metteur en scène trop petit pour transcender la difficulté du sujet, en présence d'une mère cireuse et immobile, on se dit que ce film malsain aurait dû rester un film de famille au sens stricto-sensu du terme, tourné avec un smartphone et qu'on n'a pas l'indécence de proposer à un public.

Chiara Mastroianni est en pleine crise existentielle. Pour faire revivre le personnage de son père (Marcello), elle décide de se masculiniser et de se rapprocher de son apparence (ou tout au moins essayer). Souvent emballé par les films de Christophe Honoré, j'ai trouvé celui-ci très nombriliste et mettant sans cesse en avant les névroses de notre héroïne. De plus, ce qui est annoncé comme une comédie s'adresse en priorité à un public avec de solides références cinématographiques (j'étais seul dans la salle) pour esquisser un sourire. C'est uniquement destiné à un public élitiste qui ne manquera pas de s'extasier devant l'hommage touchant rendu par une fille à son père disparu avec un côté solaire et poétique. Seul Fabrice Luchini m'a touché dans son rôle de confident exalté. Pour le reste, une bonne séance de psychanalyse est plus efficace pour faire son deuil!

Partant d'un concept intéressant, ce scénario n'en tire pas une intrigue captivante, loin de là. En reste une sorte de rêverie fétichiste, sur les traces de grands films du passé. Le film se passe pour moitié de nuit, et il est sous éclairé, d'où une mollesse de l'image, assez laide. Le cadre est maladroit et brouillon, les acteurs sont inégaux et font de leur mieux. de même que le montage. Le tout a parfois le charme de certains courts métrages.

Nous en sommes au sommet du ridicule! Le népotisme et l’endogamie du cinéma français désormais célébrés au grand jour, sans aucune pudeur: Chiara, qui n’a jamais eu une once de talent, joue son père (auquel elle ressemble, ce qui n'arrange rien) à côté de cette momie de Catherine sa mère. La mafia culturelle du cinéma français, financé par le contribuable, se pavane arrogante sur le tapi rouge devant le monde et en barbe aux français qui ne comprennent probablement pas à quel point ils se font avoir, quel spectacle!

 

 

 

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