CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2422 

 

 

n°2422
 
" Little Boy "

 

 

(2015)-(Am)-(1h46)  -      Aventure, Famille   

 

Réal. :     Alejandro  Montevederde   

 

 

Acteurs:  J.Salvati, E.Watson, C-H.Tagawa ...

 

Synopsis

 

 

Alors que son père vient de partir pour la Deuxième guerre mondiale, Pepper, petit garçon de huit ans, reste inconsolable. Avec la naïveté de son âge, il est prêt à tout pour faire revenir son père coûte que coûte…

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Ce joli conte familial sur l'imaginaire, la persévérance et l'acceptation de l'autre va vous mettre du baume au coeur.

Si le petit Jakob Salvati est impeccable dans le rôle-titre, c'est le comédien le plus âgé du casting, le vétéran japonais Cary-Hiroyuki Tagawa, formidable de bout en bout, qui laisse la plus forte impression

Les images sont magnifiques, le gamin (Jakob Salvati) est étonnant, le film, très maîtrisé, et le message, bien martelé (espoir, tolérance et peace, brother). Mais c’est au cinéma ce que les musiquettes de Vangelis sont à la musique. Faut aimer les sucreries.

Beaucoup de thèmes riches et forts sont traités sous l'aspect d'un mélodrame enfantin qui a parfois les défauts du genre (une fin un peu mièvre) mais aussi son charme et sa fraîcheur.

Un conte généreux et naïf sur la tolérance.

À ces réserves sur le fond, on ajoutera qu’une réalisation sirupeuse, au-delà du style chromo, ne lésine pas sur la musique et les larmes. Dommage pour la formidable Emily Watson, qui interprète la mère de Pepper, et le jeune Jakob Salvati qui fait ses débuts devant la caméra.

La production lisse et vintage, aux couleurs de carte postale, ne ménage pas ses peines dans l'exploration de clichés.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Quel film exceptionnel ! On suit un petit gamin crédule dont le père est parti à la guerre, on le voit lutter contre les préjugés de l'époque sans qu'il ne s'en rende compte, et au final, il réussi à déplacer des montagnes ! L'émotion va crescendo tout au long du film sans tomber dans le mièvre. Je mets au défi quiconque de ne pas avoir la larme à l'œil dans une des scènes les plus fortes en émotion que j'ai jamais vu. Jakob Salvati, le sosie masculin de Chloe Moretz, est l'auteur d'une prestation absolument irréelle !

La foi sublimé au cinéma: celle du charbonnier avec un japonais tiraillé par les humeurs d'un village en pleine guerre, celle avec du doute raisonnable, avec un curé confiant dans l'avenir et celle immense d'un petit garçon qui attend son père porté par l'espérance laissé par celui-ci. Un film qui prend son temps, un film doux, idéal pour les enfants en quête de sens. un film à aller voir !

Mes 2 enfants pourtant grands (ados) ont pleuré en voyant le film, du coup moi aussi j'étais très ému en voyant ce que ça leur ferait de perdre leur père. Un très bon moment.

 

Indéniablement, un charme naïf émane de ce conte initiatique où l'imaginaire côtoie foi, volonté et tolérance. L'amour sans limite entre cet enfant et son fils ainsi que l'amitié entre little boy et "l'ennemi" proposent un récit triste et émouvant, à l'image du final...

Little Boy est sorti sur les écrans américains en avril 2015. Deux ans d'attente avant qu'il nous parvienne, donc, une durée qui n'est en général pas des meilleures auspices quant à la qualité du film. Son affiche française n'est pas des plus engageantes non plus, bardée de citations plus laudatives les unes que les autres et extraites de médias tels que Okapi, Notre temps, Pélerin ou Aleteia. Oh, oh, se dit alors le futur spectateur méfiant, s'agit-il ici d'une oeuvre à forte connotation chrétienne ? La vérité est que peut-être mais on peut facilement l'ignorer si l'on n'a pas de goût particulier pour la chose religieuse. Sur l'affiche américaine, l'accroche du film d'Alejandro Monteverde se lisait plus sobrement : Croyez à l'impossible ! Little Boy revendique en effet cette volonté de croire que le pire n'est pas inéluctable même en temps de seconde guerre mondiale. Surtout que le film est vu à travers les yeux d'un enfant, haut comme trois pommes et dont l'environnement semble comme issu d'un conte des frères Grimm. C'est dire que tout n'est pas rose bonbon et le film, plutôt sympathique dans ses aspects magiques et pittoresques, a tendance à trop tirer sur la corde mélodramatique avec force larmes versées. Si la mise en scène ne s'impose pas, réduite à néant par les effets de décorum et de lumière, l'interprétation est d'un niveau acceptable à commencer par celles du Little Boy, Jakob Salvati et de sa mère, la toujours épatante Emily Watson. Les personnages secondaires restent cependant sommairement croqués dans ce film familial sans génie mais sans trop de lourdeur non plus, hormis son orientation lacrymale.

 

Cela commence par être terriblement agaçant dans son acharnement à offrir une succession de scènes dégoulinantes de bons sentiments et d'une naïveté exaspérante... et puis, on finit pas être pris dans l'histoire, bien que bourrée de clichés et persistant dans ses premiers travers, sans doute anesthésiés par la candeur de l'ensemble. Cette belle légèreté se transformant en prise d'otages tire-larmes sur la fin, même le spectateur le plus endurci risque de voir pointer l'émotion. On n'est pas loin de l'entraînement shaolin mais il n'est pas interdit d'y prendre un certain plaisir coupable, semblable à une overdose de marshmallows.

J'aurais voulu aimer ce film, mais trois choses m'en ont empêché. D'abord le coté cul-béni de la trame. Le prêtre qui sait tout, qui est bon comme du bon pain... on dirait que le film est produit par le Vatican. Ensuite le jeu des comédiens et étrangement atone, ils sont très peu expressifs, comme figés. Enfin, mais c'est pas la faute de l'équipe du film: la VF est horrible. Bon sang mais pourquoi vouloir absolument tout passer à la moulinette française? Surtout que ce n'est pas un film commercial. Et puis même, on a le droit d'avoir le son qui va avec les comédiens!!! Pas des espèces de récitants qui bâclent leur travail.

 

 

 

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