Fiche 2408
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" Un héros
très discret "
(1996)-(Fr)-(1h47) - Comédie dramatique
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Synopsis
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Dans l'époque trouble et confuse de l'hiver 1944-1945, à Paris, un homme qui n'a pas participé à la guerre va se faire passer pour un héros en s'inventant une vie admirable. A force de mensonge, il va construire par omissions et allusions un personnage hors du commun.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un héros très discret : Une très bonne comédie dramatique grâce une histoire joliment racontée et portée par des acteurs convaincants, parfaits dans leur rôle. Vraiment, on se laisse porter par cette histoire loufoque et assez amusante à suivre. Car on nous raconté l’histoire d’un homme pendant les années 40, qui va par répétition de mensonges s’inventer un personnage, une vie assez hors du commun (car comme dit si bien l'affiche du film : les vie les plus belles sont celles qu'on invente). Car grâce (ou pas) a ces mensonges, il va arriver a faire plein de choses et se faire passer pour quelqu'un qu’il n’est pas bien sûr (un général de guerre, alors qu' il n'a jamais fait la guerre de sa vie…). Donc vraiment, on suit avec intérêt et amusement ce personnage qui va abuser de ces mensonges. Donc voila, l’histoire est bien faite, bien ficelée, il y a quelque longueur mais elle passe presque inaperçue. L’histoire et bien travaillée, tout comme les personnages et l’époque (année 40, la guerre…). Grâce à une réalisation et une mise en scène soignées comme il le faut. De plus, les acteurs sont comme je le disais convaincants et parfaits dans leur rôle. On a droit aussi à un très beau casting : Mathieu Kassovitz, Anouk Grinberg, Albert Dupontel, François Berléand… Et ils sont tous vraiment bon. Donc voila, une comédie dramatique des plus sympas et divertissants à regarder, moi ce film m'a bien plu et je vous le conseille. Un film profond, sans concessions, un film dur et réaliste comme sait les faire Jacques Audiard. Les dialogues, comme la mise en scène, sont grandioses. Le scénario très habile, coécrit par le réalisateur, met en scène une histoire se déroulant dans la France de 1945. Elle nous conte l'histoire d'un écrivain opportuniste qui passe à coté de la guerre. Cette comédie dramatique, avec quelques touches d'humour et de légèreté, bénéficie d'une jolie BO signée Alexandre Desplat. Elle nous offre également un prestigieux casting avec la voix off du cultissime Jean-Louis Trintignant, de superbes seconds rôles avec François Berléand dans le rôle de Monsieur Jo le collabo, d'Albert Dupontel dans celui du Capitaine Dionet, François Chattot le caporal Louvier… Les premiers rôles sont aussi très bien assurés par la toujours brillante Sandrine Kiberlain et Mathieu Kassovitz, excellentissime dans un rôle délicat et ampli d'ambiguïté. Génial ! Un film avec beaucoup d'ironie, qui se fait des clins d'oeil et des références à lui-même. Audiard semble mettre en abyme le mensonge en fait, l'idée que lorsque l'on regarde un film rien n'est jamais certain. A la fin on se demande si Dehousse n'est pas encore en train de nous duper. Et puis on s'en fout, car on vient de passer un moment "formidable" (terme qu'Albert utilise d'ailleurs à mauvais escient dans une scène très drôle). C'est très fin, et on prend un plaisir extrême à suivre cette grande supercherie qui fera de l'Albert petit empoté de campagne le héros qu'il s'était juré de devenir... On entre dans l'intimité d'un escroc, on suit le fil de ses mensonges on en finit par être ému quand la chance lui sourit. Kassovitz est une fois de plus très bon pour jouer les (faux) ingénus. Et Dupontel est parfait. Un film très bon, qui se démarque. Dès le début de sa carrière Audiard a su taper juste.
Deuxième long métrage de Jacques Audiard, "Un héros très discret" raconte l'histoire fictive d'un jeune homme profitant de la confusion de la libération de la France pour se faire passer pour un héros de la Résistance. Le cinéaste donne à son film des faux airs de docu-fiction avec des témoignages d'historiens. On aurait presque envie d'y croire... Du côté de l'intrigue, elle est plus ou moins captivante selon les passages. On s'attache toutefois à ce personnage, imposteur à l'esprit calculateur et machiavelique, dont l'air benêt le rend sympathique. Pas forcément une oeuvre percutante mais un bon film tout de même. Un film qui m a laissé une impression bizarre. Si l histoire est réellement passionnante le choix du traitement mi fiction mi reportage de fiction m a franchement laissé dubitatif. Si la période qu il traite et son personnage principal sont vraiment captivants ce héros très discret est un objet cinématographique assez laid. Les acteurs sont en revanche très bons, Kassovitz en tête jouant parfaitement son rôle entre froideur et lâcheté. Sympa comme scénario. Avec de l'audace, on peut arriver loin dans le baragouinage. C'est ce que le film évoque. On a quelques exemples d'audace qui sonnent authentiques. C'est impressionnant ce qu'on peut réaliser en se renseignant sur les gens. Le film met en évidence un menteur qui s'introduit dans les club privés d'anciens combattants en se faisant passer pour un résistant sous son propre nom. Une bonne distraction, ce film.
Le récit redondant et appuyé par une voix-off omniprésente fait perdre tout son rythme à l’adaptation que Jacques Audiard a fait du roman de J.F. Deniau. Pour son deuxième film, Le jeune réalisateur avait encore bien du mal à donner de l’épaisseur à ses personnages et de la force à sa mise en scène. Heureusement la prestation de Mathieu Kassovitz et la reconstitution de cette époque troublée d’après guerre donnent un semblant de crédibilité à son histoire romanesque. En cherchant à insérer son sujet, le mensonge, tant dans le fond que dans la forme de son film, on en vient à ne plus savoir où a voulu en venir le cinéaste. Très déçu par le second film d'Audiard (pourtant bien réalisé) manquant cruellement d'émotions. On assiste sans broncher à la montée du héros très bien interprété par M. Kassovitz, à coups de ruses et mensonges pléthoriques à souhait sans grande conviction. Tout cela paraît un peu gros et les scènes de témoignage ne font qu'enfoncer le clou. Certes, il y a une pensée sur la vie derrière tout cela, mais à quel prix... Scénario rocambolesque et assez insipide dans sa construction et une mise en scène pitoyable. Fiction bien loin des tourments de la guerre enlevant toute crédibilité à la restitution de l'époque.
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