Fiche 2406
| n°2406 | |
|
|
" Vie
privée "
(1962)-(It,Fr)-(1h43) - Drame
|
|
Synopsis
|
|
|
Jill, sublime danseuse de la bourgeoisie genevoise tombe secrètement amoureuse de Fabio, le mari de sa meilleure amie, Carla. Fabio est éditeur, homme de lettres et de théâtre. Pour fuir cet amour impossible, Jill se rend à Paris où elle devient top model puis vedette de cinéma. Harcelée par les paparazzi et le public, adorée puis honnie, elle perd le contrôle de sa vie personnelle et sentimentale. Son existence devient un enfer de plus en plus étouffant.
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde
Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Le jeune cinéaste dont le talent et la personnalité sont incontestables, nous convie, avec Vi privée à une promenade qui rappelle celle du scaphandrier de la chanson, dans le cœur, les yeux et le cerveau d’une belle : Brigitte Bardot (…) Louis Malle est un virtuose de la plongée, et il revient à la surface, ruisselant et ravi, il nous vient l’envie d’applaudir Maîtrise de la mise en scène, fluide, aisée, marquée au coin du goût le plus sûr. Louis Malle (nous le savions dès son premier film) est un cinéaste-né. Il a le sens des décors, des paysages, des visages. C’est du bon cinéma et la scène que je viens de citer : le corps inerte de Gill-B.B. porté à bout de bras au-dessus de la foule est une des meilleures que Louis Malle ait données jusqu’ici. (03/02/1962) Je laisse à mes lecteurs la surprise d’une fin « ouverte », traitée « comme en songe » selon les propres expressions de Louis Malle, et très belle. Car il faut voir "Vie Privée", bien entendu. (mai 1962)
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Les affres d'une star de cinéma harcelèee jour et nuit par les paparazzi..Louis Malle semble fasciné par Brigitte Bardot dont il retrace la vie aux multiples aventures! Peines de coeur et dépression nerveuse pour B.B dans un rôle qui, sans être autobiographique, est très proche des épreuves qu'elle a traversées dans sa "Vie privée"! Sa chute devient une sorte de dèlivrance, filmée au ralenti, au son du "Miserere" du Requiem de Verdi! On soulignera aussi l'excellente prestation de Marcello Mastroianni en metteur en scène de théâtre! Un beau film avec des images douces et tendres qui montrent remarquablement la fragilité et la solitude de B.B... Brigitte Bardot -incarnation suprême de la beauté et de la grâce- et le charmant Marcello Mastroianni forment un couple très agréable à voir. Le scénario n'est certes pas vraiment passionnant et a un peu mal vieilli de par son romantisme mais le harcèlement des paparazzis (et des curieux en général) envers les stars est traité de façon réaliste et toujours d'actualité, plus de 40 ans après la sortie du film. Donc, si "Vie Privée" n'est pas un chef d'oeuvre, on reste quand même très loin du navet qu'évoquent certains et on regarde deux acteurs icônes de toute une époque évoluer avec grand plaisir.
Deux monstres sacrés du cinéma dans ce mélodrame sur la nuisance des paparazzis et l’adoration parfois malsaine des admirateurs. Bien que la direction d’acteurs ne soit pas toujours au top, BB ne s’en sort pas trop mal face au monstre sacré du cinéma italien.. Le film prend de la hauteur dans sa séquence finale italienne à Spolète, admirablement filmée. A noter l’interprétation de la chanson « Sidonie » de Charles Cros. Il y a des plans magnifiques, des beaux dialogues, une belle interprétation, un ton à la fois comique, sincère et tristement anecdotique. Le film nous parle de cette star, Bardot qui n'en peux plus. Un dernier signal d'alarme, un cri, une chute qu'elle annonce. Mais ces fondus au noir, ces ratés techniques, cette musique horrible (une des pires BO qu'il m'a été donné à entendre) peut être du au manque du budget et au projet initial (un téléfilm de commande). Bref c'était bien, mais ça aurait pu être tellement mieux !
Louis Malle à la réalisation, une approche alors inédite de la vie des célébrités, des scénes tour à tour poétiques et choquantes mais toujours parfaitement justes et Marcello Mastroianni en prime. Tout s'annonçait bien. Le problème, c'est Brigitte Bardot, au jeu totalement inexpressif, ennuyeux et répétitif. Et c'est un gros problème puisqu'elle apparaît dans chaque scéne. Quel gâchis !
Louis Malle déçoit une fois de plus, un film aux propos intéressant
pour un traitement fade, vide et trop expéditif pour finalement
s'attarder sur les éléments les moins intéressants, globalement très
ennuyeux . Un film soporifique et qui de plus a très mal vieilli. Tourné en couleur chaude , un peu floutée , très Hamiltonien, le film se veut une sorte de biopic sur la vie privée de Brigitte Bardot et du calvaire que lui font faire subir les paparazzis. Mais bizarrement alors que c'est la vérité, on y croit pas . C'est caricatural , excessif , la romance avec Mastroianni qui n'est pas bon, est ridicule. Mais le pire est que B.B. joue mal , elle n'arrive pas à trouver le juste ton pour s'interpréter elle même ! On sent bien qu'elle est un peu perdue et dépassée par ce projet abscons. . Elle qui était sublime dans le " Mépris" est ici , fade, énervante, et mal fagotée. Un vrai raté de Louis Malle qui a fait mieux. "Vie privée" est certainement le seul ratage dans la filmographie de l'excellent réalisateur qu'est Louis Malle. C'est certes le seul ratage de sa carrière mais c'est quand même un ratage total. Le scénario est cousu de fil blanc ce qui fait que l'intrigue du film (si intrigue il y a !) donne plus l'impression de reculer que d'avancer au fur et à mesure que les minutes passent. Minutes que j'ai vu largement passer puisque je ne suis totalement ennuyé et que j'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout ce qui est conséquence directe du baclage du scénario. Quand à l'interprétation, elle n'est pas formidable non plus car il n'y a pas la moindre alchimie entre Marcello Mastroanni et Brigitte Bardot. Un ratage complet, indigne du réalisateur d'excellents films comme "Ascenseur sur l'échafaud", à éviter à tout prix.
|
|