Fiche 2387
| n°2387 | |
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" La loi
du silence "
(1933)-(Am)-(1h35) - Drame, Thriller
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Synopsis
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Au Québec, un homme revêtu d'une soutane abat un avocat pour lui dérober son argent. Le soir du drame, il se confesse auprès du père Michael Logan, sur lequel se portent immédiatement les soupçons. Arrêté, mais lié par le secret de la confession, le père Logan se tait...
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Hitchcock fera appel pour la première et unique fois à Montgomery Clift pour "La Loi Du Silence", un film plutôt méconnu dans sa large filmographie. Néanmoins il sera bête de passer à coté de ce film, bien écrit, au rebondissement bien trouvé, et captivant. On se retrouve une fois de plus, avec un homme accusé à tord, mais cette fois ci c'est un prêtre, et tout en ajoutant au fur et à mesure suspense et tension à son récit, il analyse les relations entre les prêtres et ceux qui confessent, le fait que les prêtres ne peuvent pas révéler les confessions... La réalisation est excellente, un très bon Hitchcock dont on n'aurait tort de se priver. Il est presque étonnant de constater après l'avoir vu que "La loi du silence" est sorti en 1952. Car en effet, Alfred Hitchcock signait alors un film extrêmement moderne, alors qu'aujourd'hui l'ordre paroissial est de plus en plus contesté et fui. Plus même que moderne, visionnaire. On notera d'ailleurs une introduction lors de laquelle des panneaux "Direction" ramènent à un crime exécuté par un homme en soutane... La fin progressive du christianisme symbolisé par le fléau de l'âme humaine, par le péché... Toutefois, ces affirmation peuvent paraître hâtives et quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi il faut aussi se concentrer sur l'aspect du film en lui-même: Hitchcock, plus que quiconque, était le maître pour construire ses films sur des schémas machiavéliques, où un tel, à la suite de coïncidences fâcheuses est pris pour un autre. Ici, le rendement du principe est parfait, net et sans bavure, mais en plus ce "tel" connait la vérité mais est mis au secret par ses convictions... Cela offre des dialogues intenses, assurément intelligents, au milieu de personnages pris au doute et établis avec beaucoup de justesse, ainsi qu'un suspense fort appréciable. Montgomery Clift étincelle dans son rôle de prêtre tourmenté. Une véritable réussite. ans faire partie des grands films de Sir Alfred, La Loi du silence est un grand thriller assez méconnu au scénario solide et intelligent. Remarquable de bout en bout avec un formidable Montgomery Clift, le suspense est présent jusqu'à la dernière seconde du film.
Un homme vient confesser à un prêtre le meurtre qu'il vient juste de commettre. Lié par le secret de la confession, le prêtre se tait même lorsque les soupçons viennent à se poser sur lui. Alors qu'Hitchcock tenait là les éléments d'un solide film comme il savait les faire, il ne parvient pas à imposer "La loi du silence" comme un grand film, la faute justement à un personnage principal peu crédible qui est prêt à se taire jusqu'au bout alors que sa vie est en jeu. Mais malgré tout, on ne peut nier au film ses qualités comme la mise en scène impeccable du cinéaste ou la prestation toute en retenue de Montgomery Clift qui parvient à rendre crédible un personnage qui ne l'est pas forcément.
Ennuyeux. Un scénario intéressant. L'idée du prêtre obligé, par le secret de la confession, de se taire sur l'identité d'un meurtrier a été plusieurs fois reprise. Notamment dans le très bon "l'auberge rouge" avec Fernandel. Mais ici, l'histoire est longue et peu apte à maintenir en éveil le spectateur. Il y a trop peu de rebonds et l'histoire du prêtre arrive bien tard et la narratrice peine à en susciter de l'intérêt. J'ai bien aimé le travail de conscience et la méchanceté du vrai meurtrier face au prêtre mais le film a suscité un trop grand ennuis, chez moi Tourné au Québec le prêtre Michael Logan (Montgomery Clift) fait avouer à un homme qu'il a assassiné un autre homme. Selon les lois de l'église Logan ne peut pas dire à la police ce qu'il sait. Il finit par être accusé du meurtre lui-même parce qu'il ne peut pas expliquer où il se trouvait au moment du meurtre. Il était avec une femme mariée (Anne Baxter) qui est amoureuse de lui et il va être jugé pour meurtre. Doit-il rompre ses vœux et révéler l'identité du tueur ce n'est pas une mauvaise idée mais ce film est ennuyeux. Il est tourné dans un noir et blanc austère malgré les publicités du studio qui disent qu'il a été tourné dans un Québec coloré. La musique est presque ininterrompue pendant la première moitié du film ce qui ne correspond pas du tout au contenu. Clift était un grand acteur mais il est terrible ici. Baxter est la seule raison de voir ce film. Elle est formidable dans son rôle donnant une meilleure performance que ce film ne le mérite. Mais dans l'ensemble Alfred Hitchcock n'avait pas le cœur à le faire et cela se voit. C'est dommage car l'histoire était prometteuse...
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