Fiche 2384
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Drive-Away Dolls "
(2024)-(Am)-(1h24) - Comédie de road-movie,, Thriller
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Synopsis
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Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter
la sensibilité des spectateurs Jamie, une jeune femme libre d’esprit essuyant une énième rupture amoureuse, et Marian, son amie pudique et réservée qui souffre de frustration généralisée, sont en quête d'une bouffée d’air frais.Elles se lancent dans un road trip en direction de Tallahassee, mais leur périple va vite se compliquer quand elles croisent la route d'une bande de truands.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le
Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Si l’on retrouve l’esprit extravagant et décalé du duo désormais séparé, s’y ajoute une dimension essentielle ici : l’orientation sexuelle de ses héroïnes. Pour le reste, Ethan Coen demeure, même sans son frère, un cador en matière de prises de vues et de direction d’acteurs. Ethan Coen et sa co-scénariste Tricia Cooke signent un road movie nerveux, drôle et furieusement lesbien, dont on goûtera ou non les outrances. Ce road movie féministe rappelle le film culte Thelma et Louise, le côté pop et loufoque en plus. Ethan Coen se lance dans la réalisation en solo avec un road-movie mettant en scène deux homosexuelles. Un film qui ne manque pas de verve ni de couleur, mais reste en deçà des œuvres phares qu’il a signées avec son frère Joel. Traversé de parenthèses psychédéliques, ce road-movie déjanté à l'humour burlesque, impertinent et trash, est un film mineur au regard de la filmographie des Coen, mais on ne boude pas son plaisir. Le film aurait pu avoir le charme du vieux standard qu’on connaît par cœur si Ethan Coen ne s’obligeait pas à donner des gages à un éventuel public féminin et féministe qui le jugerait sévèrement. Entre la nymphomanie et la pruderie excessive, il y a, chez Ethan Coen, comme une impossibilité à produire une image juste des femmes. Les cunnilingus ont bon dos, et Drive-Away Dolls n’a de queer que son sujet. Bien peu inspiré, Ethan Coen rate sa cible avec ce road-movie lesbien qui provoque un sentiment de déjà-vu. Là où on se réjouissait du retour d’Ethan Coen au cinéma mais sans son frère, ce road-movie érotico-lesbien est tout aussi décevant que vulgaire et sans intérêt.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Mon Dieu, ai je pensé en sortant du film, le genre de film irrévérencieux qui fait du bien....UN "Dyke" movie, cherchez dans le dictionnaire anglais si ça vous plait....." DRive away dolls ? Le drive away est l'utilisation d'une voiture qui ne vous appartient pas pour traverser les états unis, son propriétaire veut juste que vous l'envoyez là où il veut....Vous lui rendez service, et tout le monde est content...Malheureusement dans le film, la voiture contient un objet ( une mallette) embarrassante. Là commence le scénario, c'est drôle ( sans rire) iconoclaste, provocateur, mais sur le générique il n'y a que le nom d'Ethan Coen, où est passé Joel ? Je vous rassure il est toujours vivant.....Au fond le frère Coen, s'est fait plaisir, nous livre il ses fantasme profonds,???? certaines scènes sont très orientées (trop à mon gout)...C'est un petit film, mais c'est un Coen, avec l'ironie, la moquerie, le décalage, qui se moquent sans doute de nos mœurs, de notre époque...Ethan est il jaloux ? Le film au fond est très rafraichissant, j'en suis sorti en me sentant mieux...Je conseille, surtout si vous aimez les frères Coen.... Une bonne petite comédie américaine, la patte d'un frère Coen, un road-movie lesbien déluré. Pourquoi la critique boude-t-elle ? S'il s'agissait d'un film français, on applaudirait. Ce n'est certes pas un grand film, mais il serait dommage de s'en priver. Un film qui ne plaît ni au public ni à la presse. Drive away dolls reprend les codes du road movie pour les passer à la moulinette d'un délire sexo lesbien déjanté. Avec toujours cette panoplie de seconds rôles venus d'une Amérique complètement cintrée. C'est pas toujours très fin, mais c'est souvent très drôle, un peu comme chez les frères Farelli. Je dis oui.
Film d'Ethan Cohen, après la fin très probablement définitive du duo qu'il formait avec son frère. Sa femme est au scénario. Ralliée depuis longtemps à la cause féministe, le film donne avoir un engagement un peu anachronique, une approche un peu datée mais sincère. La mise en scène est réussie et se détache un peu des précédents. Surtout un humour loufoque décomplexé et pleinement investi par une Margaret Qualley excellente. Pour le fond, c'est un peu maigre et ça sent le recyclé (certains aspects déjà vu dans d'autres films des frères Cohen comme Blood Simple ou The Big Lebowski). Si Joel Cohen manque et que Drive-Away Dolls offre une histoire un peu dépassée, son humour et sa mise en scène décomplexés font du bien dans un cinéma hollywoodien majoritairement fade.
Deux copines vont se lancer dans un road-trip sur la côte Est des
Etats-Unis, elles vont se retrouver mêlées malgré elles à une
affaire criminelle impliquant un sénateur et des voyous à la petite
semaine. Un vrai ratage pour Ethan Coen. Le film qui se voulait déjanté tombe complètement à côté de la plaque et se révèle lourd et sans saveur. Le road trip par les deux femmes est ennuyeux, les caricaturant à leurs obsessions sexuelles tout du long et la « bande de truands » qui les cherche est d'un ridicule sans nom. Se veut fun mais fait tout l'inverse et Margaret Qualley en fait vraiment des tonnes pour rien. Aussitôt vu, aussitôt oublié.
Un ratage dans les grandes largeurs et une oeuvre qui est même
presque lesbianophobe tant la manière dont celles ci sont décrites
semble correspondre aux clichés des mâles blancs hétéro.On retrouve
quelques dialogues qui rappellent les frères Cohen mais l'approche
qui se veut Tarantinesque tombe totalement à plate et devient même
gênante et les passages qui semblent rappeler les trips
hallucinogènes de la période flower hippie sont même
incompréhensibles Comment les réalisateurs de the big lebowski, fargo, arizona junior ont-ils pu commettre un tel échec ? Eux qui maîtrisent les personnages depuis 30 ans, rendant attachants les plus ridicules, écrivant des répliques cultes, des situations abracadabrantes passionnantes et drôles malgré la violence et les confrontations frontales des différentes classes sociales ? Drive-Away Dolls, c'est l'histoire de deux lesbiennes qui ne sont identifiées en tant que personnages que par leur sexualité, qui ne parlent que de ça, qui font des grimaces forcées pour être drôles et qui évidemment vont tomber amoureuses l'une de l'autre durant leur road trip. Evidemment, on est en 2023 donc elles vivent dans un Monde où toutes les femmes sont lesbiennes et où tous les hommes sont mauvais, alcooliques, méchants, criminels... le patriarcat contre lequel elles luttent malgré leur collection de godemichets. Un film incompréhensible, mal joué, que quelques scènes bien filmées ne rattrappent pas. On dirait un plagiat des frères Coen.
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