CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2380 

 

 

n°2380
 
" Sidonie au Japon "

 

 

(2023)-(Fr,All,Jap,Sui)-(1h55)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Elise Girard  

 

 

Acteurs:  I.Huppert, T.Ihara, A.Diehl ...

 

Synopsis

 

 

Sidonie se rend au Japon à l’occasion de la ressortie de son best-seller. Malgré le dévouement de son éditeur japonais avec qui elle découvre les traditions du pays, elle perd peu à peu ses repères… Surtout lorsqu’elle se retrouve nez à nez avec son mari, disparu depuis plusieurs années !

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express      Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

On les appelle les "grands petits films". Modestes dans leur forme, ils remuent des tonnes d'affects en nous. "Sidonie au Japon" est de cette trempe.

Le fantôme de son mari la suit partout, et leurs dialogues passent par toutes sortes d'émotions - y compris des notes d'humour d'autant plus réussies qu'elles arrivent sans crier gare.

Le trait est subtil, comme le devient cette histoire de deuil. Il y a de la légèreté, de l’apaisement et une mélancolie qui vous enserre.

Cette chronique, d'une délicatesse, d'une épure et d'une pudeur infinies, et dont la mélancolie est tempérée par un humour cathartique, figure l'errance existentielle d'une femme, son travail de reconstruction après le deuil, sa résilience, son courage.

Porté par une Isabelle Huppert impénétrable, icône dont la carapace se craquelle, ce film aux dialogues parcimonieux doit beaucoup à la présence de Tsuyoshi Ihara, comédien très connu au Japon, dont le jeu élégant fascine. À voir si on est d’humeur contemplative.

L’étonnement est de courte durée et l’ennui s’installe, le dénouement plein de bons sentiments se devine et la réflexion sur le deuil et la renaissance perd de son charme.

Le spectre d’un mari disparu surgi d’une conscience soudain perturbée, confronte l’héroïne à sa propre tangibilité. Dommage que ce rapport existentiel reste dans les clous d’un récit où les pistes intéressantes ne manquaient pourtant pas.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Il faut sans doute être (un peu) amoureux du Japon et avoir un minimum de culture japonaise pour apprécier ce film. Mais si c'est votre cas, courrez le voir, c'est une merveille. Rien que pour les images somptueuses, le film mérite d'être vu. Mais c'est bien autre chose qu'un documentaire sur la sublime beauté du Japon, c'est aussi une belle histoire toute en retenue et en délicatesse, au rythme lent qui fait penser aux réalisateurs japonais comme Ozu ou Kore-eda. Isabelle Huppert est magistrale et Tsuyoshi Ihara est excellent. 95 minutes de bonheur !

Voyage initiatique pour Sidonie incarnée par Isabelle Huppert, habituée à ce genre de rôles. Mais, ici, il y a beaucoup de douceurs et de fantaisie pour suivre le parcours de ce personnage. Différence entre les traditions françaises et japonaises, Huppert illustre bien l'étonnement et le décalage de son personnage et de cet environnement. Film d'auteur indéniable, très écrit, le film n'est pas plombant, bien au contraire; certaines séquences prêtent même à rire! Il y a beaucoup d'émotions aussi grâce aux 2 partenaires masculins, le guide japonais, d'une belle élégance et réelle sagesse et l'ex mari, drôle de fantôme charmant et fantaisiste. On se plait à suivre Sidonie dans ses péripéties, on profite aussi de belles images du Japon.
"Sidonie au Japon" est un joli film d'auteur qui mérite le détour.

 

Le voyage au Japon, pour les âmes occidentales perturbées, est souvent source de dépaysement, d'étonnement et pourquoi pas de renouveau. De ce point de vue, le Japon possède un bel avantage sur la Chine, la Corée et surtout l'Inde, aux contrastes trop violents. Sidonie au Japon ne trompe pas sur la marchandise escomptée, tout y est luxe, calme et presque volupté. Et élégance, aussi, grâce à une mise en scène aérienne et les somptueux paysages du Kansai (les biches du parc de Nara sont fidèles au poste). Le Japon est le pays des fantômes mais celui qui intervient dans le film est heureusement bien moins vindicatif que les ectoplasmes que l'on aperçoit le plus souvent dans les longs-métrages nippons. Sidonie au Japon est relaxant comme un bon massage et ses pointes d'humour, dues au décalage des mœurs de là-bas par rapport à ici, ne sont pas négligeables. Reste que le film patine quelque peu dans sa dernière ligne droite, n'ayant plus alors à nous proposer qu'une conclusion romantique qui évite quand même de peu une certaine mièvrerie. Isabelle Huppert et Tsuyoshi Ihara s'imposent dans une économie d'expression qui sied bien au ton général du film, en tous cas dans ses meilleurs moments : gracieux et vaporeux.

Une écrivaine ( Isabelle Huppert) voit des fantômes ( son mari Antoine, Auguste Diehl) en se rendant au Japon....La réalisatrice a visiblement été inspiré par de grands réalisateurs ( Sofia Coppola (lost in translation), apichatpong weerasethakul (memoria), mais son film manque quand même d'imagination, voire de visibilté......IH change d'hotel, a des visions, mais la communion avec la nature n'existe pas , et la transcendance de ses visions est totalement absente, j'en étais presque gêné ......Le film manque donc de transcendance, d'émotion même, et nous propose une histoire amoureuse avec son éditeur japonais (Tsuyoshi Ihara) qui occupe le temps et l'espace, mais ne m'a pas convaincu....Bref j'ai trouvé le film inabouti, même IH n'a pas l'air de croire en cette histoire....Reste la paix et le calme , des belles scènes, il faut le reconnaitre, la nuit dans Tokyo ou Kyoto et une musique souvent au piano seul, qui trouve sa place subtile dans la réalisation......Même l'étrangeté n'y est pas...Je ne conseille, ni ne déconseille, à vous de voir.....

 

Incroyable qu'un film aussi scolaire puisse trouver des financements. Sidonie hésite à partir au Japon et contre toute attente cela va changer sa vie. Déjà le sujet... l'impression d'avoir déjà vu ça 1000 fois.
Sidonie est à la traine dans sa vie mais ça va changer, et pour nous signifier qu'elle commence à s'accorder à ce qui l'entoure, elle porte un pull rose, du même rose que les cerisiers en fleurs q'on voit partout. Mais quelle idée sensationelle ! Et pour bien nous faire comprendre qu'elle s'est allégée de son chagrin, elle repart du Japon... sans sa valise ! Mais quelle idée fantastique ! Et tout le film est de ce niveau bêtassou. C'est totalement consternant.

Dépliant touristique sur un Japon aseptisé (en plein covid ?) ce film n'a pas beaucoup d'intérêt tant le scénario est ténu et cliché. Tentative de comédie pas drôle qui lorgne vers Lost in translation, sur les oppositions occident / Japon. Et notre Isabelle Huppert nationale plus geisha que jamais, livide et sans ride, se révèle être le vrai fantôme de ce film anecdotique. Elle le traverse en trottinant, semblant avoir la tête ailleurs, surement sur son prochain film, espérons plus inspiré.

Sidonie au Japon que dire de ce film un film très lent mais pas le style de Ozu, dialogue monotone sans interet peut etre voulait il surfer sur Lost in Translation mais rien à voir , une prestation digne d étudiants du cinéma qui débutent, un film qui pourrait à peine passer sur arte ou la cinq, isabelle joue moyennement on dirait que les acteurs récitent un texte. mal filmer un moment isabelle est sur le lit et parle à son mari (fantôme) mais comme c est incrusté on voit que son regard est dans le vide à coté de son mari, un film a éviter, fuyez !

« Sidonie au Japon » ou « Symphonie du vieux pompon »?
Le film démarre avec quelques scènes assez comiques de quelques comportements si typiques des japonais à bien faire rire les plus angoissés des dépressifs. Mais le sujet n’est pas là. Le personnage principal, Sidonie, incarné par Isabelle Huppert, est une femme écrivain à succès mais pour qui ça ne va pas fort. Elle fait alors, parce qu’elle n’a rien d’autre à faire et plutôt à contrecœur, un voyage à Osaka au Japon, invitée par son éditeur, dans cette région du Kansai où se trouvent à quelques kilomètres deux villes historiques magnifiques : Kyoto et Nara. L’atmosphère parait un brin poétique, mais sans jamais vraiment emporter le spectateur. Les grands thèmes évoqués comme la vie, l’amour, la mort sont intéressants mais ici l’amour est un amour triste, nostalgique et carrément égoïste. La vie est vraiment trop dure…Enfin pour nous, les spectateurs, c’est aussi assez dur.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA