Fiche 2207
n°2207 | |
" Avec
amour et acharnement "
(2022)-(Fr)-(1h56) - Drame romantique
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Synopsis
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C’est Paris et c’est déjà l’hiver. Sarah et Jean s’aiment, ils vivent ensemble depuis plusieurs années. C’est un amour qui les rend heureux et plus forts. Ils ont confiance l’un en l’autre. Le désir ne s’est jamais affadi. Un matin, Sarah croise par hasard François son ancien amant, ce François qui lui a présenté Jean, ce François qu’elle a quitté pour Jean sans hésiter.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première France Soir Elle Ouest France L'Obs Marianne La Croix Servi par des interprètes magnifiques, un formidable thriller conjugal, avec les mots pour armes létales. Dans les rues de Paris ou sur un balcon haut perché, la cinéaste explore les so.ubresauts de la schizophrénie amoureuse avec un talent éblouissant. L'histoire, adaptée d'un roman (Un Tournant dans la vie) de Christine Angot, co-auteure du scénario, paraît banale, limite tarte. Claire Denis et ses trois acteurs en tirent un pas de deux hypnotique, travaillé par le désir, la culpabilité et la peur de perdre, ou de partir. Deuxième collaboration entre Claire Denis et Christine Angot, « Avec amour et acharnement », ours d’argent à la Berlinale, offre une belle partition à Juliette Binoche et Vincent Lindon. De l’indomptabilité du désir, la cinéaste ne raconte une fois de plus que la part la plus sordide : une soumission de soi par soi, dont elle semble se repaître, plutôt qu’un mouvement vers l’autre. Voilà qui est difficile à endurer. Si nous roulons comme des pierres dans les sillons tracés par la Nature, ne nous est-il pas pour autant permis d’aspirer à la joie On ne saurait en dire autant de cet irritant triangle amoureux virant à l’autopsie de couple. L’aveuglement de Jean comme la duplicité de Sarah et sa dépendance à son amant toxique paraissent, au mieux, pathétiques. ’’aura de mystère, inconfortable et passionnante, s’estompe dans une deuxième partie beaucoup plus attendue, sans nuances, écrite d’avance.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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On devrait se foutre totalement des atermoiements sentimentaux de
ces quinquas, mais il y a une limpidité envoûtante qui nous accroche
au récit. Même les tirades convenues passent toutes seules (merci
aux acteurs.) J'ai traversé le film comme sur un hovercraft.
rès troublant. A l'image de l'appartement des protagonistes, dans
lequel on peut tout voir (vitres partout, et absence de cloisons),
et où pourtant l'on dissimule en permanence.
Je vous en conjure, n'allez pas voir ce film. au milieu de la salle et risqué de gêner les autres spectateurs, je serais sorti avant la fin.
Quel mauvais film!!! Que de concepts qui n'apportent rien! Marcus?
La grand -mère ? Le travail de Sarah? Le milieu du rugby? Mon dieu, ce que ce film bavard peine à commencer ! Long, trop long ! Et tout ça pour raconter un trio amoureux sans intérêt, comme si, à l'époque que l'on vit aujourd'hui, on pouvait encore s'intéresser à ces drames, appréciés surtout par une forme de bourgeoisie parisienne. Tout sonne faux, en particulier les dialogues, dans cette adaptation neurasthénique. Une femme est entourée et amoureuse de deux hommes violents et virilistes, elle hésite entre une promesse et un présent. Une seule lumière dans ce tunnel : les scènes où, seule, Juliette Binoche se laisse dévorer par la passion et nous permet enfin d'entrevoir une once de véracité La lecture du synopsis de Avec amour et acharnement n'est guère stimulante mais avec Claire Denis derrière la caméra tout restait possible, y compris le meilleur. Hélas non, ce nouveau triangle amoureux, d'ailleurs scalène car les trois côtés ne sont pas traités équitablement (Grégoire Colin n'a pas grand chose à défendre), n'apporte aucune véritable originalité à ce sujet rebattu au cinéma. L'idée est pourtant de traiter de l'amour fou et de la jalousie plus ou moins concomitante mais tout est tellement sérieux dans le film et estampillé "attention autrice" que l'on s'épuise à suivre des lignes entières de dialogues, soit mièvres, soit carrément hystériques, sur la fin. On n'est pas là pour plaisanter, on a compris, car la passion est une chose grave et souvent tragique, mais quand même ... Qui plus est, la cinéaste accentue la pression en multipliant les gros plans très serrés comme s'il était nécessaire d'enfoncer le clou et de ne pas desserrer l'étreinte. Au passage, notons que la principale sous-intrigue, sous forme de relation difficile entre un père et un fils, n'a qu'un intérêt très minime. Juliette Binoche et Vincent Lindon ne déçoivent pas mais il est difficile d'affirmer qu'il s'agit de leur meilleure performance. D'ailleurs, le personnage de la première n'est vraiment pas gratifiant pour l'actrice et qu'aurait-on dit (misogynie ?) si le film avait été dirigé par un homme ?
Vu en avant première et quelle déception ! Il ne se passe rien.
L'histoire n'a aucun intérêt. Un triangle amoureux dont on ne
comprends ni le passé ni l'avenir. Des scènes s'avèrent même
gênantes comme dans le lit avec Juliette Binoche et son amant, ce
fut un moment malsain, pourquoi filmer cela ? Pour montrer quoi? La
noirceur de l'amant qui n'est pas étayée, ni même abordée ?
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