CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2071 

 

 

n°2071
 
" L'Aventurier du Rio Grande "

 

 

(1959)-(Am)-(1h38)  -      Western   

 

Réal. :     Robert   Parrish    

 

 

Acteurs:  R.Mitchum, J.London, G.Merrill ...

 

Synopsis

 

 

Martin Brady s'exile au Mexique pour être à l'abri de la juridiction américaine car il tué le meurtrier de son père. Là-bas, il devient un homme de main du gouverneur Castro et pendant une mission, il se blesse. Il est alors recueilli par l'armée américaine le temps de sa convalescence et Colton, chef de la base militaire, veut l'engager afin qu'il lui fournisse des informations sur Castro... Il fait aussi la rencontre de la femme du commandant, Helen.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

Deux ans après son meilleur film ‘’l’enfer des tropiques’’ Parish réalise son meilleur western et le préféré de tous ceux que Mitchum a tourné. Il faut avouer que le grand ‘Bob’ est formidable, il occupe l’écran en permanence et rien ne vient perturber sa quête de stabilité d’un coté ou de l’autre du Rio Grande. “The wonderful country” à vraiment un style inhabituel qui nous transporte loin de chez nous dans une réalité à laquelle nous adhérons, ce n’est pas un film d’aventure mais une méditation sur un destin. Il y a beaucoup de tristesse, voire de mélancolie dans la vie de Martin Brady, il n’a jamais l’occasion de rire et l’amitié virile compte pour lui infiniment plus que les femmes. Il est d’une lucidité extrême et d’une grande honnêteté. Sachant qu’un amour rêvé lui est impossible, il choisira quelqu’un qui lui ressemble et nous n’en saurons pas plus. C’est typiquement une oeuvre d’auteur qui nous fait entrer dans la peau d’un personnage ordinaire mais brave que chacun de nous aurait pu être en ces temps et en ces lieux. Lorsque les réalisateurs qui ont des choses à dire choisissent le western pour le faire et qu'ils arrivent à trouver le ton exact du genre, la réussite est au bout.

L'intervention nord-américaine dans les guerres mexicaines (1911-1915) a été le thème de plusieurs classiques dans les années 50! Une mention à part pour le très beau western de Robert Parrish, "The Wonderful Country", avec une remarquable composition de Robert Mitchum qui fait ici tout son intérêt! Une saleté de ronce qui a fait peur au cheval de Mitchum et voilà ce pistolero immobilisé dans un fort de l'armée US! Bilan ? Une jambe cassée! Mais ça ne l'empêchera pas de tomber amoureux de Julie London alors qu'il poursuit ses combats à la frontière du Mexique! Filmé dans l'état de Durango, il y a deux grands moments dans ce western très maîtrisè qui utilise parfaitement le décor et la couleur Bien placè pour beaucoup dans le TOP 25 des meilleurs westerns de l'histoire du cinéma! Pourquoi pas après tout même si le film merveilleusement riche de Parrish n'a pas été bien reçu au box-office! A noter l'excellente partition d'Alex North.

« L'aventurier du Rio Grande », signé en 1959 par le réalisateur Américain Robert Parrish, est un western atypique qui se joue habilement de tous les codes du genre. En effet, les duels au pistolet en sont bizarrement bannis, tout comme les poursuites à cheval et autres fusillades en tout genre. Pourtant, malgré ce flagrant manque d'action, on se laisse piéger dès le début par les paysages magnifiques et la profondeur, quasi philosophique, du scénario. Les pérégrinations de Martin Brody, banni des USA pour le meurtre de l'assassin de son père, se révèlent vite passionnantes. On s'attache immédiatement à ce personnage un poil dépressif, déchiré entre son pays d'origine et le Mexique où il s'est réfugié. Il passe d'ailleurs son temps à traverser le mythique Rio Grande, au gré de ses aventures et de ses amours. Le vague à l'âme de cet étrange cowboy est parfaitement visible à l'écran et le rythme volontairement lent de la narration pourrait bien décontenancer les puristes du genre. Pourtant... une fois qu'on en a comprit les enjeux, l'histoire se suit avec plaisir d'autant que la nonchalance et le charisme naturel du grand Robert Mitchum colle parfaitement au personnage. Un excellent film qui mérite largement d'être redécouvert.

Outre un très bon Robert Mitchum, l’intérêt de cet atypique western de Robert Parrish n’est pas dans l’action puisqu’il en est quasiment dépourvu et qu’il faut attendre le dernier quart d’heure que ça bouge vraiment mais par une approche résolument mélancolique, voire philosophique de son sujet. Une curiosité à découvrir.

 

Un western intéressant il y a pas mal d'éléments dans le scénario dommage que la réalisation n'arrive pas à les utiliser au mieux cela aurait parfait été avec un Mitchum très bon dans le rôle. En language footeux spécial langue de bois le réalisateur a plutôt pris un match après l'autre.

Le rythme du film est un peu lancinant, un rythme qui convient finalement à la mélancolie environnante. Mélancolie et une pincée de romantisme qui donne une atmosphère à la fois plutôt originale et presque inappropriée (on reste du trafique d'armes et de guerre sous-jacente). Le film reste porté par Mitchum en aventurier vulnérable qui se surprend à voir l'avenir que par les yeux de la belle Julie London. Ca manque certainement d'une dose d'action supplémentaire, voir simplement de souffle mais notons que Robert Parrish lui même considère ce film comme son meilleur.

L'aventurier du Rio Grande est un film un peu étrange, à la vision de la jaquette et de l'affiche, je m'attendais à voir un film d'action mené tambour battant mais ... j'avais omis que Robert Parrish était derrière la caméra. Si le thème abordé est très différent de celui d'un autre western de Parrish, "Libre comme le vent" avec déjà la délicieuse Julie London, il en est assez proche par sa complexité et par la place donné à son premier rôle : ici Robert Mitchum, qui livre probablement une de ses toutes meilleures contributions au western. "The wonderful country" (qui colle bien plus au film que sa traduction en français) Au final il s'agit d'un western qui compte de nombreux points d'intérêt, toutefois, on aurait probablement apprécié avoir un rythme parfois un peu plus soutenu et peut-être un peu plus d'intensité dans les scènes d'action.

 

Robert Parrish n'a jamais réalisé de chef-d'œuvre mais a laissé quelques films corrects tels L'enfer des Tropiques ou Libre comme le vent. "The Wonderful Country" (L'aventurier du Rio Grande) fait partie de ces petits films de catégorie B qui se laissent voir, sans plus. Ce western est plutôt mou malgré la présence de Robert Mitchum, le spectateur peinant à accrocher au démarrage. Il s'agit plutôt d'une romance aux allures de drame entre l'aventurier Brady et l'épouse du Major Colton (Julie London). L'action est quasi inexistante et l'histoire ne présente qu'un intérêt secondaire. Le manque de rythme est manifeste et Mitchum est loin de ses meilleures prestations. Il n'y a que le dernier quart d'heure qui vaille. Plutôt décevant.

Ce film de Robert Parrish est aujourd’hui totalement oublié et je comprends tout à fait pourquoi. Le scénario n’est pas mauvais, mais la réalisation est bâclée et il y a une absence totale de mise en scène. Heureusement il y a Robert Mitchum, qui sans être excellent, porte vraiment le film sur ses épaules. Le film manque beaucoup de rythme, j’ai commencé à somnoler au bout d’une demi-heure et le scénario n’est pas bien exploité, il y avait pourtant moyen de faire un bon film si le réalisateur assurait derrière, mais ce n’est malheureusement pas le cas. A voir uniquement si on est fan de Mitchum ou de western, sinon aucun intérêt.

On peut raconter tout ce qu'on veut, n'empêche qu'il est difficile de ne pas s'endormir devant ce film qui ne raconte pas grand-chose, où tout rythme est absent, qui parle beaucoup, qui abuse des ellipses et qui pour se résumer ne suscite aucun intérêt. On ne se raccroche à rien, (juste un petit peu à Mitchum au début) avant de se demander s'il est bien nécessaire de s'imposer un tel supplice

 

 

 

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