Fiche 1864
n°1864 | |
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Quelqu'un derrière la porte "
(1971)-(Fr-It)-(1h37) - Drame, Thriller
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Synopsis
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Pour se venger de sa femme et de Paul Damien, l'amant de cette dernière, Laurence Jeffries, un célèbre psychiatre, recueille chez lui un homme amnésique. Son plan machiavélique consiste à droguer ce dernier, qui est en fait un ancien violeur, et de le monter contre Paul Damien.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première France Soir Elle Ouest France Le Nouvel Obs La Croix
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Ce film est totalement méconnu, dommage car il s'agit d'un petit bijou de suspense tendance machiavélique, avec deux acteurs Perkins surtout) très convaincants. Voila un solide thriller totalement méconnue avec pourtant deux têtes d'affiches auss solides qu'efficace, Anthony Perkins est parfait en psy manipulateur et Charles Bronson assure lui aussi son rôle d'homme anmesique à la force brutale. Le scénario est bien charpenté et la réalisation habile, on se laisse entraîné facilement dans cette histoire même si le duo d'acteur y est pour beaucoup. Bel exercice de style ou les rôles sont constamment renversés, retournés; & pour finalement aboutir à un genre de polar kafkaien plutôt esthétisant: Perkins le psy mal dans sa peau et Bronson la bête traquée forment un des + intéressants duos jamais vus au cinéma.
Un huit clos efficace et intéressant, à défaut d'être parfait
(parfois un peu confus), avec un Charles Bronson parlant français
presque sans accent et avec un vrai rôle (et pas "je laisse mon arme
tout exprimer à ma place"). Pourtant, ce n'est hélas pas le plus
connu de sa carrière, mais l'un des plus intéressant artistiquement.
Lire les résumés gâche le réel déroulement du film, qui joue
longtemps sur l'ambiguïté, sur l'absence d'information, créant un
véritable intérêt. On ne sait pas ce que veut le docteur à son
patient, qui s'interroge, et qui veut faire quoi. Le coté
psychologique est bien travaillé jusqu'au derniers dialogues, avec
des personnages existants, doués de conscience et de réflexion.
D'ailleurs, vu la construction du film, on est très proche de
l'esprit théâtre en huit clos, avec peu d'action et beaucoup de
dialogues.
Le duo Perkins/Bronson fonctionne bien. Perkins justement est très bon dans son rôle de manipulateur alors que voir Bronson en tant qu'amnésique cela surprend un peu. Tout le long, Perkins ne cesse de titiller Bronson. La réalisation est sans éclat mais elle a le mérite d'être très efficace et le film capte notre attention jusqu'à la fin. Un thriller à la mise en scène sans réel éclat mais un film néanmoins efficace ; ce thriller psychologique réussir à maintenir notre curiosité jusqu'au bout et le duo Perkins/Bronson fonctionne à merveille. Encore une fois Perkins joue le rôle d'un manipulateur intrigant. A découvrir. Un film au scénario habile, on retrouve un Anthony Perkins incarnant un psychiatre quelque peu névrosé faisant face à un Charles Bronson utilisé dans un contre emploi total en tant qu'amnésique faisant preuve de taciturnité. Ce même Bronson d'ailleurs s'exprime avec un petit accent frenchy qui n'est pas désagréable. Un film ayant tendance à loucher sur les fondements du suspense hitchockien mais sans jamais vraiment y parvenir. Mais il faut reconnaître que ce film est tout de même assez intéressant. A signaler aussi la présence de la jolie Jill Ireland, piètre comédienne, ne devant son entrée dans le métier que grâce à sa relation à la ville avec Charles Bronson, mais dont la beauté est toujours un vrai plaisir pour les yeux. « Quelqu’un derrière la porte », film à suspense de Nicolas Gessner, réalisateur suisse d’origine hongroise, a comme mérite principal de confronter les images opposées de Charles Bronson et d’Anthony Perkins qui n’évoluaient pas dans le même univers cinématographique. L’intrigue au départ plutôt captivante s’avère finalement mal ficelée. Elle est tirée d’un roman de Jacques Robert, l’un des romanciers les plus adaptés en Europe dans les années 1950 à 1973. Il scénarise lui-même son roman sans parvenir à intéresser le spectateur qui reste un peu à l’écart de ce complot improbable qui exige beaucoup d’indulgence pour qu’on lui prête plus qu’un intérêt poli. Reste l’affrontement entre les deux acteurs dont les ressorts psychologiques sont assez fumeux mais qui offre tout de même quelques bons moments mais guère plus. On se demande donc ce qu’à bien pu trouver à ce film, Jean-Baptiste Thoret pour lui consacrer une édition DVD assez luxueuse. Un suspense habile malgrè une intrigue un poil embrouillèe!Le réalisateur français Nicolas Gessner rèunit deux monstres sacrés du cinèma amèricain avec un Anthony Perkins qui joue un psychiatre nèvrosè et un Charles Bronson à contre emploi (à l'accent français pas si mauvais que ça!) qui campe un amnèsique taciturne!Le film louche vers Hitchcock et l'histoire de vengeance tient à peu près la route grâce au tête-à-tête des deux comèdiens principaux!Efficace avec la prèsence de la belle Jill Ireland...
Deux (gros) problèmes: 1. Le scénario ne tient pas ses promesses.Très très prometteur sur sa première partie, il ne se renouvelle pas, devient redondant, linéaire et prévisible, et accumule les illogismes, jusqu'à une fin très contestable et inaboutie. 2. Si Perkins sait rester sobre et livre une interprétation un peu coincée, mais de qualité; Bronson lui est très inégal. Si souvent il est vraiment touchant et convaincant dans son rôle, à d'autres moments il surjoue et a plus l'air de l'idiot du village qu'autre chose.
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