CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1307 

 

 

n°1307
 
" Vita et Virginia "

 

 

(2019)-(An,Irl)(1h50)  -      Drame romantique, Biopic  

 

Réal. :     Chanya  Button   

 

 

Acteurs:  G.Atterton, E.Debicky, I.Rossellini ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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A voir pour la grâce des images, le jeu des actrices et pour avoir envie de (re)lire cette grande romancière.

"Vita et Virginia" donne la possibilité à ses deux majestueuses comédiennes, Elizabeth Debicki et Gemma Arterton, de s’approprier leur personnage et d’en faire, plus que des figures historiques écrasantes, des femmes aux émotions universelles.

La réalisatrice Chanya Button explore avec intelligence l’histoire d’une passion amoureuse et littéraire entre les écrivaines Virginia Woolf et Vita Sackville-West.

Autant qu’un film sur l’éclosion d’une passion entre deux femmes de lettres, Vita &Virginia évoque la gestation d’Orlando, un des romans les plus étonnants de Virginia Woolf, en adoptant des partis-pris formels audacieux qui donnent l'impression de regarder notre époque depuis celle du Bloomsbury Group.

Malgré une interprétation un peu ampoulée, Vita et Virginia raconte avec finesse une histoire d'amour anti-conformiste et complexe.

Le portrait des deux femmes est réussi, mais la manière d'injecter du contemporain dans la mise en scène fait un peu toc.

Dans les rôles principaux, Vita (Gemma Arterton) et Virginia (Elizabeth Debicki) sont l'une et l'autre non seulement crédibles mais remarquables. On sera moins convaincu par les innombrables scènes qui montrent les écrivaines au travail, avec gros plans sur les plumes crissant sur le papier, redoublés par des gros plans redondants sur les lèvres qui lisent le texte, et surlignés par une musique aussi superfétatoire qu'anachronique.

Malheureusement, si, dans le film, tout est hyper-soigné (décors, lieux, costumes), il manque l’essentiel : la passion. C’est du cinéma de bon élève, dont chaque épisode est mis en scène avec une application digne d’éloges, mais c’est comme un requin : quand il cesse d’avancer, il meurt. Requiem pour une belle histoire.

Entre les deux actrices, la chimie opère mal : si Elizabeth Debicki a ce qu’il faut d’éthéré et d’intense pour camper une Virgina Woolf crédible, Gemma Arterton surjoue les coquettes et se perd en minauderies.

A croire que Woolf effraie la caméra, ou qu’aucun cinéaste n’a encore trouvé la formule magique pour convertir son souffle polyphonique en images.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce film risque de ne pas plaire à beaucoup de monde . Mais quel beau film les décors les costumes la mise en scène sont superbes ainsi que la photo . Mais le seul problème est qu'il y a quelques longueurs . Belles réflexions sur l'amour le désir et les les questions qui en découle .

Ce film raconte une histoire vraie et j'aime cela. Ce que j'aime aussi ce sont les films qui se passent à une autre époque que la nôtre. Voilà un film qui avait tout pour me plaire et c'est le cas. De surcroît, la réalisation est belle. Ce que je peux juste reprocher c'est que le film est un peu long et donc comporte des longueurs par moments

Un film élégant, qui réussit, notamment grâce à deux actrices formidables, à être à la fois cérébral et sensuel.

 

Virginia Woolf est une femme de lettres révolutionnaire et Vita Sackville-West une aristocrate mondaine. Elles se rencontrent en 1922 et n’ont pas grand-chose en commun à part leur amour des livres et leur passion et fascination l’une pour l’autre. Le film se concentre sur la période la plus intense de leur relation et comment Virginia s’est ouverte à sa propre sexualité. Inspiré par les véritables échanges de correspondances entre les deux femmes, le film s’enferme dans cette dimension trop littérale. La tension érotique est trop rapidement estompée à cause de ce choix de mise en scène. Le film vaut néanmoins pour la qualité des décors et costumes ainsi que par la prestance des deux héroïnes.

La mise en scène est littéraire avec les monologues épistolaires. les décors et les costumes semblent bien restitués. Le contexte politique , et culturel sont moins explicites. , et l'environnement social presque inexistant. le film a de belles lumières , photos...mais a aussi beaucoup de longueurs.

Vita & Virginia réussit de belles séquences mais, avec son casting glamour, pêche par sa vision trop idyllique et laquée de l'auteure.

Les relations tumultueuses de deux écrivaines au début du 20 ème siècle. l'esthétisme exacerbé est si sophistiqué qu'il nuit un peu a la beauté "trop est l'ennemi du trop" on est envahit par l'excès . le réalisateur a un peu confondu esthétisme et beauté, ce qui nuit a la narration , et le dialogue lui aussi trop intello. certes , les personnages sont ambigus et révolutionnaires pour l'époque mais fallait il en rajouter à ce point ? c'est néanmoins un très joli film.

 

Je ne saurais dire si l'ennui ressenti durant ce film traduit la mélancolie de Virginia Wolf. Probablement l'univers de l'aristocratie, de ses meubles somptueux, de ses tenues luxueuses, de ses intérieurs tellement spacieux n'y sont pas étrangers. Il y a une sorte de caractère désuet dans ce climat. Les passions ont beau être intenses, les désirs sulfureux, je n'ai pas voyagé avec ces femmes déterminées, ambivalentes, engagées dans leur écriture.

Un film qui ne pourra plaire qu’aux curieux qui aimeraient en savoir plus sur la romancière Virginia Woolf, sinon, passez votre chemin, toute cette histoire malsaine vieille d’un siècle entre personnes dénaturées, est du plus profond ennui, et le personnage interprété par Gemma Arterton (Vita), une lesbienne nymphomane dominatrice et manipulatrice qui parvient toujours à ses fins, quitte à faire souffrir les gens qui l’aiment, est à vomir.

Un peu soporifique ...dommage qu'avec cette histoire de deux talentueuses écrivaines on arrive à faire un film ennuyeux car trop de longueurs ,de personnes qui se regardent le nombril ,qui se racontent mais en restant comme en dehors de leur vie....

Très mauvais. Froid comme la glace aucune émotion ne passe.une description de cette relation disséquée avec l'implacable et glaciale précision d'une entomologiste à travers son microscope. Tout est laid et raté. De la diction effectivement complètement épistolaire à la musique synthétique et sinistre. Les actrices sont aussi raides que la mise en scène .Gemma Atherton a une voix nasillarde et aussi désagréable que son physique ingrat.elle n'a rien de Vita Sackville et surtout pas sa classe. Bref du temps perdu....

 

 

 

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