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Les frères Larrieu réussissent un polar
érotico-littéraire original, à l'intrigue astucieusement perverse et
à la mise en scène raffinée.
Les Larrieu prennent un malin plaisir à
nous entraîner au coeur d'une intrigue tortueuse où il est bien
difficile de distinguer ce qui relève de la vérité et ce qui relève
de la mystification.
Dans ce thriller hypermaîtrisé, tout ce
qu’on connaît des Larrieu est synthétisé à la perfection, avec cet
art consommé du contre-pied, des chausse-trappes, des blagues
surréalistes.
Au cœur de la mise en scène toujours
très précise et élégante des Larrieu, structurée par leur sens inouï
du décor, quelque chose vrille alors doucement, se dérègle dans un
glissement aux ressorts presque indiscernables à vitesse réelle.
Drôle, sensuelle, intrigante et
brillamment contée, l’intrigue dévoile ses charmes comme une
strip-teaseuse malicieuse. Ce n’est que petit à petit
qu’apparaissent les motivations de personnages pris au piège d’une
intrigue diabolique.
Enigmatique, diabolique, d'une grande
beauté formelle.
Après des films ouvertement en roue libre, les frères Larrieu
signent un polar sage, qui réussit à la fois à décevoir et à
fasciner.
Plus encore qu'un thriller amoureux, "L'Amour est un crime
parfait" est un film météorologique. On passe un bon moment. Juste
un bon moment.
Adaptée d’un roman de Philippe Djian, l’intrigue est
sulfureuse mais sonne faux, et ses ficelles sont grosses comme des
cordes d’alpiniste. Restent une ambiance sympathiquement malsaine et
un humour noir salvateur qui donnent un peu de goût à ce film
surgelé.
Les films des frères Larrieu font penser
à ces blagues de potache dont l'auteur attend que les naïfs y voient
une philosophie de l'existence. Dans le genre, le titre de leur
cinquième film, adaptation du roman de Philippe Djian "Incidences",
est une perfection.
Cette difficulté à nous faire partager
le paysage mental d’un être à la fois pervers et attirant qui signe
l’échec du film, beaucoup trop brouillé dans son développement et
explicatif dans son dénouement pour pouvoir distiller un quelconque
venin.
Les frères Larrieu (ont) décidé, en
adaptant un roman de Philippe Djian, de se la jouer hitchcockiens de
salon pour soirée karaoké intello. Du n'importe quoi ridicule
expédié par-dessus bord.
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