(1972)-(Am)-(1h59)  -      Western, Aventure  

 

Réal. :     Sydney  Pollack    

 

 

Acteurs:   R.Redford,  W.Geer, A.McLerie  ...

Synopsis

Jeremiah Johnson, fuyant la violence du monde civilisé, s'enfonce dans les Montagnes Rocheuses. Confronté à un environnement qu'il ne connaît pas, il doit également faire face à la révolte des Indiens. Décidé à assouvir une vengeance, il fera lui aussi appel à la violence.

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Un western important par son ton personnel et parce qu'il marque en 1972 un tournant dans l’histoire du genre. Il est à la fois naturaliste, chroniqueur, documentaire et la mise en scène à évolué tout en restant assez belle, les excès de zoom et les plans bâclés ou de mauvais goût viendront plus tard. Il y a une introduction et un entracte comme dans ''la conquête de l’ouest'', ce qui montre s’il le fallait que beaucoup de paysages naturels seront donnés à voir pour eux même et non pour servir de décors. C’est un superbe travail sur l’Utah dont les vastes espaces finissent par communier avec les spectateurs. C’est aussi l’histoire modifiée d’un trappeur ayant perdu sa famille comme Jérémiah. C’est enfin un document sur les coutumes de différentes tribus indiennes de ces régions. C’est pour moi un vrai western, son particularisme étant du aux années (1850) et aux lieux de l’action qui se situent en permanence sur de hautes montagnes. Il se décompose nettement en trois parties: le solitaire, le chef de famille, le vengeur. La partie chef de famille étant la plus douce qui soit sous ses aspects de rudesse. C’est aussi un film cent pour cent masculin dans un monde passé difficile à ’imaginer. Il comble une lacune en introduisant nos sentiments primitifs et en nous faisant trappeurs mais il nous demande un effort de contemplation sans lequel nous passerions totalement à coté.

Ce n'est pas seulement un western mais aussi un film d'aventure qui présente la vie d'un trappeur avec justesse et émotion. Ce film est poignant de vérité, Robert Redford donne un sens profond à son personnage.
La combinaison Pollack / Redford fonctionne bien, et la photographie des magnifiques montagnes de l'Utah est spectaculaire ainsi que les beaux paysages dans le Montana, Nevada, et Colorado. Voilà un spectacle qui vieillit bien comme un grand bordeaux dans un fût de chêne qui peut presque se comparer avec "Danse avec les loups" avec Kevin Costner. "Jeremiah Johnson" est aujourd'hui l'un des grands classiques du genre et même du cinéma dans son ensemble.

Jeremiah Johnson : Un western calme mais à la fois puissant émotionnellement et prenant. Avec ce film, on est loin des westerns traditionnels avec les gunfights, les duels… La, on va suive la vie et les périples d’un homme solitaire qui fuit la civilisation et viens cherche l’inconnu dans les montagnes. Et donc, on va voir cet homme marcher, chassé, pécher mais aussi faire de rare rencontre qui pourrait changer sa vie… Donc voila, c’est une histoire joliment raconté, avec un coté survit que j’adore. Et bien que le rythme soit calme, il n’y a pas un soupçon d’ennui. Et c’est grâce à l’ambiance western/montagne qui est juste extraordinaire dans ce film. On est vraiment dedans grâce a la faune et le fleure qui est immersif au possible. C’est assez dépaysant et on s’en prend plein les yeux avec de magnifiques paysages de nature tournée dans de vrai décor et ça ce voit, on voit qu’il y a pas de triche. Ensuite, le film est majestueux grâce aussi à l’interprétation sublime de Robert Redford qui sait être dans la justesse, la retenu et des fois tous le contraire, il joue parfaitement son rôle. Et pour finir, les musiques et chants sont très simples mais parfaite adéquation avec l’ambiance. Donc voila, western différent, bien orchestré et joué : je vous le recommande.

En 1972, Sydney Pollack révolutionne l'histoire du Western en tournant « Jeremiah Johnson », un film très personnel, qui sort des sentiers battus et se joue des codes inhérents au genre. Il raconte l'histoire d'un ancien militaire qui ne supporte plus la société et décide de partir vivre, seul, dans les montagnes Rocheuses en 1850. Insuffisamment préparé pour cette vie d'aventurier, l'imprudent meurt presque de faim et de froid avant de faire la rencontre de plusieurs personnages hauts en couleurs qui auront tous une importance capitale sur son destin. Sur fond de guerre colonialiste, Sydney Pollack signe une ode à l'humanité et à la nature d'une profondeur et d'une justesse incroyable. Le scénario, en partie adapté d'une histoire vraie, est d'une beauté remarquable ; Parfois triste, parfois drôle mais presque toujours dangereuse, la vie de l'époque est racontée avec un réalisme proche du documentaire. Les décors naturels occupent évidemment une place de choix et on reste pantois devant la beauté brute de la nature à l'état sauvage. Cette majesté est soulignée par une bande originale magnifique et une économie de dialogues qui ajoute à la solitude du personnage principal. Un grand classique du cinéma Hollywoodien et, sans doute, un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.

Western contemplatif racontant l'histoire d'un homme reclus venant trouver la paix dans les bois près d'une rivière. Plusieurs aventures lui arrivent et même loin des hommes, ces derniers le rattrapent, sauvages comme civilisés. Pas mal lorsqu'on aime les vieux western.

Bien que les images, les messages portant sur l'écologie et la protection des peuples autochtones et Robert Redford soient magnifiques, il manque passablement de rythme à cette histoire. Les spectateurs les plus pressés préféreront le voir en replay et en accéléré.

Le scénario reste trop vague et les acteurs, Robert Redford en tête, ont du mal à donner à leurs jeux de la consistance, en conséquence aucune émotion ne se dégage du film même s'il y a quelques bonnes scènes.

Malgré le fait que Sydney Pollack soit le réalisateur et que Robert Redford soit le personnage principal de ce film; je n'ai pas apprécié Jeremiah Johnson. Les décors sont très beaux, mais l'histoire et le rythme ne m'ont pas du tout plû et je me suis profondément ennuyé devant ce western.

Film ennuyeux qui a mal vieilli. Indiens de pacotille frisant le ridicule, patchwork de situations qui se veulent signifiantes, déplacements dans la nature pour meubler... Je l'avais vu il y a très longtemps, j'en suis à la moitié  et je me demande si je vais continuer tellement je m'ennuie. Redford n'est pas du tout le personnage, trop beau, trop clean. Et ces chansons débiles en français ! On se demande ce que Sergio Leone ou Clint Eastwood auraient fait d'un tel sujet... Donc une étoile pour les paysages et les chevaux qui jouent très bien.

On a souvent tendance à confondre le souvenir du film avec le ressenti lors de sa vision. Quelques semaines après avoir vu le film on va se souvenir de l'incontestable beauté des images, de l'excellence de la réalisation… et de Robert Redford. Et on va oublier que pendant la vision du film l'ennui nous guettait. Un film pendant lequel on regarde sa montre est rarement un bon film, aux longueurs et au manque d'enjeu s'ajoute un montage elliptique parfois étrange, il faut aussi déplorer quelques scènes peu réalistes comme  l'attaque des loups qui donne l'impression de regarder "Super Robert dans la montagne"
Quant au fond puisqu'il parait qu'il y en a un, je n'ai pas trop cherché…