Fiche 2877
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" Pris de
court "
(2017)-(Fr)-(1h25) - Drame
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Synopsis
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Nathalie est joaillère et vient de s’installer à Paris pour un nouveau travail et une nouvelle vie avec ses deux fils. Mais la direction de la bijouterie change soudainement d’avis et lui annonce que le poste ne sera pas pour elle. Nathalie veut protéger ses enfants et décide de ne rien leur dire. De ce mensonge vont naître d’autres mensonges de part et d’autre. L’engrenage commence…
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
La touchante chronique familiale se transforme peu à peu en thriller minimaliste porté par une Virginie Efira impressionnante. Les acteurs sont géniaux, les enfants, Renan Prévot et Jean-Baptiste Blanc, autant que Gilbert Melki en vrai méchant terrifiant sous ses airs d’hommes doux. Et Virginie Efira ? Elle est tout simplement notre Gena Rowlands. On ne voit pas si souvent des personnages qui semblent avoir un passé, un CV, des espoirs et des fins de mois. La réalisatrice est solidement épaulée par une Virginie Efira qui s'impose comme une des actrices les plus intéressantes de sa génération. Encore un rôle de mère célibattante au bord de la crise de nerfs pour Virginie Efira, mais dans un registre moins alerte que celui de "Victoria". Avec ses faux airs de Gena Rowlands, l’actrice convainc. Le film, moins : son implacable mécanique scénaristique pâtit d’une mise en scène qui, entre souci de réalisme et volonté d’épure, se montre bien scolaire. Une pente dangereuse, un brin de social, une pincée de polar, une sécheresse de ton, le jeu nuancé de Virginie Efira. Un peu trop sage, tout cela ? On peine à comprendre ce jusqu’au-boutisme scénaristique invraisemblable qui ne mène nulle part. Mais (…) sur la représentation de la cellule familiale le film trouve une voie surprenante. C’est un peu triste à voir, et pas bien passionnant à regarder.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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A croire que ce rôle lui va comme un gant, Virginie Efira revient (encore !) dans le rôle d’une maman célibataire, mais cette fois-ci dans un registre grave : « Pris de court ». Nathalie Nevers a tout quittée pour un nouveau poste en plein Paris. Quelques heures à peine avant de commencer sa première journée, l’entreprise lui annonce qu’ils ne la gardent pas. Le film démarre sur cette note tragique et pourtant, ultra-réaliste qu’est la situation d’une maman monoparentale confrontée du jour au lendemain aux lois de la folle jungle urbaine. Triste, prenant, le scénario s’étend ensuite sur de nouvelles questions et met en avant de manière progressive les deux fils, Bastien et Paul. Dans cette volonté de protéger ses enfants de son instabilité, cette mère courageuse et avant tout humaine va briser une intimité familiale dans le mensonge. Un premier glissement ouvrant la porte d’un engrenage dangereux… En abordant les thèmes de la crise d’adolescence, du trafic de drogue et particulièrement du combat social maternel, le film a ainsi une capacité exceptionnelle a puiser son essence dans les valeurs familiales que sont l’entraide et la fraternité et ce, quelque soit les circonstances. En surfant sur les lignes d’une thriller policier, le métrage pousse à son paroxysme les capacités des émulations d’une maman en défrayant parfois la barrière de l’illégalité. « Pris de Court » est le titre intelligent d’un film énonciateur avec une notion de surprise négative et sans réflexion qui nage entre drame réaliste et thriller policier. En plein élan de vie, Nathalie se retrouve ainsi rattrapée par les événements dès la première scène, tout comme à la dernière… Bilan : Simple mais brillant, le titre qui porte tout son sens résulte sur un film rempli de valeurs. Nouveau long métrage d’Emmanuelle Cuau après l’excellent Très bien, merci (2007). Ce deuxième opus est tout aussi réussi. On retrouve dans Pris de court les mêmes ingrédients et les mêmes qualités. L’ensemble est sans doute peut être un peu moins sombre, un peu moins effrayant, un peu plus invraisemblable aussi, mais le tout se tient bien, les personnages n’étant toujours pas jugés. Le film est relativement court (1h25) mais intense. Le suspens est réel, l’atmosphère est tendue, même si le rythme est une nouvelle fois assez lent. Après Victoria, Virginie Efira est...
Comme trame de départ, une femme fraîchement débarquée du Canada avec ses deux enfants qu'elle élève seule après le décès de son mari. Sa réinsertion professionnelle à Paris dans le milieu de la joaillerie se présentait bien. Tout était organisé : le logement, la scolarité, le nouvel emploi. Mais patatras, l'employeur fait faux-bond malgré les engagements qu'il avait pris. On entre ainsi dans un thème un peu social qu'est censé résumer le titre "Pris de court". Chercher un travail, prendre en urgence ce qui se présente dans un tout autre secteur professionnel. Sans rien dire aux enfants. Et pendant ce temps l'ado a de mauvaises fréquentations dans son nouveau cadre de vie. Ce qui l'amène à des contacts pas très recommandables et à tomber dans les petits, puis de plus en plus gros, trafics. Au cas où le spectateur ne comprendrait pas assez vite, les acteurs choisis ont la tête de l'emploi ! Puis on passe à ce qui s'apparente à un thriller (intrigue, fausse piste, faux-semblants, rebondissement, dénouement). Cette dernière partie sera toutefois trop vite expédiée. C'est dommage, juste avant le clap de fin, on a l'impression que l'intrigue venait juste d'être posée. Et que c'est là qu'allait réellement commencer cette histoire. Un goût d'inachevé. De quoi donner quelques idées à un autre scénariste. Sobriété et concision sont les qualités de ce drame familial "policier". On peut donc saluer la mise en scène minimaliste et les particularités des personnages, bien dessinés. L'interprétation est également de très bonne facture, de la part des vétérans Efira, Melki et Canto, toujours impeccables, mais aussi des jeunes novices (Renan Prévot et Jean-Baptiste Blanc) ou expérimentés (Zacharie Chasseriaud). En revanche, le scénario est un peu convenu et fini en eau-de-boudin alors qu'une apothéose aurait pu le sublimer. j'ai été voir ce film pour "virginie eifira" que j'aime beaucoup comme actrice. ça lui change de registre, elle se livre dans un drame et cela lui va bien aussi. même si le film est plutôt du genre très classique faisant penser un téléfilm cela n'empêche pas le bon rôle de chaque acteur. en résumé je le classe de normal, c'est le moins bon film de l'actrice principale, d'habitude tous ses films sont bons voir parfaits. donc, il peut largement se faire attendre pour le regarder chez soit. il ne restera pas graver dans les meilleurs films de ce premier trimestre 2017.
L'amour maternel est sans limites (et nourrit l'imagination des intéressées) - dont Défense et Illustration par la cadette de Marianne Denicourt (actrice sous pseudo), Emmanuelle Cuau. Son premier film depuis 10 ans. On est hélas rapidement tenté de dire d'abord : "Pris de court"... au sujet de l'inspiration dudit (4 scénaristes.... en panne), de son traitement cinématographique, de ses tenants et aboutissants, en général. C'est du court (moins de 1 h 30) - aussi, mais qui se traîne en longueur, multipliant les invraisemblances, et la grande pauvreté psychologique de ses personnages frappe bien plus que la richesse de son intrigue, assurément... Efira bien meilleure en général. Ailleurs. Seul Melki (mais avec un très petit nombre d'apparitions...) retient l'attention - insuffisant pour noter au-delà du minimum de rigueur. Dommage de bonnes idées, un bon sens du suspense qui nous permet rester accroché mais ... le film oscille trop entre un diallo mal approfondi et le téléfilm de l'après midi. J'ai vraiment été déçue par les performances des acteurs surtout celle de Melki qui d'habitude me fait vibrer. La réalisation, les décors et les personnages restent sans couleur, sans relief. Film sobre et bien joué. Néanmoins on ne décolle ps. Il est pauvrement filmé on point qu'on le soupçonne d'avoir été prévue pour la télévision. La toute dernière séquence semble saluer Casavetes ( dans Gloria, la scène de la cage d'escalier) on se réjouit, on se dit ouais enfin ça décolle, mais hélas c'est fini. On se dit dommage. PS: Madame Cuau par pitié pour le prochain choisissez un cameraman moins feignasse.
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