Fiche 2871
| n°2871 | |
|
|
" En
boucle "
(2025)-(Jap)-(1h26) - Comédie fantastique
|
|
Synopsis
|
|
|
Une nouvelle journée commence à l’auberge Fujiya, nichée au coeur des montagnes japonaises. Une journée ordinaire… ou presque : car les uns après les autres, les employés et les clients se rendent compte que les mêmes 2 minutes sont en train de se répéter à l'infini... Certains veulent en sortir, d’autres préfèrent y rester, mais tous cherchent à comprendre ce qui leur arrive.
|
|
|
Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
|
|
|
Le Monde Le Parisien Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Fiches du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Marianne L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Lisible et jubilatoire de A à Z, porté par une inventivité de chaque instant, riche de percées bien absurdes sur la condition humaine et d’une histoire d’amour s’imposant peu à peu comme la colonne vertébrale de l’ensemble, cette pépite nippone avec rien dans les poches et tout dans la tête, déploie assez de trouvailles et d’inventivité pour troquer le moindre mal de tête contre un yo-yo émotionnel de premier ordre. Une comédie burlesque japonaise, sur fond de science-fiction parodique, voilà quelque chose que l’on n’a pas déjà vu cent fois. Il y a une vraie folie dans cette histoire de boucle temporelle où se trouve bloquée l’auberge Fujiya. Cette petite pépite venue du pays du Soleil levant mérite vraiment le détour. On n’y voit pas passer le temps ! Une variation inventive et savoureuse sur le voyage dans le temps. Ce petit bolide expérimental, ouvert aux sens, finit pourtant par caler sur un point : la nécessité de fournir une explication. Dans un beau décor de montagnes japonaises, Junta Yamaguchi revisite le schéma classique de la boucle temporel. Un petit film amusant, ni plus ni moins. Dans une théâtralité assumée, cette boucle temporelle constitue un sympathique jeu d’acteurs où chacun se laisse bercer par l’absurdité du récit, égratignée par quelques maladresses. Le réalisateur Junta Yamaguchi signe une comédie abracadabrante qui souffre malheureusement de ses (inévitables ?) répétitions.
|
|
|
Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
|
|
|
Première fois que je mets les pieds dans un ciné art et essai, j’y allais un peu à reculons mais j’ai adoré. Le film est marrant, original juste ce qu’il faut, et la salle riait à l’unisson. Trop bonne expérience, j’y retournerai ! Aussi entraînant, que particulièrement ludique et divertissant, YAMAGUCHI offre une comédie de science fiction, teinté de réflexion sur le temps et la vie, qui donne le sourire, qui amuse, qui tient son concept, qui peine un peu sur la longueur, mais qui parvient à emmener cela avec panache Non seulement c'est une comédie très drôle - et dont le postulat assez délirant de boucles temporelles de deux minutes, filmées en plan séquence, aurait pu laisser penser à un film un peu répétitif - mais c'est aussi un beau film sentimental, émouvant, sur le temps qui passe et la banalité des choses du quotidien (et leur valeur) Vu en avant-première pendant les Saisons Hanabi. J’avais adoré Comme un lundi et là encore j’ai été embarqué direct. C’est drôle, original, un peu absurde et super bien rythmé. Une vraie surprise. Copie du film « comme un lundi », ( japonais aussi?) ce film diffère par un scénario différent mais tout aussi subtil. Dans celui ci les boucles temporelles se répètent, mais contrairement à l’original, l’action progresse à chaque répétition avec des personnages nouveaux ???? Cela reste drôle, fin, nippon, et je dois dire que si la salle est restée silencieuse, j’ai souri tout au long du film ????? C’est filmé avec beaucoup de poésie ( le titre original est the river) et se dégage une philosophie que les japonais saisiront davantage que les européens sur le temps qui passe, sur le travail, la vie sociale...Bref c’est très intéressant et enrichissant,. À ne pas rater…..
Même coincé dans une boucle temporelle, le + important... c'est
d'être aux petits soins des clients de ton hôtel! xD Un film
charmant et bienveillant, mais qui exploite très peu son gimmick et
est au final assez quelconque.
Passé l'attrait pour le décorum, on assiste à une comédie à la japonaise, grotesque, entre théâtre et série télévisée, avec un jeu d'acteurs parfois hystérique, et des personnages caricaturaux. Le jeu oulipien s'épuise dans cette agitation croissante, et la fin est d'une pauvreté scénaristique affligeante. Pas de quoi se déplacer en salle, attendez ça à la télé. On frise l’accident. À part le côté « pittoresque » et l’idée qui est assez originale, le tout n’est qu’ennui, incohérence et gesticulation inutiles. Je me suis demandé rapidement si j’allais rester jusqu’au bout. Mais la curiosité et la fraîcheur de la salle m’ont incité à aller jusqu’au bout. Mais franchement c’était long et agaçant… j’avais jusque là un bonne image du cinéma japonais. J’ai été ramené à une réalité peu reluisante. J'ai vraiment détesté ce film. C'était une idée séduisante de coincer les personnages dans une boucle temporelle mais passé les dix premières minutes, on se sent un peu mal à l'aise à rire de ce tableau de carte postale et des coutumes du Japon. On ne sait plus si on rit avec les personnages ou des Japonais. J'ai été très gênée et j'ai fini par me dire que c'était peut-être un peu raciste. Je n'aime pas ce genre de film. Je me suis rappelée le gros malaise devant le film "Les Dieux sont tombés sur la tête" où pendant tout le film, le réalisateur se fout de son personnage et de sa culture culture. Là, on peut se dire pour se dédouaner que la réalisatrice est japonaise. Et ça compte énormément. Au final, je pense que c'est surtout un film niais (une histoire d'amour assez kitch).
|
|