Fiche 2865
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" Entre
les vagues "
(2021)-(Fr)-(1h40) - Drame
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Synopsis
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Rêver, foncer, tomber, repartir, rêver encore, et recommencer. Elles ont l’énergie de leur jeunesse, sa joie, son audace, son insouciance. Deux meilleures amies, l'envie de découvrir le monde. Margot et Alma sont inarrêtables, inséparables.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche Les Inrockuptibles
L'Express Télérama
Fiches du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
Lorsqu'il n'appuie pas trop ses effets - au risque de parfois en tomber dans le pathos - mais qu'il embrasse complètement la fougue de ses personnages, Entre les vagues est un film électrique, envolé et frais. Anaïs Volpé regarde les filles tanguer dans un Paris nocturne que le chef opérateur américain Sean Price Williams filme comme New York. Un premier long métrage qui émeut et électrise. L’énergie du film, comme une digue qui cède, est portée par deux actrices amenées à s’installer durablement dans le paysage. Un mélo revendiqué, en forme de course contre la montre, que la jeune cinéaste filme avec une vraie passion pour l’art scénique. Quitte parfois à passer en force. Mais sans oublier l’émotion. Les deux magistrales comédiennes portent cette rage révoltée. Ebouriffant et bouleversant. Déborah Lukumuena (Robuste) et Souheila Yacoub (De bas étage) incarnent avec souffle ces deux amazones ébouriffantes dans ce premier film effervescent, mais parfois un peu trop lacrymal. "Entre les vagues" repose émotionnellement sur l'effondrement progressif des espoirs que le film parsème tout au long de son récit, et semble se délecter des coups de massue que ses diverses ruptures semblent produire. Audacieux dans sa forme, le deuxième long métrage d’Anaïs Volpé finit par agacer avec des scènes tire-larmes et des procédés de montage répétitifs.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Venant de la part d’une jeune cinéaste autodidacte, Anaïs Volpé, « Entre les vagues » est un moment de cinéma plutôt unique. Après un premier film autoproduit, ce second film, dont le grand thème est l’amitié (avec un grand A), laisse rêveur devant ses qualités d’écriture, de mise en scène et de direction d’acteurs. Rires et larmes vont émailler cette projection pleine de rythme, pleine de vie. L’injustice de la destinée qu’Alma et Margot (jeunes actrices qui courent les castings) devront affronter, n’arrivera pas à détruire leur indéfectible amitié. Ce tourbillon émotionnel doit évidemment beaucoup aux performances de Souhela Yacoub (Margot) et de Deborah Lukumuena (Alma), toutes deux sidérantes. Leurs deux prestations, dans des rôles très écrits, nous laissent pourtant croire grâce leur jeu, à de l’improvisation alors qu’il n’en est rien. Du coup, les scènes de répétition théâtrales deviennent presque une mise en abyme du travail d’acteur, d’actrices dans le cas présent. L’addition de ces trois jeunes femmes talentueuses aboutit à un résultat remarquable et devrait leur ouvrir des perspectives rayonnantes. N’hésitez pas, plongez « Entre les vagues »…… et parlez en ! Un excellent film réalisé avec prouesse. Les comédiennes sont excellentes, on sent une symbiose entre elles. L'oeil avisé et pointue de la réalisatrice montre une très belle lumière dans la photographie. La mise en scène apporte une liberté incroyable au scène de groupe et ce film donne envie tout simplement de vivre. Une pépite ! Un duo d'actrice exceptionnel même ceux qui n'ont pas aimé le reconnaissent . Il faut se laisser porter par le film pour l'apprécier à sa juste valeur. Rarement un film m'a ému à ce point.
Film moderne avec une image bousculée et une caméra fureteuse... tout semble très spontané dans la première partie puis tout est trop appuyé dans la seconde avec du pathos du pathos du pathos... dommage mais je revendique le titre de FAN NUMBER ONE de Déborah ! Quelle actrice ! Jamais vu quelqu'un sortir de l'écran comme ça ! Entre les vagues est avant tout l'histoire d'une amitié féminine puissante qui se bat contre les coups du sort, dût-elle se confronter à la tragédie. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, en fin de compte, d'un vrai mélodrame mais arrosé de larmes de joie, aussi, pour un ascenseur émotionnel qui n'en finit pas de nous balloter. Le film est sincère mais va parfois plus vite que la musique, se refusant d'étirer les scènes, par peur du pathos, sans doute, mais en contrepartie, ce qu'il gagne en vélocité, il le perd en profondeur. De nombreuses scènes de répétition au théâtre se juxtaposent au récit intime, puisque les deux héroïnes d'Entre les vagues ont eu la chance d'être choisies parmi beaucoup d'autres, l'une en vedette, l'autre en doublure,et prennent un peu trop de place finissant par devenir répétitives, malgré ou à cause de la volonté d'illustrer le thème de la pièce par des images d'archives de New York. Plus le film avance, plus il acquiert une sorte de prévisibilité et, là encore, la réalisatrice nous fait prendre son ascenseur, jusqu'au final convenu dans son caractère forcément poignant. Ce qui touche le plus dans Entre les vagues, c'est cette amitié insubmersible et tout le reste n'est au fond qu'un habillage, le film n'étant jamais meilleur que dans la simplicité. Son principal atout reste la complicité évidente entre Déborah Lukumuena et Souheila Yacoub, épatantes dans leurs scènes communes et plus ordinaires autrement.
Je n’ai pas du tout apprécié, du tout, du tout ! D’abord, en guise de dialogues, ça braille. Trop ! Ensuite, la caméra (un modèle spécial nous révèlent les secrets de tournage) collée en quasi-permanence sur le visage des actrices. Je n’aime pas quand ça devient un genre. Celui du cinéma dit d’auteur. Je ne sais pas où ils ont appris ça... Et puis, le point suivant étant fort à propos relevé par d’autres critiques malgré leur bonne note, l’extrait de la pièce de théâtre qui sert de fil conducteur au scénario est répétitive. Normal, ce sont des répétitions. Mais qu’est ce que c’est lassant ! Surtout que c’est le genre de pièce de théâtre que personne ne va voir ! Là je suis sévère. Trop sans doute. Mais c’est que ce film m’a ennuyé au possible. Ça nous vient du Festival de Cannes, ai-je lu. Ah ? Tout s’explique alors (hélas !) car ce n’est pas l’endroit où le septième art populaire est glorifié et mis en avant. En sa première semaine de sortie nationale, ce film n’est à l’affiche que de 99 salles. Et seule une toute petite poignée de spectateurs (moins de dix) ont pris place là où je l’ai vu. A mon avis, si vous voulez quand même le voir, en vous fondant sur les bonnes notes et donc pas la mienne, dépêchez-vous. C'est dommage, la première partie est très belle, deux amies qui tentent de devenir actrices, la rencontre avec une metteuse en scène, le procédé théâtrale, Déborah Lukumuena est comme toujours géniale, mais la seconde partie tombe dans un récit mélodramatique mal traité et mal joué. On s'ennuie alors ferme. Je sens que je vais moi aussi casser l'ambiance. Ce film est une nullité, principalement sur la forme. Comme l'a écrit quelqu'un d'autre, ça braille tout le temps -et c'est insupportable- la caméra colle au visage des acteurs -et c'est insupportable- et bouge tout le temps -et c'est insupportable. On dirait qu'elle est tenue par un gamin à qui on vient d'acheter un caméscope. Je suis sorti au bout de 20 mn, ce que je ne fais jamais. Bonne séance... devant un autre film !
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