CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2863 

 

 

n°2863
 
" La voie royale "

 

 

(2023)-(Fr,Sui)-(1h47)  -      Drame    

 

Réal. :     Frédéric  Mermoud   

 

 

Acteurs:  S.Jouannet, M.Colomb, M.Wyler ...

 

Synopsis

 

 

Sophie est une lycéenne brillante. Encouragée par son professeur de mathématiques, elle quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique. Au fil de rencontres, de succès et d’échecs, face à une compétition acharnée, Sophie réalise que son rêve, intégrer Polytechnique, représente plus qu’un concours... un vrai défi d’ascension sociale.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Fiches du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

Le Suisse Frédéric Mermoud s’intéresse aux fameuses classes préparatoires scientifiques, un monde sans foi ni loi qui se targue de former les élites de demain. Originale et saisissante, cette « Voie royale » adopte le point de vue d’une jeune surdouée issue du milieu agricole, qui va oser faire ce saut vers l’inconnu…

Tout cela sonne juste, résonne vrai.

Écrit et mis en scène avec une grande justesse par Frédéric Mermoud, « la Voie royale » touche au cœur et fait adhérer à l’épreuve de son héroïne, tout en se gardant de trop appuyer sur certains ressorts émotionnels ou sociaux.

Un film d'apprentissage fin et lucide, mené par de formidables jeunes acteur-rices, sur les liens de solidarité qui existent malgré un impitoyable système de classe.

Un récit d’ascension sociale assez convenu et explicatif, dont on retient pourtant l’interprétation de la lumineuse Suzanne Jouannet.

Ce n’est pas déplaisant, on suppose que le travail de documentation sur le niveau d’exigence et d’apprentissage imposé aux élèves correspond à une certaine réalité, c’est très bien interprété (notamment par Suzanne Jouannet dans le rôle principal et de Maud Wyler en prof humiliante) mais c’est moins un film qu’un programme ou une équation sans inconnue.

Malgré ses remarquables actrices (Suzanne Jouannet, Marie Colomb, Maud Wyler), le film circonscrit le grand vertige d’Archimède dans un cadre déjà vu, fait de bizutage déculotté, de nuits de travail, de découverte des us et coutumes de la bourgeoisie, amitiés indéfectibles et salvatrices…

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

À travers 'La Voie Royale', Frédéric Mermoud offre une plongée saisissante dans l'univers exigeant et compétitif des classes préparatoires aux grandes écoles. Le film explore habilement les pressions intenses, les aspirations individuelles et les dynamiques sociales qui accompagnent les étudiants engagés dans ce parcours exigeant. En se concentrant sur le personnage principal en quête de perfection académique, le réalisateur peint un portrait authentique des sacrifices personnels et de la lutte constante pour réussir dans cet environnement rigoureux. Les scènes d'étude intensives et les moments de doute reflètent de manière réaliste les hauts et les bas émotionnels que connaissent les élèves de ces classes préparatoires. 'La Voie Royale' réussit à mettre en lumière les défis uniques de cette voie éducative tout en suscitant la réflexion sur les valeurs de réussite et les compromis nécessaires pour y parvenir.

Cette comédie du Suisse Frédéric Mermoud est une pépite ! Premièrement elle replacera certains comme moi, dans cet univers de fin d'études, des choix stratégiques, et pour certains un bachotage si porteur de découvertes, de l'esprit de corps souvent, et bien entendu de connaissances, dont certaines s'effaceront, d'autres jamais. Puis sur le plan de la mise en scène, on a un remarquable casting de jeunes, en premier lieu, bien sur dans le rôle principal épatant : Sophie Vasseur ( Suzanne Jouannet ) fille d'agriculteurs, déjà vue dans les "choses humaines" , également Diane Le Goff ( Marie Colomb ), elle aussi ayant quelques belles pages à son actif, les garçons bien entendu, très justes. Mention à sa Maman : Caroline Vasseur ( Marilyne Canto ), toujours appréciée à juste titre, et je ne peux éviter sa jeune prof de prépa Claire Fresnel ( Maud Wyler ) au joli palmarès, que je trouve ici brillante. La rigueur et les sacrifices de ces étudiants, sont parfaitement restitués, dans une course contre la montre effrénée, alors qu'à ces âges, certaines autres découvertes de la vie se mêlent au débat. Après quelques heures, je reste sous le charme de cette performance de mise en scène avec ses couleurs, et cette performance d' actrice, car assurément, S. Jouannet mérite les plus beaux éloges, que je suis sur, vous partagerez.....!!

Description très réaliste de l'épreuve redoutable que constituent les écoles préparatoires aux concours d'entrée aux grandes écoles, à Polytechnique dans ce cas précis, et ce même pour de très bons élèves en années lycées. La différence de niveau entre les lycées de province notamment et celui des prépas, les difficultés inhérentes au milieu social d'origine, la pression exacerbée du système, le fort risque d'abandon..., tout y est. Néanmoins la volonté et l'esprit combatif viennent à bout de tous les obstacles, une belle leçon d'espoir pour nos jeunes qui souhaitent contribuer au changement de notre monde.

Très bon film; pour ceux qui ont été en classe préparatoire, cela rappelle des bons et moins bons souvenirs, c'est un voyage dans le temps. Actrice très crédible. Beaucoup d'émotions et de rythme dans le film, on ne s'ennuie pas. Il y a un fond de critique sociale qui peut se justifier mais traité de manière assez caricaturale, heureusement que ça ne prend pas trop de place dans le film.

 

C'est un problème de ressenti récurrent, particulièrement adapté à La voie royale : là où certains voient dans le scénario un vivifiant souffle de réalisme, d'autres pointent du doigt une tendance aux clichés. Difficile de trancher entre les deux, disons plutôt que le film est très documenté et s'est efforcé de retranscrire une certaine réalité de ces prépas scientifiques, antichambres des futures élites de la nation. Avec ce que tout cela comporte de passages obligés pour les jeunes candidats à cette voie royale : le travail harassant et les médicaments, l'enthousiasme et les désillusions, la compétition et la solidarité, le bizutage, le machisme ambiant, la froideur des profs, etc. C'est que l'on peut reprocher à La voie royale, c'est son aspect programmatique, son caractère assez prévisible, et aussi son envie maladroite de parler de l'époque, avec l'ascenseur social, la crise agricole, les gilets jaunes, et cela fait quand même beaucoup. Le film n'est jamais meilleur que quand il se situe au plus près de son héroïne, une jeune fille ambitieuse mais fragile qui n'est pas prête à surpasser son complexe de classe, face à une concurrence bourgeoise élevée dans la soie et les certitudes de sa propre supériorité arrogante. Cette course d'obstacles est convaincante quand elle prend les contours d'un portrait intime et son interprète surdouée, Suzanne Jouannet, est remarquable. Elle est épaulée par un casting de seconds rôles très solide où brille notamment l'excellente Maud Wyler.

La voie royale décrit avec réalisme les écoles préparatoires aux grandes écoles et leur côté obscur (pression, stress, abandon, échecs, consommation de médoc, élitisme, suffisance, mépris des classes moins aisées etc).
Suzanne Jouannet est parfaite dans le rôle de Sophie Vasseur, jeune lycéenne brillante voulant intégrer Polytechnique, tant elle est naturelle. Cependant j'ai eu du mal à ressentir de l'empathie pour son personnage que j'ai trouver assez fragile, peu courageux et perturbé. La fin du film est assez précipité et "miraculeuse" selon moi compte tenu du caractère de Sophie.

 

Ce film s'imposait presque à moi dont le fils intègre Polytechnique dans une semaine. J'ai trouvé cependant son intérêt assez limité car le propos est très caricatural et ne reflète pas bien l'expérience vécue par mon fils. Dans sa prépa, pas de mépris de classe ni de sexisme exacerbé, pas de profs "trop méchants" qui cassent les élèves, pas d'élèves accros aux médocs... (d'ailleurs non, le cannabis ne permet certainement pas de se détendre pour mieux se mettre au travail ensuite, quel message !!!) Bref, beaucoup de clichés sur la prépa qui ne correspondent pas à la réalité comme la meilleure copine lesbienne hyper-forte mais qui choisit de tout larguer.  De plus, pas mal d'invraisemblances. Premièrement, comment tout le monde est-il au courant des origines rurales de Sophie ?Sinon : le bizutage n'existe plus depuis bien longtemps pas de devoirs de 6h en physique en MP. Et surtout, dixit mon fils, impossible d'intégrer l'X quand on est largué dès la sup ! J'ai trouvé que le film était à charge contre la prépa, ne mettait pas du tout l'accent sur les liens forts et la solidarité qui sont très réels dans ce cadre (souvent les élèves gardent un très bon souvenir et de très bons amis de cette période !), film lourdingue qui ne donne pas du tout envie de faire une prépa, ce qui est bien dommage...

Une déception après avoir lu les critiques dithyrambiques. Le film oscille souvent entre réalisme et situation archicaricaturale. Le scénario est cousu de fil blanc et le film peine à retranscrire l'ambiance exécrable des prépas d'élites. Les professeurs sont archi caricaturaux ici. J'ai vraiment eu du mal des le départ avec le cast qui est beaucoup plus âgé que ne le seraient de jeunes étudiants. Suzanne Jouannet a 25 ans et ne fait pas très crédible dans ce rôle d'une jeune fille de 18 ans. Marie Colomb dans le rôle de Diane également. Mais le casting joue bien. C'est un film sans temps mort mais on a l'impression de l'avoir déjà vu.

J'avais très envie de voir ce film ! Qu'en attendais-je ? Je ne sais pas trop mais, au final, je n'ai trouvé de vraiment positif que la distribution. En effet, je n'ai rien retrouvé de l'esprit taupin du passé : dans la peinture des étudiants de cette maths sup, j'ai vraiment eu l'impression de voir le comportement d'étudiants d'une école de commerce. Bon d'accord, on voit un peu qu'il est indispensable de beaucoup travailler, on voit qu'il peut être difficile de se montrer perdu ne serait-ce que face aux énoncés des problèmes posés alors qu'on a brillé dans les classes précédentes mais le reste m'est apparu assez factice. Reste donc la distribution avec deux excellentes jeunes comédiennes, Suzanne Jouannet et Marie Colomb et deux excellentes comédiennes confirmées, Maud Wyler et Marilyne Canto.

 

 

 

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