Fiche 2859
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" Sorry,
Baby "
(2025)-(Am)-(1h44) - Drame
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Synopsis
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Quelque chose est arrivé à Agnès. Tandis que le monde avance sans elle, son amitié avec Lydie demeure un refuge précieux. Entre rires et silences, leur lien indéfectible lui permet d'entrevoir ce qui vient après.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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dimanche Les Inrockuptibles
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Alors qu'il s'agit seulement de son premier film, cette cinéaste donne déjà le ton d'une œuvre qui s'annonce marquante. Une prouesse cinématographique signée par celle qu'on ne craint pas de considérer comme la future figure de proue du cinéma indépendant. Ce qui étonne le plus, c'est le mélange d'humour corrosif et de compassion qui caractérise le traitement du personnage, parfaitement interprété par Eva Victor dont la grande silhouette un peu gauche est bien à l'image du film. Un nouveau talent à suivre. Un film sensible et étonnant. La confusion est sans doute volontaire de la part d’Eva Victor qui, de bout en bout, dégage un sentiment de profonde maîtrise, d’intelligence tranquille de son récit qui semble bien parti pour vivre un bout de temps en nous. Une étudiante, victime d’une agression sexuelle, tente de se reconstruire… Avec cet argument dramatique, l’Américaine Eva Victor, des deux côtés de la caméra, signe un premier film surprenant qui flirte parfois (souvent) avec la comédie. Secouant. Eva Victor restitue avec justesse les dissonances provoquées par la violence subie : entre ce que l’on veut être et ce que l’on est désormais, entre la justice que l’on mérite et la réalité d’un monde qui ne sait la rendre. Le recours aux ellipses et à une structure fragmentaire permet au film d'aborder son sujet avec intelligence. Un petit film d’une grande sensibilité, produit par le réalisateur de « Moonlight » Barry Jenkins et présenté à la Quinzaine des Cinéastes cannoise.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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À une heure où la parole commence à peine à se libérer, le film de Eva Victor insiste sur la nécessité de soutenir chaque témoignage et l’importance de la réhumanisation des victimes. SORRY BABY est une lettre d’excuses à toutes celles oubliées derrière leurs agresseurs. Pour sûr, l’un des films à ne pas manquer cette année. Premier film, cette comédie très drôle parle pourtant d'un sujet très grave. Mais la qualité indiscutable de l'écriture, tant au niveau du découpage que des dialogues, le casting impeccable dans tous les rôles, et la réussite de la mise en scène dans sa globalité font que le sujet est traité avec la pudeur nécessaire pour être marquant. Il y a des moments dans la vie qui vous marquent à jamais. Des traumatismes tellement ancrés qu'ils refont constamment surface. Agnes a vécu l'un de ces moments et elle tente de reprendre le cours de sa vie ou plutôt de s'accrocher à la vie. Pour cela, elle peut notamment compter sur son amie Lydie, une épaule sur laquelle elle peut se reposer. Son histoire, on la découvre au cours d'un récit en partie déstructuré composé de plusieurs chapitres. Une histoire de survie en quelque sorte, de résilience, mais surtout d'amitié et de solidarité féminine. Pour son premier long-métrage, Eva Victor signe un film sensible, bienveillant, pudique et touchant, mais aussi provocant et amusant avec un humour inattendu, mais jamais forcé. Les scènes à l'hôpital ou au tribunal incarnent bien cela. Malgré la lourdeur du sujet, ça a presque un côté réconfortant. La néo-réalisatrice se montre tout autant convaincante devant la caméra. J'ai adoré sa performance surtout tout ce qu'elle arrive à transmettre par le regard. Il n'y a pas besoin de moments hystériques ou mélodramatiques pour faire passer un message ou des émotions. Ici, tout se fait naturellement, y compris le processus de guérison à travers des moments anodins en apparence. En somme, un bon et beau premier film sur l'après-trauma.
Un film qui a le mérite de traiter efficacement d'un thème difficile. Ce qui est surprenant c'est que beaucoup de choses sont suggérés dans le film et non pas montrées. Eva Victor porte le film par son interprétation et on suit son traumatisme. Je m'attendais à un film porté sur l'amitié, ce n'est pas vraiment cela. Par contre je n'ai pas accroché à l'humour des perso censé dédramatiser les situations et les nombreux moments de creux qui cassent le rythme. Il faut bien admettre qu'il y a presque toujours un sentiment de familiarité, dans ce que propose le cinéma indépendant américain et cela peut devenir de l'agacement, dans le cas où les recettes employées sont un peu trop voyantes. Sorry, Baby sort heureusement un peu du lot, par son souci d'adopter souvent un ton de comédie, alors que le sujet traité devrait le conduire vers un registre nettement plus dramatique. Une constante, en particulier très sensible dans les longues plages de dialogues, brillantes et parfois farfelues, et dans l'interprétation qui semble plus d'une fois forcée mais d'une manière à l'évidence volontaire, comme pour nous interloquer ou tout du moins nous faire réagir. La réalisatrice, Eva Victor, joue le rôle principal avec un talent indéniable, dans ce récit joliment agencé entre destruction et reconstruction, et dans un désordre chronologique tout aussi subtilement édifié et chapitré, avec des titres aussi faussement légers que "l'année du bon sandwich." Cet hymne à l'amitié et au courage de continuer, après un événement traumatisant, ne sort peut-être pas de réels sentiers balisés mais le cheminement n'est jamais gratuit, érigeant des détails en moments importants et des conversations en des espaces riches en chaleur humaine, que cela soit avec une confidente ou un parfait inconnu. "Sorry, Baby" assez bien noté par la critique, en compétition cette année au festival de Cannes (Quinzaine des cinéastes) est une comédie dramatique avec des qualités. En effet, pour son premier long-métrage, la réalisatrice Eva Victor puise dans son expérience personnelle afin d'offrir aux spectateurs une histoire émotive et poignante portant sur les séquelles d'un viol, vécu par la jeune étudiante Agnès dans le film par son professeur. La chimie entre Eva Victor et Naomi Ackie à l'écran est indéniable, même si j'ai trouvé que le film manquait de rythme et d'intensité à certains moments. "Sorry, Baby" assez bien noté par la critique, en compétition cette année au festival de Cannes (Quinzaine des cinéastes) est une comédie dramatique avec des qualités. En effet, pour son premier long-métrage, la réalisatrice Eva Victor puise dans son expérience personnelle afin d'offrir aux spectateurs une histoire émotive et poignante portant sur les séquelles d'un viol, vécu par la jeune étudiante Agnès dans le film par son professeur. La chimie entre Eva Victor et Naomi Ackie à l'écran est indéniable, même si j'ai trouvé que le film manquait de rythme et d'intensité à certains moments. il y a une vraie sensibilité dans ce film, une pudeur derrière un humour tendre, une copine sympathique pour notre héroïne dans la panade, un voisin tout aussi sympathique, bien qu'un peu maladroit ("ta maison, c'est a côté"). il y a de jolie plans aussi, de bons dialogues, un questionnement sur comment trouver sa voie. En fait il ne manque qu'une histoire qui soit plus forte, beaucoup plus forte.....on a été touché mais pas emporté
Déçu je m'attendais pas à ça j'ai trouvé le scénario très ennuyeux limite je voulais quitter la salle mais je le fais pas pour regarder le film jusqu'au bout les actrices jouent bien mais c'est les scènes exemple la scène où l'actrice principale se fait agresser on voit rien il nous montre la porte pendant plusieurs minutes déçu. Le personnage principal a une personnalité bien étrange, un mélange de passif-agressif et de pince-sans-rire. Ses répliques et expressions du visage mettent assez mal à l'aise. Le rythme du récit est lent, pour planter le décor avec une chronologie après/avant. Drôle de relation également avec sa meilleure amie lesbienne avec qui elle dort. Je n'ai pas trop accroché. Quand le cinéma devient avant tout un exercice de validation morale, il ne faut pas s’étonner que le récit passe au second plan. Un film qui coche toutes les cases, sauf celles de la crédibilité et de l’émotion.
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