Fiche 2850
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" Ma
langue au chat "
(2023)-(Fr)-(1h43) - Comédie
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Synopsis
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A l’aube de la cinquantaine, Laure ne supporte plus rien : ni son travail, ni son mari Daniel…ni sa vie. Le seul être qui trouve grâce à ses yeux et constitue son seul allié est Max, son chat. Lorsque ses amis de toujours débarquent à la campagne pour fêter l’anniversaire de Daniel et que Max le chat disparaît, Laure disjoncte…et se met à enquêter. Qui a fait disparaître Max ? Qui est le coupable ? Laure n’est pas au bout de ses surprises…
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Fiches du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Télé 7 jours L'Humanité Première Ecran Large Closer Télé Loisirs L'Obs Critikat.com La Croix
Ce film choral sur un chat perdu regorge d'impertinence et de séquences burlesques. Cette comédie chorale commence par des situations un peu convenues et quelques répliques artificielles, mais au fil du film, l’intrigue gagne en émotion, et certains moments se révèlent vraiment drôles. Dans le rôle de la jeune fiancée cash et insupportable, Camille Lellouche tire joliment son épingle du jeu. Le trait est parfois un peu épais, certaines séquences filent allègrement le cliché, mais le scénario est astucieux et réserve de bons moments de comédie à un casting de choix. Assemblage de personnages stéréotypés et de situations absurdes, le film n’offre que quelques rares moments comiques. Dans la lignée des Petits mouchoirs et Barbecue, Cécile Telerman réalise un film choral certes distrayant, mais sans grande originalité. Il y est question d’un petit chat qui disparaît, d’adultère(s), de trahisons et d’un zeste de maladie grave, balancée comme un cheveu sur la soupe pour faire pleurer dans les chaumières. Bref, un ratage.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un vrai bonheur ce film , drole, jubilatoire, tendre. Bravo a la
realisatrice et a cette distribution d'acteurs formidables. Bonne comédie sur le sujet éternel du couple. Le point de départ est amusant : mais où est passé ce chat et qui l'a tué ? C'est un festival de malentendus, de rancœur et de non-dits. Le tout balancé avec beaucoup d'humour féroce. Le jeu excellent des acteurs compense le côté classique des situations, et le point final se termine par un twist amusant. Bravo d'abord pour l'affiche magnifique - le noir de l'animal finalement bien vu, car il s'impose, tout comme dans cette comédie à tiroirs et péripéties ! Max ( le Katz ) est une toute petite créature mais il en fait voir de toutes les couleurs à sa maîtresse et ses amis....Environnement et ambiance "des petits mouchoirs", Cécile Telerman a réuni un casting de choix excellent, des acteurs que nous connaissons très bien, Pascal Elbé ( Daniel ) ou Zabou Breitman ( Laure ), tous les deux parfaits. Les vacances sont l'aubaine pour ressortir les tensions et incompréhensions, des non-dits qui vont être envoyés, dans un style théâtral, orchestré au cordeau en toute décontraction et jubilation. On assiste à une sorte d "Agatha Chistie" autour de Max, avec beaucoup d'humour, mais aussi de la réalité explosive,.... Le chat fera t-il disjoncter tout ce petit monde ? J'ai adoré ce mélange de tendresse, d'amitié et d'humour, dans cette comédie trop courte, qui fait un bien fou.... A voir absolument....... !!
Comédie sociale et film choral dans la droite ligne de tout ce qui a déjà été fait et le sera encore sur ce registre. D’une réalisation de ce genre à l’autre, seul l’élément perturbateur des liens amicaux varie. Le fil conducteur consiste toujours à explorer des non-dits, des tensions, des rancœurs, des regrets et à gratter le vernis des amitiés. Sur le fond, rien que de très classique ici dans l’écriture du scénario. Le spectateur est pris pour témoin des mensonges, stratagèmes et dissimulations des uns et des autres puisqu’il a un temps d’avance. Ça se laisse regarder. C’est sympathique malgré le « drame » qui s’est joué. Ne rien dire à la maîtresse du chat (et de la maison) qui tour à tout suspecte tout le monde, innocent, coupable ou simple témoin qui se tait. Alors qu'elle accueille de la famille et quelques amis à la campagne pour l'anniversaire de son mari, le chat de Laure disparaît. Angoissée, elle commence une enquête pleine de rebondissements... Même si ce type d'oeuvre mettant en scène des réglements de compte entre potes est un sujet vu et revu ("Cuisine et dépendances" (1993), "Les petits mouchoirs" (2010), "Barbecue" (2014), "Nous finirons ensemble" (2019), "Plancha" (2022), et j'en passe...), cette comédie récréative fait le job et nous fait vivre un moment cinéma agréable. Le casting est plutôt bon (Zabou Breitman en tête) et, la complicité de cette joyeuse troupe aidant, les séquences amusantes et cocasses s'enchaînent allègrement. Un film de copains assez distrayant. Sur la mesquinerie, les conflits entre les gagnants et les perdants et les couples usés, Cécile Telerman reprend la touche des premiers films de Bacri et Jaoui comme "Cuisine et dépendance"s et "Un air de famille". La réalisation et la fin manquent de mordant mais c'est plutôt une réussite avec des dialogues assez drôles joués par un bon casting.
Des amis quinquas pour la plupart se retrouvent dans une maison de campagne et passent leur temps à s'engueuler, ça vous dit quelque chose? En effet, la cinéaste Cécile Telerman reprend les codes du genre ("Les petits mouchoirs" ou récemment "Champagne!") de ces comédies de soi-disant potes. La disparition du chat va dans un premier temps cristalliser toutes les tensions et va meubler par la suite une bonne partie du film. Même si des sujets comme le choc intergénérationnel (avec une Camille Lellouche en roue libre), la stérilité, la ménopause ou encore le cancer sont évoqués, la mayonnaise ne prend que trop rarement. Le tout donne un air de déjà-vu et l'on ne rit que trop peu pour une comédie. L'ensemble est raté malgré de bonnes intentions. "Ma langue au chat" respecte tous les codes du genre : amis et famille, non-dits, crise, engueulades, psycho de comptoir et happy end. Rien de nouveau sous le soleil d'Avignon. Le film ronronne. Un peu d'humour (mais pas trop) et un bon rythme permettent de sauver le film. Pour autant, le format télé (un dimanche soir sur tf1) lui conviendra pleinement. Film plutôt caricatural sur les non-dits entre amis qui passent 4 jours ensemble. Différents sujets émergent, la perte d’un père silencieux mais omniprésent, le travail qui obsède, l’usure dans le couple, etc, mais ils sont effleurés et on passe au suivant comme si ça n’avait finalement pas tant d’importance. On reste vraiment spectateur des turpitudes de tous les personnages sans que l’un ou l’autre nous touche vraiment. La fin (du chat) est incohérente et le dernier effet d’annonce pour souligner ce qui est vraiment important dans la vie clot ce film paradoxalement insipide alors que bourrés d’ingrédients, pas assez dosés sans doute.
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