CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2837 

 

 

n°2837
 
" Echappement libre "

 

 

(1964)-(Fr,It,Esp,All)-(1h34)  -      Aventure, Comédie 

 

Réal. :     Jean  Becker    

 

 

Acteurs:  J-P.Belmondo, J.Seberg, E-M.Salerno. ...

 

Synopsis

 

 

Trois cents kilos d'or dans une magnifique voiture de sport, ça ne passe pas inaperçu. David, un jeune reporter et la plantureuse Olga sont chargés par des trafiquants de transporter la marchandise jusqu'au Liban. Tombé sous le charme de la belle, David décide au dernier moment de garder le butin pour eux. Mais on oublie difficilement autant d'argent et très vite, ils sont les proies d'une vraie chasse à l'homme.

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

  Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première    Ecran Large     Elle    Ouest France   L'Obs   Critikat.com   La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Cette oeuvre est vraiment difficile à trouver sur la toile. Cinq étoiles pour quatre raisons, 1. j'aime beaucoup Jean Becker, 2. c'est un très bon film, 3. une bonne comédie et 4. je préfère nettement le couple Belmondo/Seberg dans ce film que dans l'autre peut-être plus célèbre mais mauvais à mes yeux (mais c'est une opinion tout à fait personnel). A noter, dans sa vie, Dominique Zardi aura vraiment tout interprété, même un Grec !

Excelent film! Avec le déja trés bon Belmondo qui illumine le film par sa classe et son charme.
David Ladislas est un malfrat qui travaille pour une organisation secrète. Son partenaire habituel ayant décidé de se retirer des affaires, il va exceptionnellement devoir faire équipe avec une femme : la belle et intrigante Olga. Ensemble, ils ont pour mission de convoyer jusqu’au Liban une voiture chargée de trois cents kilos d’or. Séduit par son associée et surtout appâté par la cargaison, David décide de se faire la malle avec la décapotable. Mais ses puissants employeurs et la vanité d’Olga risquent fort de mettre à mal son dessein.

 

Jean Becker signe ici son deuxième film et son deuxième métrage avec Belmondo, nous livrant une comédie plutôt sympathique, en tout cas bien meilleure que Tendre voyou ! Certes l’histoire est un peu pépère. Rien de bien neuf sous le soleil, même si la deuxième partie propose quelques idées sympathiques et que la première est pleine de destinations exotiques qu’on prend plaisir à parcourir avec un couple de charme ! Reste que sous des airs tout de même très classiques, surtout à l’époque, Echappement libre ne manque pas de charme, avec un rythme allègre, des scènes amusantes, quelques moments un peu sensuels, et les rebondissements sont suffisamment nombreux et cocasses pour ne pas ennuyer. On passe du coup un moment plaisant, divertissant, pour ce qui reste une comédie d’aventure populaire assez mineure cependant, surtout à la vue du casting ! Car en effet, ce film nous offre quand même le couple Belmondo-Seberg, un de ces couples de légendes ! Belmondo trouve ici le ton juste. Loin de ses élucubrations forcées qu’il prend trop souvent dans ses films, ici il se montre sobre, gouailleur sans trop, et plein d’entrain. Le rôle est taillé sur mesure pour lui, et il s’amuse visiblement avec sa compagne du jour, Jean Seberg ! Très jolie actrice, elle est surtout dotée ici d’un personnage délicieusement piquant qui lui permet de s’affirmer, même si j’ai trouvé son jeu parfois un peu froid pour le genre. Autour de ce duo des seconds rôles amusants, volontiers excentriques, notamment dans la dernière partie où le film se désunit un peu du couple Seberg-Belmondo. Formellement Becker offre un film élégant, avec un très beau noir et blanc, des décors variés qui exploitent bien les divers lieux de tournages du film. De ce côté-là c’est une réussite, Echappement libre dégage une réelle impression de luxe, avec aussi une mise en scène à la hauteur de Becker, et une bande son bien vu pour accompagner ces aventures. Donc rien de particulier à redire, même si des scènes d’action plus nombreuses n’auraient pas été de refus.
En clair, Echappement libre est une comédie d’aventure peu connue qui mérite le visionnage, même s’il ne s’agit pas d’un chef-d’œuvre du genre. Exotique, amusant et alerte, il reste un film de charme qui permet de profiter d’un duo mémorable. 

Un film policier bien enlevé des sixties avec le couple mythique d' "A bout de souffle" ça vous tente ? Si c'est le cas, vous ne serez pas déçu de cette coproduction franco-hispanique italienne mis en scène par Jean Becker dont ce fut ici le second long-métrage! Demandez à n'importe qui de vous citer sa séquence préférée du couple Jean-Paul Belmondo-Jean Seberg (le calcul est simple, il n'y a que deux films), et ce n'est sans doute pas "Échappement libre" qui lui viendra à l'esprit! C'est regrettable car le plaisir est intact à chaque séquence que joue Belmondo, illuminé par la beauté de Seberg qui le lui rend bien! Ces deux là formaient décidément un couple magique et rien que leur jeunesse, leur complicité, ça vaut le détour! Avec en prime une cascade très spectaculaire d’une bagnole « qui descend de la montagne » et une bonne musique « jazzy » qui colle parfaitement au récit entre course-poursuite et gros magot! Happy end oblige aussi...

Jean-Paul Belmondo chouchou de la Nouvelle Vague est devenu une star au mitan des années soixante. « L’homme de Rio » et « Echappement libre » voient progressivement le jeune acteur, chien fou de Godard , muer en Bébel pour ne quasiment plus en sortir de 1969 à 1985. Jean Becker et sans doute les producteurs avec lui sautent sur l’occasion de reformer le duo de charme d’ «A bout de souffle » . Comme « 100.000 dollars au soleil » d’Henri Verneuil, le scénario de Sautet et Becker nous refait le coup de l’expédition aventureuse qui a fait ses preuves depuis « Le Salaire de la peur » de Clouzot. Une voiture pleine d’or doit être acheminée au Liban. Si Jean Seberg est charmante, Belmondo commence à abuser des mimiques qui deviendront l’essentiel de son jeu dans les productions , d’Oury , Lautner , et autre De Broca. En dehors du plaisir de revoir le couple et d’apercevoir Marielle en escroc à la manque, le film se regarde avec un intérêt détaché faute des personnages secondaires attachants ou coquasses qui font le sel du genre. Un film annonciateur d’une suite moins glorieuse mais sans aucun doute plus rémunératric our l'acteur.

Trois ans après «Un nommé la Rocca», Jean Becker et Jean-Paul Belmondo collaboraient une nouvelle fois pour cette fois-ci proposer un film d'aventures. Chose assez rare: dans l'histoire, c'est Bébel le méchant puisqu'il désobéit aux ordres qui lui sont donnés et tente de foutre le camp seul avec une voiture contenant 300kg d'or. Ce film c'est une histoire de retrouvailles car Jean Seberg est présente, de quoi rappeler «A bout de souffle». Dans «Echappement Libre» le duo Belmondo/Seberg est improbable tant les deux personnages sont différents mais ils sont vraiment attachants et plein d'humour, d'ailleurs les scènes où Seberg recadre Bébel sont souvent bien poilantes. Malgré un scénario très simple, Becker arrive à faire de son film un film d'aventures correct avec de l'action, des rebondissements, de l'humour et qui ne se prend pas au sérieux.

 

Petit film anodin, au scénario insipide, mais qui ne se prend pas au sérieux. Jean Seberg est belle mais a l’air de s’emmerder copieusement, Bebel nous fait du « tagada boum boum » sans arrêt — mais une merveilleuse et trop brève imitation de Michel Simon — et nous, nous faisons du tourisme en noir et blanc à travers le Liban d’antan, la Grèce, l’Italie et l’Allemagne. On peut perdre son temps à autre chose.

Il manque une essentielle touche lautnerienne pour que cette comédie policière soit une réussite c'est-à-dire qu'il n'y a ni une galerie de seconds rôles excentriques irrésistible ni le côté décalé des dialogues d'un Audiard. De plus si la première moitié se suit sans déplaisir, la seconde traîne un peu longueur et le final est un peu gros pour pouvoir être convaincant. Mais le film a quand même un atout à mettre de côté : la très bonne idée de remettre en scène le duo Jean-Paul Belmondo-Jean Seberg, qu'on avait déjà vu bien sûr dans "A Bout de souffle" (film dont je ne suis pas très fan au passage !!!). Jean-Paul Belmondo, dans le rôle d'un voleur efficace mais parfois un peu trop vif et un brin sentimental, et la très sexy Jean Seberg, dans celui d'un voleuse intelligente, calculatrice et un brin sentimentale, ont en plus des personnages ayant de l'épaisseur. C'est juste dommage que le cadre ne soit pas à la hauteur.

Jean Becker a tenté de reconstituer le duo magique Seberg et Belmondo de A bout de souffle. Mais cette fois, l'alchimie ne prend pas. On aurait pu avoir une délicieuse comédie policière avec un meilleur scénario, un peu plus de subtilité et sans le cabotinage de Belmondo qui ne passe plus aujourd'hui. Cabot pour cabot, Marielle est bien meilleur dans son bref sketch. Ca se laisse tout de même voir pour la nostalgie d'époque... du moins pour ceux qui ressentent cette nostalgie.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA