Fiche 2837
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Echappement libre "
(1964)-(Fr,It,Esp,All)-(1h34) - Aventure, Comédie
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Synopsis
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Trois cents kilos d'or dans une magnifique voiture de sport, ça ne passe pas inaperçu. David, un jeune reporter et la plantureuse Olga sont chargés par des trafiquants de transporter la marchandise jusqu'au Liban. Tombé sous le charme de la belle, David décide au dernier moment de garder le butin pour eux. Mais on oublie difficilement autant d'argent et très vite, ils sont les proies d'une vraie chasse à l'homme.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Cette oeuvre est vraiment difficile à trouver sur la toile. Cinq étoiles pour quatre raisons, 1. j'aime beaucoup Jean Becker, 2. c'est un très bon film, 3. une bonne comédie et 4. je préfère nettement le couple Belmondo/Seberg dans ce film que dans l'autre peut-être plus célèbre mais mauvais à mes yeux (mais c'est une opinion tout à fait personnel). A noter, dans sa vie, Dominique Zardi aura vraiment tout interprété, même un Grec !
Excelent film! Avec le déja trés bon Belmondo qui illumine le film
par sa classe et son charme.
Jean Becker signe ici son deuxième film et son deuxième métrage avec
Belmondo, nous livrant une comédie plutôt sympathique, en tout cas
bien meilleure que Tendre voyou ! Certes l’histoire est un peu
pépère. Rien de bien neuf sous le soleil, même si la deuxième partie
propose quelques idées sympathiques et que la première est pleine de
destinations exotiques qu’on prend plaisir à parcourir avec un
couple de charme ! Reste que sous des airs tout de même très
classiques, surtout à l’époque, Echappement libre ne manque pas de
charme, avec un rythme allègre, des scènes amusantes, quelques
moments un peu sensuels, et les rebondissements sont suffisamment
nombreux et cocasses pour ne pas ennuyer. On passe du coup un moment
plaisant, divertissant, pour ce qui reste une comédie d’aventure
populaire assez mineure cependant, surtout à la vue du casting ! Car
en effet, ce film nous offre quand même le couple Belmondo-Seberg,
un de ces couples de légendes ! Belmondo trouve ici le ton juste.
Loin de ses élucubrations forcées qu’il prend trop souvent dans ses
films, ici il se montre sobre, gouailleur sans trop, et plein
d’entrain. Le rôle est taillé sur mesure pour lui, et il s’amuse
visiblement avec sa compagne du jour, Jean Seberg ! Très jolie
actrice, elle est surtout dotée ici d’un personnage délicieusement
piquant qui lui permet de s’affirmer, même si j’ai trouvé son jeu
parfois un peu froid pour le genre. Autour de ce duo des seconds
rôles amusants, volontiers excentriques, notamment dans la dernière
partie où le film se désunit un peu du couple Seberg-Belmondo.
Formellement Becker offre un film élégant, avec un très beau noir et
blanc, des décors variés qui exploitent bien les divers lieux de
tournages du film. De ce côté-là c’est une réussite, Echappement
libre dégage une réelle impression de luxe, avec aussi une mise en
scène à la hauteur de Becker, et une bande son bien vu pour
accompagner ces aventures. Donc rien de particulier à redire, même
si des scènes d’action plus nombreuses n’auraient pas été de refus. Un film policier bien enlevé des sixties avec le couple mythique d' "A bout de souffle" ça vous tente ? Si c'est le cas, vous ne serez pas déçu de cette coproduction franco-hispanique italienne mis en scène par Jean Becker dont ce fut ici le second long-métrage! Demandez à n'importe qui de vous citer sa séquence préférée du couple Jean-Paul Belmondo-Jean Seberg (le calcul est simple, il n'y a que deux films), et ce n'est sans doute pas "Échappement libre" qui lui viendra à l'esprit! C'est regrettable car le plaisir est intact à chaque séquence que joue Belmondo, illuminé par la beauté de Seberg qui le lui rend bien! Ces deux là formaient décidément un couple magique et rien que leur jeunesse, leur complicité, ça vaut le détour! Avec en prime une cascade très spectaculaire d’une bagnole « qui descend de la montagne » et une bonne musique « jazzy » qui colle parfaitement au récit entre course-poursuite et gros magot! Happy end oblige aussi... Jean-Paul Belmondo chouchou de la Nouvelle Vague est devenu une star au mitan des années soixante. « L’homme de Rio » et « Echappement libre » voient progressivement le jeune acteur, chien fou de Godard , muer en Bébel pour ne quasiment plus en sortir de 1969 à 1985. Jean Becker et sans doute les producteurs avec lui sautent sur l’occasion de reformer le duo de charme d’ «A bout de souffle » . Comme « 100.000 dollars au soleil » d’Henri Verneuil, le scénario de Sautet et Becker nous refait le coup de l’expédition aventureuse qui a fait ses preuves depuis « Le Salaire de la peur » de Clouzot. Une voiture pleine d’or doit être acheminée au Liban. Si Jean Seberg est charmante, Belmondo commence à abuser des mimiques qui deviendront l’essentiel de son jeu dans les productions , d’Oury , Lautner , et autre De Broca. En dehors du plaisir de revoir le couple et d’apercevoir Marielle en escroc à la manque, le film se regarde avec un intérêt détaché faute des personnages secondaires attachants ou coquasses qui font le sel du genre. Un film annonciateur d’une suite moins glorieuse mais sans aucun doute plus rémunératric our l'acteur. Trois ans après «Un nommé la Rocca», Jean Becker et Jean-Paul Belmondo collaboraient une nouvelle fois pour cette fois-ci proposer un film d'aventures. Chose assez rare: dans l'histoire, c'est Bébel le méchant puisqu'il désobéit aux ordres qui lui sont donnés et tente de foutre le camp seul avec une voiture contenant 300kg d'or. Ce film c'est une histoire de retrouvailles car Jean Seberg est présente, de quoi rappeler «A bout de souffle». Dans «Echappement Libre» le duo Belmondo/Seberg est improbable tant les deux personnages sont différents mais ils sont vraiment attachants et plein d'humour, d'ailleurs les scènes où Seberg recadre Bébel sont souvent bien poilantes. Malgré un scénario très simple, Becker arrive à faire de son film un film d'aventures correct avec de l'action, des rebondissements, de l'humour et qui ne se prend pas au sérieux.
Petit film anodin, au scénario insipide, mais qui ne se prend pas au sérieux. Jean Seberg est belle mais a l’air de s’emmerder copieusement, Bebel nous fait du « tagada boum boum » sans arrêt — mais une merveilleuse et trop brève imitation de Michel Simon — et nous, nous faisons du tourisme en noir et blanc à travers le Liban d’antan, la Grèce, l’Italie et l’Allemagne. On peut perdre son temps à autre chose. Il manque une essentielle touche lautnerienne pour que cette comédie policière soit une réussite c'est-à-dire qu'il n'y a ni une galerie de seconds rôles excentriques irrésistible ni le côté décalé des dialogues d'un Audiard. De plus si la première moitié se suit sans déplaisir, la seconde traîne un peu longueur et le final est un peu gros pour pouvoir être convaincant. Mais le film a quand même un atout à mettre de côté : la très bonne idée de remettre en scène le duo Jean-Paul Belmondo-Jean Seberg, qu'on avait déjà vu bien sûr dans "A Bout de souffle" (film dont je ne suis pas très fan au passage !!!). Jean-Paul Belmondo, dans le rôle d'un voleur efficace mais parfois un peu trop vif et un brin sentimental, et la très sexy Jean Seberg, dans celui d'un voleuse intelligente, calculatrice et un brin sentimentale, ont en plus des personnages ayant de l'épaisseur. C'est juste dommage que le cadre ne soit pas à la hauteur. Jean Becker a tenté de reconstituer le duo magique Seberg et Belmondo de A bout de souffle. Mais cette fois, l'alchimie ne prend pas. On aurait pu avoir une délicieuse comédie policière avec un meilleur scénario, un peu plus de subtilité et sans le cabotinage de Belmondo qui ne passe plus aujourd'hui. Cabot pour cabot, Marielle est bien meilleur dans son bref sketch. Ca se laisse tout de même voir pour la nostalgie d'époque... du moins pour ceux qui ressentent cette nostalgie.
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