Fiche 2803
| n°2803 | |
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" Mission
à Tanger "
(1949)-(Fr)-(1h40) - Drame
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Synopsis
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L'envoi de documents secrets de Tanger à Londres constitue en 1942 une mission périlleuse. Beaucoup y trouvent la mort. C'est le journaliste Georges Masse, brillant et sûr de lui, qui réussit l'entreprise, fait la connaissance de l'énigmatique Lili et se tire, tête haute et pied léger, de tous les périls.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film d'espionnage bien tourné, on peut regretter que Raymond Rouleau en fasse des tonnes dans le rôle principal.
Primo, il faut apprendre dans ce film à ne pas poser de questions! Deuxio, il faut apprendre à avoir du flair! Et tertio, il faut être un fin psychologue et avoir une curiosité purement littéraire. Pendant l'année 1942, et surtout durant les semaines qui précédèrent le débarquement d'allies en Afrique du Nord, les services secrets de toutes les nations en présence rivalisèrent d'audace! Les documents publiés depuis la fin des hostilités ont permis de reconstituer quelques unes des aventures presque incroyables de ceux qui, aux quatre coins du monde, s'étaient voués pour notre cause à ses dangereuses entreprises! Tanger devint rapidement un centre d'espionnage extrêmement actif! Ajoutez y un journaliste qui doit se procurer un code (pour Raymond Rouleau, la vie est un reportage), une belle pépée (Mila Parèly), du polar, des fusillades, du pastiche...et vous obtenez une "Mission à Tanger" regardable mais assez superficielle! Scénario et dialogues d'Audiard, avec une ou deux répliques bien senties ( « Allez y franco mon général ! »). Quant à Louis de Funès, il est parfaitement insignifiant en général espagnol... Durant la seconde guerre mondiale, Tanger est le repère, le terrain d'action d'une internationale de l'espionnage. Une bonne partie du film se tient dans un cabaret où se tiennent d'insignifiantes intrigues. Oublions les analogies avec le Rick's Bar de Bogart, Ingrid Bergman et Michael Curtiz! Si le film d'André Hunebelle avait dû passer à la postérité, c'eût été en raison de sa médiocrité. Raymond Rouleau en est le héros cabotin et, consécutivement, agaçant. Il incarne un journaliste désinvolte et plaisantin tout autant qu'un séducteur invétéré. Mais il est surtout un français qui se désintéresse de la guerre et des notions de résistance ou de patriotisme. Ça distrait, parce que ce n'est pas le sujet qui risque de nous passionner, aussi superficiel qu'évasif. Quant à l'exotisme marocain, aucunement représenté, parions qu'Hunebelle l'a transporté en banlieue parisienne! Un petit film d'espionnage sans réelles surprises, avec son lot de situations téléphonées, de facilités de scénario et d'invraisemblances. La touche d'humour qui saupoudre le film ne fonctionne pas, Raymond Rouleau est à la limite du supportable, mais la présence magique de la délicieuse Gaby Sylvia éclaire le film. Sinon la vraie/fausse révélation finale rend le film encore plus invraisemblable si elle est vraie et ne sert à rien si elle est fausse. Pas terrible. Un film d'espionnage qui peine à retenir l'attention de son spectateur, petite apparition de Louis de Funès sympathique même si le rôle est inutile.
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