CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  2793 

 

 

n°2793
 
" Un, Deux, Trois "

 

 

(1961)-(Am)-(1h55)  -       Comédie   

 

Réal. :     Billy  Wilder    

 

 

Acteurs:  J.Cagney, H.Buchholz, P.Tiffin  ...

 

Synopsis

 

 

A Berlin-Ouest, l'ambitieux Mac Namara représente les intérêts de Coca-Cola. Il voudrait bien conquérir le marché de l'Est, ce qui lui vaudrait à coup sûr de l'avancement. Il entreprend donc de convaincre un trio d'attachés commerciaux soviétiques. Sur ces entrefaites débarque miss Coca, fille du grand patron de la firme et séductrice impénitente. Les tracas ne font que commencer...

 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Billy Wilder signe un film d'une incroyable vitalité avec dans le rôle principal un James Gagney en grande forme, débitant des énoncés stratégiques à une vitesse folle, parfois même étouffante lors du dernier tiers. Très vite débordé par les événements, MacNamara doit dans un même temps sauver son couple, contenter sa secrétaire qui est aussi sa maîtresse et surveiller la fille de son patron qui, à peine arrivée dans la capitale allemande, s'est déjà mariée à un jeune homme de Berlin-Est, une occasion pour Wilder de se livrer à une critique à la fois acerbe et joyeuse des clichés relatifs au capitalisme (le culte de la consommation, les inégalités sociales) et au communisme (complaisance dans la pauvreté). Film déjanté qui concilie une mise en scène dynamique à des dialogues ciselés et à des personnages hauts en couleurs, "One, Two, Three" procure un plaisir immense, une habitude en ce qui concerne les comédies de Wilder.

l y a des films qui sont lents (qui prennent leur temps comme on dit) et bien celui-là, c'est un bolide, le rythme est effréné, et ça ne s'arrête jamais à ce point que dans la toute dernière partie on aimerait souffler un peu. Remarquablement réalisé, on a dit que le film renvoyait dos à dos communisme et capitalisme, c'est inexact, si les valeurs américaines sont gentiment chahutées, la satire du communisme est autrement plus féroce et celle des allemands mal dénazifiés n'est pas mal non plus. La distribution est au top, tout le monde est bon, même si James Cagney nous fais une prestation d'exception. On remarquera le rôle particulièrement déjanté et torride de Liselotte Pulver (la scène du faux strip-tease est anthologique) Une excellente comédie malgré une fin qui n'évite ni une certaine lourdeur ni une certaine facilité.

1961 : président de la division Berlin de Coca-Cola, C.R. MacNamara souffre de n’avoir à couvrir que la moitié d’une ville, alors que son ambition n’est rien moins que d’être nommé à Londres dans le poste de responsable de la compagnie pour l’Europe entière. Dans un premier temps, il espère profiter de la proximité géographique avec Berlin Est et les délégations commerciales soviétiques qui s’y trouvent, pour être celui par qui les marchés de l’Europe de l’est vont s’ouvrir à Coca-Cola. Aucun doute pour lui : une telle réussite le propulserait à coup sûr dans le fauteuil dont il rêve. C’est alors que se présente à lui une opportunité qui, si tout se passe bien, pourrait donner un résultat positif encore plus rapide : le grand patron de Coca-Cola a envoyé en Europe Scarlett, sa fille chérie âgée de 17 ans, afin de calmer, espère-t-il, sa frénésie en matière de séduction et il demande à MacNamara de la chaperonner durant son séjour à Berlin. Une Scarlett qui cache bien son jeu, d’où un optimisme qui ne cesse de croitre ches MacNamara. Jusqu’au moment où … Vous pensez bien qu’avec Billy Wilder aux manettes tout pouvait arriver ! Eh bien, en effet, tout arrive. Et cela donne une comédie trépidante et très piquante, emmenée par un James Cagney jouant sa partition sur un rythme infernal

Toujours bien avisé, Billy Wilder a compris que le meilleur moyen de signer une comédie mettant en porte-à-faux les mentalités capitalistes et communistes était d’aller la tourner dans l’Allemagne coupée en deux. Grand bien lui a pris car le Mur de Berlin fut achevé juste après ce film. Avec un James Cagney au débit explosif (un bon choix de casting malgré la mésentente entre l’acteur et le réalisateur), le rythme hystérique avec lesquels s’enchainent les gags de ce vaudeville ne baisse jamais. Même si l’intrigue donne par moments l’impression de s’égarer, en particulier lors des chassés croisés de part et d’autres de la frontière, la façon dont se directeur local de Coca-Cola (symbole évident de l’impérialisme commercial américain) tente de cacher à son patron la relation de sa fille ingénue avec un militant communiste réussit parfaitement à opposer les deux camps de cette guerre froide sur un ton léger. Les personnages secondaires sont également irrésistibles, de la secrétaire frivole à l’employé allemand cachant son passé de SS. Ce défi osé de mêler farce burlesque et satire politique ne fut pas apprécié à l’époque mais réhabilité plus tard pour s’inscrire parmi les grandes réussites comiques de Wilder.

 

Des fois on sait parfaitement dire pourquoi on a aimé ou détesté un film des fois on a franchement du mal comme pour moi avec Un, deux, trois de Billy Wilder. De manière fondamentalement objective ce n'est pas une mauvaise comédie, l'histoire est bonne, les acteurs font du bon travail notamment James Cagney et chose la plus importante cette comédie a du rythme pourtant de manière purement subjective je n'ai pas apprécié ce film et franchement j'aurais du mal à vous dire pourquoi ce film m'a déplu, la sauce n'a absolument pas pris ; certaines réparties de James Cagney m'ont amusé mais pour le reste j'ai eu du mal à savourer Un, deux, trois.

Un film qui démarre un peu lentement et s'emballe dans une comédie originale et drôle. En même temps burlesque et loufoque utilisant une actualité pourtant tendue avec la construction du mur qui en fait commence au moment du tournage. Il y a tant de vannes au final qu'on a du mal à le considérer comme une sorte de propagande et les acteurs sont assez bons. C'est la marque d'un réalisateur expérimenté qui pousse ici un humour provocateur à son maximum. C'est réussit dans ce sens mais c'est un peu troublant et au final il y a une part de propagande cachée ainsi que quelques chose qui ressemble à son inverse une insouciance peu subtile. Le film reconnu comme une performance n'a pas eu un grand succès à sa sortie car effectivement il s'en dégage autant d'humour que de doutes sur son orientation et sa moralité car le personnage principal est sans aucun scrupule.

 

Quelle déception ! pour du Billy Wilder je m'attendais à des situations drôles et des dialogues corrosifs. Là rien ; l'histoire est quelconque , les gags débiles ou abracadabrants , la vision stéréotypée de la guerre froide et des allemands. Le jeu d'acteur de Bucchholz est vraiment nul. Mais surtout , J.Cagney est EXTREMEMENT BAVARD , il blatère sans arrêt et sur un rythme effréné ( la plupart du temps des dialogues sans intérêt par rapport à l'intrigue ) C'EST INSUPPORTABLE . film à chier à éviter Absolument.

 

 

 

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