Fiche 2791
| n°2791 | |
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" L'homme
d'Istanbul "
(1965)-(Fr,Esp,It)-(1h55) - Aventure, Policier
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Synopsis
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À Istanbul, un aventurier du monde de la nuit mène l’enquête pour le FBI dans une affaire d’enlèvement. Un film d’action trépidant au parfum très sixties
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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dimanche Les Inrockuptibles L'Express
Télérama Cahiers du Cinéma Positif
Paris Match Le Figaro Libération L'Humanité Première Ecran Large Elle Ouest France L'Obs Critikat.com La Croix
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Une
bonne surprise! très divertissant, bien rythmé, sans temps mort et
varié, le film est très généreux en action (on se croirait parfois
dans un Tintin filmé : cascades en voiture, en bateau, dans les
airs, sur un train, etc), et le tout sur un ton comique
rafraichissant qui fait passer les invraisemblances! Et quelques
touches originales même (le héro qui s'adresse deux ou trois fois au
spectateur). Et de nos jours le film a acquis un charme des années
60, avec deux ou trois notes machos qui feraient crier au scandale
en 2022 mais qui pour ma part m'ont fait sourire... Plus le décor
d'Istanbul mis en valeur. L'homme d'Istambul est un film d'Antonio Isasi-Isasmendi de 1965.Il bénéficie d'une production et d'un casting européen de qualité. Un bon film d'action des années 60 dont le personnage principal est interprété par Horst Buchholz (un petit air d'Alain Delon). Je l'ai trouvé très convaincant dans ce rôle en lui apportant une touche d'humour et de désinvolture. Les nombreuses scènes d'action sont souvent tournées avec un second degré comme celle de la piscine où les deux protagonistes se battent sous l'eau sans reprendre leur respiration pendant au moins cinq minutes. Peut-être un clin d'oeil à Godard quand Horst Buchholz s'adresse à la caméra comme Belmondo dans A bout de souffle. Les seconds rôles sont biens fournis avec la très belle Sylvia Koscina, qui joue quand même un peu les potiches, Perette Pradier, Mario Adorf et le méchant de service Klaus Kinski. Un bon film avec beaucoup d'action, sans temps morts, très années 60 dont l'interprétation de Buchholz est une bonne surprise.
Une rançon de un million de dollars vaut le coup de se démener autant! On nage entre l'aventure et l'espionnage humoristique avec l'agent Tony Mecenas alias Horst Buchholz, un aventurier au passé trouble qui n'aura pas la tâche facile dans les rues d'Istanbul! Le Palais Topkapi, Sainte Sophie, la mer turquoise... Le cadre idèal pour l'amour...et la mort! Pour le piquant, on peut compter sur Sylva Koscina! Un sacré culot, une paire d'yeux verts à se noyer dedans et de jolies jambes! Et pour le méchant de service, c'est Klaus Kinski qui s'y colle dans un rôle qu'il affectionne! La mission est distrayante, dèpaysante et périlleuse (cf. la poursuite sur la route de la corniche), bien que Buchholz n'a pas le charisme d'un Belmondo à Rio... Merci à Arte de proposer cette petite pépite en ce moment (septembre 2022) : pas grave si l'on ne comprend pas tout, les dialogues sont savoureux, les décors sixties, les cascades top (++ pour les bagarres, ils y mettent l'énergie !). Rafraichissant !
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