Fiche 2783
| n°2783 | |
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" Les
hauts murs "
(2006)-(Fr)-(1h35) - Drame
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Synopsis
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Pour Yves Treguier, orphelin âgé de quatorze ans, la France des années 30 est celle des maisons de correction, qui ont tout du bagne pour mineurs. A peine placé dans l'une de ces "maisons d'éducation surveillée", bâtisse austère entourée de hauts murs, Yves, roi de la fugue et rêveur éternel, n'a qu'une idée en tête : en sortir, rejoindre un port et embarquer pour New York...
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Le Monde Le Parisien
Le Journal du
dimanche
Les Inrockuptibles
L'Express Télérama Cahiers
du Cinéma Positif
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Une mise en scène linéaire et sage, parce que la force des situations se suffit à elle-même, portée par d'étonnants jeunes interprètes qui sont tous d'une stupéfiante justesse. Emile Berling, dans son premier rôle, et ses deux comparses, interprétés par Guillaume Gouix et Julien Bouanich, s'imposent comme de vraies révélations. Leur prestation apporte une fraîcheur bienvenue. Une réalisation très soignée mais dont l'académisme nuit un peu à l'impact émotionnel. Quoi qu'il en soit ces " Hauts murs " méritent d'être franchis. Cette adaptation de l'oeuvre éponyme et autobiographique d'Auguste Le Breton nous plonge dans l'enfer des maisons de redressement. Un travail classique, mais non sans pertinence de la part de Christian Faure, un téléaste pur et dur. Un plaidoyer pour l'enfance martyrisée adapté d'un roman d'Auguste Le Breton, desservi par son académisme rétro. La lumière très travaillée et la joliesse de mise en scène enferme le film dans le plus achevé des classicismes. Si bien que le réalisateur ne semble jamais vraiment saisir l'urgence et la misère de son sujet.
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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Un film poignant sur les orphelinats, sorte de prison pour jeunes n'ayant comme seul défaut d'être indésirable dans leurs familles. La réalisation montre bien la tristesse de l'environnement, est très bien relayer par la très bonne interprétation de tous les acteurs. Un bon film. J'ai toujours été amoureux des romans d'Auguste Le Breton. Surtout les films de gangsters je dois l'admettre. Comme Rififi chez les Hommes son plus célèbre et qui a été adapté en film par Jules Dassin, Le Rouge est mis, Razzia sur la Schnouf et n'oublions pas Le Clan des Siciliens. Il a écrit plus de soixante-dix romans. De gangsters, de hors-la-loi, d'aventuriers, de gens en guerre avec la société qui les a détruits. Des romans sociaux aussi et pas pour les délicats. Les Hauts murs fut le premier livre qu'il écrivit mais il ne fut publié. Il l'a écrit avec ses tripes sa rage et sa férocité. Gardez à l'esprit que Le Breton était un orphelin authentique juste après la Première Guerre mondiale. Il a été élevé par des parents nourriciers s'est échappé et a été attrapé avant d'être envoyé dans une école la plus cruelle et la plus terrible. Il a appris ce qu'était la vraie vie, la brutalité, la férocité mais aussi l'amitié. Les Hauts murs est fidèle au roman il est dur, terriblement réaliste sur l'atmosphère réelle des immenses orphelinats des années 30. De plus Carole Bouquet, Catherine Jacob et Michel Jonasz donnent des performances remarquables...
Malgré quelques longueurs, le film est prenant. des acteurs impliqués. la dure vie des maisons de corrections y est montrée de façon un peu crues sans vouloir édulcorer les choses.
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