Fiche 2780
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Nettoyage à sec "
(1997)-(Fr)-(1h37) - Drame
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Synopsis
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Un groupe de copains en goguette, tous commerçants dans la même rue, se retrouvent un soir dans une boite de nuit. Parmi eux, Jean-Marie et son épouse Nicole. Quinze ans d'amour et de fidélite dans un pressing du centre-ville à traquer la moindre tâche. Sur la scène de la Nuit du temps, un jeune garçon, pour le moins troublant, fait un numéro de travesti avec sa soeur. Il s'appelle Loic, il a une gueule d'ange et joue à l'occasion les entraineuses. Alors commence pour Nicole et Jean-Marie une nouvelle vie, entre nettoyage de jour et dérapages de nuit.
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Critiques Presse
bonnes moyennes mauvaises critiques nd
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Critiques Spectateurs bonnes moyennes mauvaises
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C'est vraiment très bon, traiter de cette façon le thème du travestisme et de la bisexualité sans tomber dans la facilité, il fallait le faire. La direction d'acteur est impeccable avec une Miou Miou qui joue avec un naturel désarmant et le jeune Stanislas Merhar excellent et troublant. Bien sûr Anne Fontaine a choisi d'être pessimiste, elle n'y était pas obligé, mais paradoxalement cela renforce le film en renvoyant la société pour ce qu'elle est : se voulant tolérante mais ne l'étant pas tant que ça, les conventions sociales et morales dont on a beau se moquer finissant par étouffer le désir. Très fort "Nettoyage à sec" (dans tous les sens du terme) m'a sulfureusement pris en otage toute une après midi. Un jeune éphèbe "chaser", Stanislas Merhard, s'"invite" dans une famille bobo bourgeoise, et là où ça fait "bobo", il "cautérise", le Stanislas, à grands coups de témoignages affectueux et "pourfendeurs" d'idées reçues et préjugés en conserves. A regarder pour le plaisir du "conventionnel" dézingué, d'une conformité monotone et maquillée, ne demandant qu'à exploser. Stanislas, c'est l'"icare" qui s'"étouffe à trop s'approcher de la "lune"..
Une sorte de huis-clos érotique qui démarre comme une amitié particulière et qui se développe comme un poison dans le couple. Deux visons différentes de la femme et de l’homme qui ne partagent pas cette passion déviante. Beau portrait quelque peu malsain mais qui comporte pourtant une part d’amour caché. Récit troublant de l’érosion d’un couple de province parasité par un personnage ambigu incarné par le Césarisé Stanislas Mehrar.
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